Ô soleil, combien de noms as-tu portés ?

Tu es le Dieu de l'ombre

Celle qui nous est cachée !

Mais un jour, vas-tu te découvrir

Et montrer ce visage, qui rayonne en nous ?

Aller chercher bien loin ce que l'on a tout prés

Peut quelquefois briser les liens de l'amitié.

Mais l'oiseau bleu qui vole au-delà des frontières

Peut retisser les fils et redonner matière.

Est-ce l'avenir de notre Terre que vous avez peint là ?

Pourquoi cette grande sphère qui n'est plus que bille ronde ?

Et pourquoi dans le coin, cette boule bien blanche ?

Cet Océan qui semble bien en colère ma foi,

A moins que ce ne soit l'univers tout entier

Qui gronde et  hurle, après l'humanité !

Les dunes sont le reflet de ces mondes d'ailleurs,

Elles changent d'aspect selon d'où vient le vent.

Leurs couleurs s'étalent en une grande splendeur,

Sous un soleil de plomb qui joue comme un diamant.

Mais comme toutes nos vies qui ondulent sans relâche

Les dunes imperturbables suivent leurs grands chemins,

Elles se perdent un moment dans de nombreux dédales

Mais reviennent toujours renaître un beau matin.