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AU NOM DU CIEL
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AU NOM DU CIEL

VIP-Blog de djydjy
  • 571 articles publiés
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  • Créé le : 06/06/2008 09:04
    Modifié : 20/12/2012 10:33

    Fille (67 ans)
    Origine : Sud de la France
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    COURRIER POUR DES INCONNUS

    07/06/2008 13:41

    COURRIER POUR DES INCONNUS




    Mon amie ! Mon amie !


    Vous me trouvez aujourd'hui en grande excitation, mes valises sont prêtes, mon sac est bouclé, je n'attends plus que mon fils pour m'accompagner à Marseille d'où je m'envole pour Djerba. Je suis heureuse, heureuse ! J'adore prendre l'avion ! Je trouve que le pied sur la passerelle, un petit miracle s'accomplit, on est totalement dépaysé.
    Que sera ce dépaysement si un jour on venait à prendre des navettes spatiales ! Oui ! Vous avez raison, on ne sera plus de ce monde !

    C'est ce que je pensais moi aussi ! Et bien non, mon amie, il paraît que nos vies sont comme une ronde. Aujourd'hui, nous sommes là ! Demain, nous nous envolons.
    Tiens ! Vous êtes revenu sur terre ?
    Mais quand en repartez-vous ?
    Quand le moment sera venu. Je suis seule à décider de cette date.
    - Ah ! Bon, c'est vous qui décidez ?
    - Oui, seulement moi.
    - Mais... de "ailleurs"c'est vous aussi qui décidez de votre retour sur Terre ?
    Ah là, non ! Vous ne pourrez prétendre revenir, que lorsque votre âme se sera éclaircie. A partir de ce moment, oui, vous pourrez choisir l'heure, le mois et l'année de votre naissance.

    Alors vous voyez, leurs histoires de sept vies, de repos éternel et tout et tout, ce n'est que du bla, bla, bla. J'ai confiance en ce qu'ils me disent, car c'est d'une grande logique. Mais tu sais, si tu as des convictions ou des croyances, tu peux les garder, je ne suis pas là pour convaincre, non, je me contente de répéter ce que ce monde chuchote à mes oreilles. Chacun prendra ce qu'il croit être juste pour lui. Moi, qui le vis je crois pleinement tout ce qu'ils m'enseignent, je ne peux demander aux autres de faire comme moi.
    J'ai enseigné toute ma vie, j'ai passé mes connaissances, certains les ont retenues, d'autres les ont survolées, d'autres encore n'en ont retenues aucun mot. Alors ici, c'est comme à l'école. Qui réussira le mieux son passage à l'étage supérieur ? Qui mettra ses connaissances à profit ? A vous tous de répondre.

    Je me suis permise de te tutoyer, j'espère que tu ne m'en voudras pas. Tu sais quand je donne mon amitié à quelqu'un, il m'est difficile de continuer de le vouvoyer
    Et pourtant il y a des voix que j'aime beaucoup et que je ne tutoie pas, mais c'est parce que, en majorité eux-mêmes me vouvoient, ils m'appellent tous : « Ma chérie » mais me disent tous : « Vous ». Il faut dire qu'ils sont du dix-huitième, du dix-neuvième siècle. Là, le "vous" est de mise, comme ils disent. J'aime beaucoup leur façon de s'exprimer, à part quelques uns qui parlent en prose, la majeure partie s'exprime en vers. Si bien que moi, je prends l'habitude de faire comme eux. Je trouve cela formidable, tu sais pourquoi ? Et bien parce qu'avant de parler, il te faut prendre le temps de réfléchir à chercher tes rimes. Tu vois, si dans notre pays on se remettait à parler en vers, peut-être que les hommes diraient moins de bêtises.

    Ah ! Voilà mon fiston. Je vais te quitter, mais je te donnerai très vite de mes nouvelles, surtout qu'à Djerba, je ne pars pas seule, mes amis viennent avec moi. Ils ont de la chance, ils peuvent se déplacer sans payer de billet. A bientôt mon amie, je t'aime bien.


