Conversation avec PERE

Ce matin mes esprits m’ont proposé de continuer à nettoyer le jardin. Après mon petit déjeuner, j’ai mes vêtements de travail et nous sommes allés piocher afin d’enlever les mauvaises herbes. Puis nous avons brûlé les branches sèches du genêt que nous avions coupé hier. A midi et demi, nous nous sommes arrêtés satisfaits du travail accompli. J’ai alors préparé le repas en leur compagnie, puis ils m’ont proposé de me faire un petit capuccino. La cuisine en ordre et la tasse à la main, je suis allée m’installer comme je le fais toujours sur mon transat. C’est là, au milieu du silence, sous un ciel radieux que nous avons causé PERE et moi.

J’avais vu il y a trois jours une émission qui racontait que dans une famille je ne me souviens plus où mais en France, des larmes d’huile avaient coulé d’une icône représentant la vierge puis s’étaient propagées sur tout le mur.

-Père ! Peux-tu m’expliquer ce phénomène.

-D’abord ma chérie, il faut savoir que dans le monde de l’invisible comme dans le monde des êtres humains, il y a des petits farceurs qui s’amusent de l’incrédulité des autres.

-Oui mais Père, c’est visible, puisque beaucoup de gens sont allés le constater.

-Oui, je sais, mais cela n’empêche pas la supercherie. Chez les humains et souvent chez les africains, on arrive à faire des choses invraisemblables, tu le sais. Certains êtres appelant certaines forces arrivent à entrer en communication et faire vivre des choses incroyables. Ici, cela existe aussi.

-Mais Père, ne peux-tu mettre le haut là ?

-Comme sur terre, pour certaines choses, je laisse le libre arbitre, et cela me fait connaître toutes les facettes de la race humaines. Mais ma chérie, réfléchissons un peu. Pourquoi toutes ces manifestations car il y en a pas mal dans le monde, pourquoi seraient-elles toujours des signes de tristesse ? Larmes, sang etc…

-Peut-être Père sont-ils des esprits malheureux ?

-Lorsqu’on est dans la lumière ma chérie, on n’est pas malheureux. Ce sont tout simplement des esprits espiègles, encore dirai-je, sur terre et qui s’amusent de la naïveté des êtres humains.

-Père ! Aujourd’hui, ce sont les fêtes de Pâques pour les catholiques.

-Oui, tu as bien dit pour les catholiques. Des êtres qui depuis des millénaires colportent des inepties. Enfin ma chérie, comment peut-on croire qu’un être humain peut ressusciter d’entre les morts. La science a assez fait de progrès pour prouver qu’un corps physique mort est bien mort et ne peut en aucun cas se relever. Est-que la feuille qui se détache de l’arbre et jaunit jusqu’à être morte sele releve et se raccroche à sa tige ? Ce que j’aurais bien aimé c’est que tous ces religieux parlent de réincarnation, là j’aurais été d’accord. Jésus n’était qu’un humain. Il était doublé d’un esprit comme vous tous. Lorsqu’il a été cloué sur la croix il en est mort. Il a fait comme tout êtret humaint, il s’est séparé de son âme. Celle –ci est revenue vers la Lumière. Après un temps, l’âme a repris un corps physique et là je veux le dire très fort : CE N’ETAIT PLUS JESUS » Tout comme toi ma chérie et tout comme vous tous qui lisez. Comment peut-on pendant des millénaires revivre une vie qui n’existe plus depuis bien longtemps. Mais OUVREZ LES YEUX mes enfants, ARRÊTEZ DE VOUS LAISSER BERNER !!!

J’ai alors fermé les yeux un moment et dans mon inconscient, une image m’est apparue. PERE me tenait par la main. J’étais enfant. C’était beau ! Nous marchions sur un sentier blanc, une lumière oblique nous éclairait. PERE était habillé de blanc. J’avais des cheveux bruns et une robe blanche.

-PERE ! Est-ce mon imagination qui me joue des tours ? Est-moi qui crée cette image ?

-Non, ma chérie, elle existe bien, mais elle est d’un autre monde.

-Quel monde, PERE ?

-Un monde que tu ne connaitras plus.

-Pourquoi PERE ? Etions-nous ensemble dans ce monde ?

-Oui, ma chérie, il y a très très longtemps, mais ce monde a disparu.

-Quel dommage PERE ?

-Oui, ma chérie, je le dis avec grande tristesse. C’était un monde magnifique. Je l’avais créé pour l’amour la douceur. C’était un monde féminin. La femme était alors liée très fort avec la nature, elle faisait corps avec l’eau.

Tout au long de son récit, des images fabuleuses venaient à mon esprit. J’avais l’impression de vivre un conte. Je le dis à PERE. PERE ! Me racontes-tu une histoire ?

-Non ma chérie, c’est une réalité.

-Connaitrons-nous un jour PERE un monde comme cela ?

-Ici sur cette Terre, je doute fort ma chérie. Bien que l’espoir m’habite, je vois que l’humanité ne se dépêche pas à changer. On a déjà fait de petits tours dans le monde tous les deux et vois, comme les paysages sont souvent de gigantesques poubelles ! Je parle aussi des êtres vils qui s’adonnent de plus en plus à la violence. Comment veux-tu arriver rapidement à ce monde dont je suis en train de te faire entrevoir la beauté !

-Que sera ce futur, PERE ?

-Celui qu’en feront les hommes ma chérie. Nous serons toujours là pour les aider à reprendre le bon chemin, mais il faudra certainement que l’humanité soit bouleversée.

-Elle l’est PERE.

-Pas assez ma chérie, pas assez. Les choses se feront petit à petit mais je pense que ce sera un bien. Si cette Terre doit vivre dans l’Amour, il faut donner encore de belles leçons.

Des larmes ont coulé alors sur mes joues, mon cœur se gonflait, »Je t’aime PERE » Tu me manques.

-Toi aussi ma chérie, mais le temps du retour n’est pas encore là. Il te reste beaucoup de choses à faire encore.

Je me suis levée, j’ai rincé ma tasse et PERE m’a dit : » allons sur ton blog, ma chérie. Nous allons rapporter notre conversation car je crois qu’elle est utile pour tes amis.