    Bonsoir ma très chère amie,


    Ce soir, c'est du creux de mon lit que je vous écris. Depuis deux jours je dévore ce fameux livre que j'ai trouvé dans ma bibliothèque et je ne suis encore pas tombée sur le renseignement recherché :"les monts Vénus !" Ils pourront déjà dire, qu'ils m'ont fait découvrir beaucoup de choses que j'ignorais.

    En effet, ce livre est très intéressant, il relate toutes les recherches qui ont été faîtes depuis le début du vingtième siècle sur le fond des océans, l'avancée des glaciers, les courants marins, les séismes etc...ect.... Oui ! Passionnant ! Quand on pense à tous ces hommes qui ont donné leur vie pour faire avancer l'humanité ! Je pense que nous sommes bien ingrats envers eux, de continuer à polluer les océans et détruire la nature.

    Je tourne donc les pages pour le troisième soir, je lis, je lis, j'en perds le sommeil. Je suis actuellement à l'opération F.A.M.O.U.S. Une opération menée par des français, américains. Cette mission consiste à plonger dans le rift de la ride médio-atlantique par 3000 m de fond à 700 km au sud-est des Açores afin d'observer la limite entre deux plaques, la nord-américaine et l'africaine.
    Non ! Non ! Je n'en crois pas mes yeux. J'ai trouvé ! Est-ce possible ? Lisez bien amie ! Deux volcans soulignent l'axe du rift : Les Monts Vénus et Pluton ! Dieu (oh! Excusez-moi)
    Je relis, je relis.
    Fascinant ! Mais pourquoi serais-je tombée sur ces monts et quand.?....Y avait-il avant, une plaine qui se serait avec le temps plissée et aurait formé un volcan ? Oh ! J'ai mon cerveau qui bout comme le magma. Je ne sais que penser !
    Mais ne dit-on pas que l'Atlantide se trouvait du côté des Açores ?
    Ai-je vécu en ce temps là ? Je ne devais pas être la seule !
    Il me faut admettre que grâce à eux, je me cultive. Je n'ai jamais autant ouvert les dictionnaires et les encyclopédies que depuis notre contact. Tout cela pour vous dire, que je tiens bien le fil de ma vie, que ma raison est toujours intacte, et que dans la mesure du possible, j'essaie de vérifier tout ce qui m'est dit.

    Et bien, vous me voyez encore toute retournée ! Je sens que ma nuit va être très agitée. Qui sait si mon esprit ne va pas me faire voyager vers des horizons inconnus ?

    Bon, je pense que pour ce soir, les émotions ont été assez fortes, il me tarde de retrouver Morphée. Je vous quitte en vous embrassant et en vous souhaitant une très bonne nuit.




    Ma très très chère amie,



    Je reste très étonnée de votre silence, pour moi, c'est comme si vous étiez là. Je suis près de l'ordinateur, et dans cette pensée qui vient me traverser, vous êtes bien assise sur un fauteuil bordeaux. De jolis coussins enserrent bien vos reins, car vous semblez aujourd'hui fatiguée. Que vous arrive-t-il amie, quelle est cette tristesse, je vois bien dans vos yeux, grande interrogation ?
    Vous pensez à ce ciel et ne savez que faire ! Que penser au bout de votre tourment ? Je sais, vous venez de perdre un frère et vous ne savez pas quelle attitude adopter ! Moi, je vais vous le dire, car ma mission est celle aussi, de bien vous éclairer.

    Ecoutez-moi amie, et remerciez le ciel d'avoir entre vos mains, ce joli petit livre car avec lui amie, vous pourrez dire un jour : « maman, papa, je n'ai plus peur de mourir ». Je sais que cette mort n'est qu'un simple passage, vers des horizons qu'il faudra découvrir, mais si j'ai toujours cru en cette GRANDE LUMIERE je trouverai très vite ces sept sphères (trois et demi vers le bas et trois et demi vers le haut.)
    Entre les deux, tout comme l'équateur, se trouve un palier qu'on appelle Acuité. C'est ici que les âmes arrivent après libération de leur cordon d'argent. Celui-ci se détache dès que vos yeux se ferment et que votre dernier souffle est rendu à la Terre. Ensuite, tout dépend de vous et de vos croyances.

    Si durant votre vie, votre inconscient est toujours allé vers ce TOUT, des mains bien visibles, par vous, viendront vous accueillir.
    - Comment ?Me direz-vous, verrai-je ces deux bras ?
    De l'autre côté du voile, on ne voit pas. On ressent, tels certains poissons, la présence d'un frère qui guide bien vos pas.
    - Comment marcherai-je, si je n'ai pas de pieds ?
    Non, des pieds, vous n'en aurez pas, votre corps éthéré formera une traîne qui vous fera glisser comme un petit nuage. Et là durant le temps où vous suivrez la file, une musique céleste viendra vous accueillir.
    - Mais, pourrai -je l'entendre ?
    Oui, amie, vous l'entendrez, votre corps éthéré est muni de "capteurs". Si je mets tous ces mots entre guillemets c'est simplement parce qu'ils sont métaphores.
    - Et que ferai-je sur ce palier d'acuité ?
    Là, amie, il se passera un long moment qui a été évalué à nos quinze ans sur terre.Ensuite, quand votre tour viendra, vous glisserez devant un "écran". Nous aussi nous avons fait des progrès, on n'est plus à la balance qui pesait bien les âmes ! Cet écran, tel un ordinateur, livrera votre vie, toute votre vie. Rien ne sera oublié. Toutes vos expériences y défileront. Si vous êtes en bonne voie de connaitre votre "Etre", vous irez vers le haut afin de devenir à votre tour instructeur. Si vos expériences sont encore à faire,
    vous irez vers le bas où à nouveau vous vous remplirez de votre "Etre" afin qu'à votre retour sur terre , vos expériences soient plus sensibles à votre "Etre". et puis... Il faut bien en parler, la sphère où les plus noirs croupissent. Pour eux, le temps sera long, car ils devront pendant de longues années et même de longs siècles revivre dans leurs inconscients les souffrances et les peines dont ils ont été les investigateus . Lorsque ce travail sera fait, ils devront retrouver la terre et "repartir d'un bon pied".Le pardon alors se fera mais quand l’âme dans son voyage ultime viendra se fondre avec le TOUT. En fait, pour expliquer simplement à ceux qui ont du mal à suivre, imaginez un trés gros diamant fait de milliards de facettes. Chaque facette est un esprit ou un humain. Nous savons tous qui nous sommes puisque nous faisons partie de ce TOUT. Mais nous avons besoin de nous expérimenter pour en être sûr et savoir que nous sommes bien partie de ce gros diamant. Pour ce faire, nous nous détachons de lui , oublions volontairement qui nous sommes et retournons sur terre pour nous expérimenter et retrouver notre "Etre". Cela prend quelquefois plusieurs vies, d'où les réincarnations. Mais il est vrai qu'au rappel (entendez plutôt je me rappelle, c'est à dire je sais qui je suis) je rejoins ce diamant et refait UN avec LUI.

    Voilà amie, je vous sens apaisée, vous entrevoyez la lumière, car votre frère que vous avez aimé s'est toujours bien conduit en homme honnête !
    Ne pleurez plus amie, ne pleurez plus, ou alors faites que vos larmes soient des larmes de joie. Toute positivité amène à cet "ailleurs" un grand bien-être. Nous devons donc ici sur cette terre y contribuer. Nous serons tous "rappeler" un jour il faut nous y préparer. Au fond dans un temps, nous serons tous réunis et continueront avec ce TOUT notre merveilleux voyage.

    Bonsoir ma bonne amie, merci de m'écouter, car je sens maintenant vos oreilles dressées vers ces lignes qui défilent, du haut de ce grand ciel , ce ciel, qui un jour frôlera vos deux "ailes".



    Bonjour ma belle amie,


    Si vous continuez à lire toutes mes lettres, c'est que nos âmes sont sur un même diapason, car tous ces êtres qui pensent que cellules sont faites de poussière, ne peuvent bien comprendre ce que je conte là. J'espère, qu'un jour viendra, votre main dans la mienne, je pourrai vous apprendre de bien grands secrets. Non ! Non ! Je sens votre pensée qui va vers les sorcières, non, rassurez-vous amie, je ne suis pas cela. D'ailleurs, les sorcières, ont-elles bien existées ? N'est-ce pas encore cette bêtise humaine et tout ce monde de superstitieux qui a fait de ces femmes des boucs émissaires, pour camoufler leurs actes bien trop pernicieux ? Il y a pourtant bien eu des femmes et des hommes qui ont vu de ce monde certaines grandes lignes, même des poètes de très grand renom, ont averti les hommes par leurs très longs écrits! Mais l'humain, veut-il bien entendre la sagesse de ces hommes, veut-il bien changer ses fâcheuses habitudes ? Comme disait Platon, un grand sage d'antan, et bien plus près de nous Malreaux, un écrivain : « le monde sera ce qu'en feront les hommes, un monde d'inconscients qui courent à leur perte ».

    Moi, je ne me range pas dans ces grands philosophes, je suis ce que je suis, une femme bien simple. Une femme qui un jour a vu grande lumière autour de sa maison et de son grand jardin. Vous pensez jardin, jardin de fleurs peut-être ? Non, ce n'est pas de cela dont je veux vous parler, mais de ce beau jardin au profond de mon être, celui que deux grandes mains sont venues réveiller.

    Oui, amie, j'aurais pu faire poème, car depuis ce jour où clarté m'est donnée, je pense, je parle et écris bien des vers qui me viennent dans la tête au fil de mes pensées. Tout ceci pour vous dire, que si j'ai l'âme sorcière comme certains se plairont à bien vouloir le dire, je suis comme le feuilleton de cette belle sorcière , la sorcière bien-aimée qui doit bien tout vous dire .

    Je vais continuer l'histoire de cette maîtresse, qui un jour, sans trop savoir pourquoi, a ouvert le livre, de ce jardin de fêtes, sur lequel belles lignes sont venues, toutes échoir. Mais il faut encore que je vous fasse part de ce malin hasard qui annonça ma vie. J’étais encore en poste dans mon école, quand on décida d’écrire un livre. Chaque classe devait faire un chapitre. Comme par hasard, le livre m’arriva à la fin. Il m’appartenait donc d’écrire la conclusion. Après un travail que je fis avec mes élèves, voilà en résumé ce qu’il en sortit. Devant découvrir le secret de cette montagne aux serpents, j’empruntais avec tous les enfants un long couloir jalonné de flambeaux pour arriver dans une grotte où nous découvrions la pierre de la sagesse. Je peux dire que ma conclusion étonna toutes mes collègues et moi-même du reste. Mais où avais-je été cherché cette inspiration ? C’était un an avant ma retraite. Surprenant tout de même ! Donc pour reprendre l’histoire après la visite chez le coiffeur, assise devant ma toile, une voix me parla de cette belle mission qu'ils voulaient me confier. Peindre, écrire des poèmes, en passant des messages pour notre humanité.
    J'ai alors peint tableaux à but humanitaire : Le chemin de la vie, puis le coin des enfants, pour parler de souffrances et de pédophilie, et aussi un tableau qui demande la paix, car c'est ce qu'ils espèrent dans leur ciel là-haut, que les hommes arrêtent leurs combats meurtriers, leurs blessures insensées à toute la planète qui est là pour bien les protéger. J'ai créé une union, mais là, avant de vous en donner le nom, il me faut revenir à ce petit cartable et cette carte de publicité, car c'est en raccordant les renseignements trouvés, que j'ai compris où ils voulaient me mener. Je devais composer une équipe, vendre mes tableaux afin de bien aider les enfants du tiers-monde qui se meurent faute de médicaments.
    J'ai trouvé tout de suite, cette mission bien noble, j'ai essayé de faire tout ce qu'ils demandaient, mais dans cette France où il y a eu abus de toutes sortes, il m'a été très difficile de percer. Ah ! J'aurais été une star de la chanson, on m'aurait très vite écoutée ! Mais je ne suis qu'une petite maîtresse, connue seulement par mes mille enfants.
    Vous voyez amie, comme il est difficile de changer le chemin, et pourtant, bien consciente qu'il faut faire quelque chose, j'ai l'intention d'user de toute ma patience.
    "Union Mondiale Pour la Renaissance de l'Enfant", tel est l'appellation de mon association. Au début, je n'en avais pas bien saisi les termes, « Mondiale » me disais-je, ils sont allés un peu fort ! Moi, dans mon petit village, comment allais-je bien faire, pour toucher cette planète, ce monde ! Et « Renaissance « ? Que voulait bien dire ce terme dans ce contexte ? Renaissance, Renaissance ! J'ai bien pensé longtemps, et c'est enfin un jour où ils me contactèrent, que je compris le sens et but de cette union.

    Alors voilà amie, voilà bien ma mission, si la première idée n'était pas trop à faire, celle-là, je la comprends très bien. Je suis en vérité, qu'une petite maîtresse qui n'a su qu'enseigner pendant quarante-deux ans, et c'est de cette faculté dont ils ont grand besoin, une maîtresse qui sache parler aux enfants. « Georgy, m'ont-ils dit, êtes-vous toujours d'accord ? Nous sommes comme vous sur la terre, nous cherchons. Nous admettons ici, que nous nous sommes trompés en guidant vos pas vers cette activité. Non, votre vie ne s'est pas déroulée au milieu d'officines et de grandes médecines ! Vous n'avez pas non plus couru les grands pays pour aller rechercher la misère du monde ! Non, vous aimez votre maison et la sérénité, alors afin de nous combler dans tous nos projets, nous allons bien ensemble monter petits spectacles, afin que nos enfants apprennent à bien parler. Spectacles de poésie et spectacles de théâtre dans lesquels nous dirons, très grandes vérités. Les choses sont quelquefois bien difficiles à dire, mais si nous prenons manière à plaisanter, nous arriverons par là, à dire belle morale, pour que le monde retrouve, un jour, une grande paix ».

    Oh ! Mon amie, le livre s'est ouvert, des contes, des contes, vous en voulez ! Je me suis mise à écrire, des pièces, des fables, des sketchs, des petites scènes, et même des chansons, paroles et musique. Et puis, quand dans mes mains, je prends un pain de terre, des sculptures jaillissent comme par des doigts de fées. Moi, qui dans ma vie n'ai jamais touché à la terre, mes yeux brillent de joie devant tous ces sujets. Un conte ! Vous dis-je, un conte !

    MAIS, POURQUOI MOI ? QUI SUIS-JE ?

    Alors un jour, on m'a un peu aidée. Vous êtes tombée, il y a fort longtemps sur les Monts Vénus. Etait-ce une blague ? Les Monts Vénus ! Il fallait que je sache. J'ai mis le nez dans la bibliothèque, et j'ai cherché longtemps sa localisation. Point de Vénus sur cette bonne terre, à part le Mont Vénus, qui nomme comme cela la partie de la main entre le pouce et l'index : terme de chiromancie. Bon, alors, j'ai confié à mon fils l'objet de mon tourment. Nous sommes donc partis un après-midi vers la ville, afin d'éplucher dans les grandes librairies, manuels d'histoire et de géographie. Rien, toujours rien, sur les Monts de Vénus. Bon ! Me suis-je dit, c’était vraiment une blague, car attention, ils sont pleins (j'allais dire de conneries) de bêtises, (gardons notre beau langage). Fatiguée par toutes ces recherches, je suis entrée chez moi, fourbue et très pensive.
    « Non, me dit une voix, il faut que tu cherches, tu vas trouver, cherche ! Cherche ! »

    Le lendemain, voulant localiser sur la carte une petite île, j'ouvre la bibliothèque pour sortir mon atlas. Devant moi, un livre se présente, je ne sais pas, comment il était là ! Bref ! Je le sors, et lis sur la couverture: Histoire de notre Terre. J'ouvre vite le livre et commence à lire les premières lignes. On parlait de la terre depuis sa formation, ou tout au moins sa possible formation. Je m'empare du livre en oubliant bien vite mon atlas. Mais d'où venait ce livre ?
    Ah non, amie, non, non ! N'ayez pas cette pensée, il n'y a pas de miracle dans l'Au-delà, ils me l'ont bien dit! Non, j'avais dû prendre ce livre lors d'une recherche à la bibliothèque de l'école et j'avais omis de le ramener. La seule explication pour moi.
    Oh la la, comme il se fait tard ! Mon Dieu, amie, excusez- moi ! De cela aussi, il faut que je perde l'habitude, car une voix m'a dit : A quoi vous sert ce nom de Dieu ? Vous l'employez comme une vulgaire apostrophe !
    « Oh ! Mon Dieu ! », « Dieu du ciel, qu'est-ce qu'il m'arrive ? »
    « Oh ! Nom de Dieu, ne me cassez plus la tête ! «
    Et bien, m'ont-ils dit ! Lui aussi, il ne veut plus qu'on lui casse la tête avec ce nom de Dieu. Il est Le TOUT : réunion de nous mêmes.
    Alors cessez de l'appeler Dieu, car du reste, il commence à en perdre la tête, Dieu des chrétiens, Dieu des juifs, Dieu des musulmans, Dieu des protestants ! Mais Bon Dieu ! Quand allez-vous comprendre qu'il n'y a qu'un seul Dieu ! Un être sublime, un esprit d'amour, un être qui ne pense qu'à aimer son prochain et ne demande de vous qu'un amour certain ! Mais où en sommes-nous amie ? Où en sommes-nous ? Parle-t-on aux enfants, de ce père de lumière ? Osez-vous, vous même en parler ? Non, on en est arrivé ici, sur cette Terre à cacher dans sa poche toutes paroles de Dieu. Et pourtant, Il est bien là, présent dans notre chair, celle qu'il s'est appliqué à bien créer un jour, pour que tous ses enfants, puissent expérimenter leur "Etre" afin de retrouver ce qu'ils sont. Pardonnez-moi, je me suis emportée. Tant de gâchis me navre. La terre est si belle, et les hommes si ... si...si quoi au fait ?

    Bonne nuit amie.


    Ma chère amie,



    Après ce jour d'anniversaire qui restera pour moi le plus beau, je pris bien conscience de ce que je vivais. Comment étais-je arrivée à ouvrir ce canal ? Est-ce bien moi qui l'avais décidé ? Ou est-ce les évènements d'eux mêmes, qui avaient fait que je sois allée les retrouver ? Je creuse ma pauvre tête, je cherche, j'essaie de comprendre car si je me réfère à ce que j’ai vécu, aux évènements qui se sont enchainés, j’ai du mal à penser que toutes ces choses sont arrivées par ma seule volonté.

    Une réponse m'a été donnée. Oui, il était bien question que je contacte ce ciel ! Oui, il me fallait passer par cette opération ! Opération qui se décida du reste très vite car je bénéficiai de la défection d’un patient . Hasard ? Qui le dira ?

    Un jour que je me préparais à partir à Djerba, je me rendis chez ma coiffeuse. En attendant mon tour, mes yeux se posèrent sur une publicité. Machinalement comme l'aurait fait n'importe lequel d'entre nous, je m'emparai de la petite carte et commençai à lire. Il était question de choix d'équipe, de partenaires, de voies de réussite etc…. Je m'emparai de ce petit carton et sans savoir pourquoi, le mis dans mon sac.

    Oh ! Amie, j'ai oublié de vous raconter un évènement important ! Oui, car pour bien suivre l'histoire, vous ne devez pas ignorer ce détail. Lors de mon anniversaire, une amie de Tours était descendue à Montpellier pour assister à un congrès. Elle est pédiatre. En se rendant chez moi, elle m'avait apporté une petite sacoche dans laquelle m'avait-elle dit, je trouverai des informations sur les enfants et les médicaments. Je me souviens l'avoir remerciée et avoir posé le petit cartable dans mon bureau. Donc en rentrant chez moi, après le coiffeur, une voix masculine me parla : « Georgy, asseyez-vous, nous allons causer. Depuis bien des années, vous avez donné de votre temps, de votre patience, de vos connaissances aux enfants, nous savons qu'ils ont été pour vous toute votre vie. Si vous acceptez, nous allons vous confier une mission sur Terre. Nous n'ignorons pas que vous avez toujours cru en notre monde, et que vous nous avez jamais considérés comme âmes mortes, vous pouvez vous rendre compte aujourd'hui, combien vous aviez raison. Nous avons très grande confiance en vos capacités. Ce que nous allons vous demander n'est pas facile, mais nous pensons que vous ferez pour le mieux. "
    Je sais amie que tout ceci semble complètement irréel, quand on le voit dans les films, on dit : « C’est de la science fiction », et bien c'est vrai amie, c'est vrai, ils existent bien autour de nous ! Oh ! Mais il ne faut pas que je brûle les étapes, il faut que je fasse comme eux. Il m'a fallu deux ans pour apprendre leurs fonctionnements, deux ans pour leur faire confiance, deux ans pour les aimer, et deux ans pour décider de leur offrir les dernières années qui me restent à vivre. Mais quel conte de fée en contrepartie mon amie ! Quel conte de fée ! Personne ne peut l'imaginer, car quand on ne touche pas ce monde, c'est difficilement imaginable.

    Mais je ne regrette rien, je ne regrette pas ce don de moi. Ne croyez surtout pas que j'agis comme une religieuse, non, surtout pas. Je suis baptisée, parce que mes parents l'ont décidé, j'ai fait ma communion, parce que mes parents l'ont encore décidé, mais depuis, je ne vais dans les églises que pour admirer leur architecture, ou écouter des concerts. Mes seules croyances vont vers un Dieu unique, un Dieu d'amour, un esprit de bonté et d'humilité, un esprit de lumière sociable si je peux m'exprimer ainsi. Et d'ailleurs, ce qu'il faut que je vous dise tout de suite, car cela a été un de mes premiers enseignements, le ciel n'est pas un lieu de prières, il n'existe ni anges, ni Saints. Ce sont simplement des esprits de bien, des esprits qui vivent et qui essaient de changer l'humanité. Ils sont tous vivants. Tous nos cimetières sont vides. Mais Attention ! Pour accéder à ce ciel, il faut être propre. Dieu ne pardonne rien. Les êtres malfaisants doivent se racheter. La justice divine existe bel et bien et vous m'en voyez ravie. Mais il se fait tard et pour parler de cette mission importante, il me faut du temps, alors à bientôt très chère amie.

    Je vous embrasse.


    Chère impatiente



    Je sens que depuis ma dernière lettre, vous bouillez de connaitre cette fameuse journée. Ce fluide que je sens aller vers vos oreilles me ravit et me pousse à continuer.

    Ce 25 Mai arriva donc. Toute la journée, je restai dans ma cuisine et préparai un succulent repas. J'aime beaucoup recevoir et pour tous mes amis, je ne plains ni mon temps et non plus mon savoir.

    Vers dix-neuf heures, mes premiers amis arrivèrent. Ils vinrent chargés de cadeaux et de fleurs. En attendant les autres convives, nous nous mîmes à parler de mes derniers tableaux. Chacun allant de son interprétation qui s'avérait bien éloignée du sujet, je décidai ce jour-là d'accompagner mes œuvres d'un poème explicatif. Je sais que le peintre doit laisser libre cours à l'imagination des observateurs, mais quand sa peinture se veut message, il est important que les réflexions aillent dans le bon sens. Ceci dit, j'eus d'agréables surprises, à écouter les dire de chacun. Mes invités étant au complet, je servis l'apéritif. Anniversaire oblige ! Nous fîmes péter les bouchons de champagne. Chacun tenant son breuvage à la main, je me permis d'envoyer à haute voix, un « Merci » tonitruant à mon père. Cela jeta un vent de panique dans l'atmosphère, puis levant mon verre vers la fleur, qui fit entre autre l'admiration de tous, je bus mon champagne.
    Les esprits calmés, (ceux du haut et ceux du bas), nous passâmes à table. Je reçus des félicitations pour ma cuisine et le repas se passa dans la bonne humeur. Enfin le gâteau et ses soixante et une bougies arrivèrent. Ah ! Mon amie, comme j'étais heureuse ! Certains auraient pensé : Soixante et un ans déjà !!! Moi, non. Je me considère très chanceuse d'être en bonne santé et entourée de mes enfants. Enfin, presque tous, mais ça, c'est une autre histoire bien douloureuse, et là, je ne veux pas attrister votre lecture.
    Avant de souffler les bougies, chacun alla chercher son petit paquet. Je tendais mes mains, déchirais les papiers et faisais de gros bisous, quand le dernier paquet arriva.
    Une petite boîte enveloppée de papier marine et ficelée d'un ruban doré. J'ouvris tout cela lentement, mon coeur battait la chamade et tout à coup...le bracelet se présenta à moi : Des pierres brillantes comme de vrais diamants, un bracelet qui vint se coller à mon bras, comme on me l'avait annoncé. Voyez amie, même en ce moment, je ne trouve pas les mots pour vous décrire ce que j'ai ressenti. J'ai versé beaucoup, beaucoup de larmes, car en même temps, dans ma tête, j'entendais : « C'est pour toi ma chérie « Je n'ai pas donné d'explication. Comment l'aurais-je pu ? Mais, j'ai encore regardé cette fleur, et cette fois au profond de mon âme, j'ai dit : « Merci à vous ».

    J'ai soufflé ensuite mes bougies et dans la pièce, il y avait comme un voile de sérénité. Bien que parfaitement heureuse, je n'arrivais pas à retrouver ma gaieté. J'étais ailleurs, je volais déjà vers ce ciel où mes amis m'attendaient.

    Ma chère amie, ma très chère amie, je sens des émotions vous envahir, vous vivez avec moi ces moments intenses, je veux que vous sachiez que derrière ces lignes, un lien de tendresse est en train de se tisser.

    Je dois vous raconter ! Je dois vous raconter ! Mais ce soir, mon coeur se brise, alors, ne m'en veuillez pas de vous laisser, je reviendrai continuer un autre jour, promis.



    Ma chère confidente,


    Les jours se suivent et ne se ressemblent pas dit-on ! Pour moi, cela s'avère bien vrai. Mais pourquoi ne puis-je partager tout ce grand bonheur qui emplit ma vie depuis ce fameux 27 Avril 2002 ?

    Après cette fleur qui continue à ravir mes yeux et qui me laissera un souvenir impérissable, j'ai continué à peindre, mais cette fois-ci en maniant le couteau. Un jour, alors que je dessinais sur ma toile un nouveau sujet, mon bracelet, un simple jonc, gêna un peu mes mouvements. Une voix me demanda de l'enlever afin d'opérer plus aisément. Je m’exécutai.
    Le soir, alors que je faisais ma toilette, je pris le bracelet et voulus le remettre. Impossible de le passer. Ma main avait-elle grossi ? J'eus beau le tourner et retourner, mouiller mon bras pour faciliter le passage, rien ne se fit. Zut ! Pensai-je, j'essaierai demain. Mais alors que je replaçais mon bracelet sur la commode, j’entendis : « Pour votre anniversaire ma chérie, vous allez recevoir un très beau bracelet avec des pierres brillantes, un bracelet qui collera au bras ». Ce fut ma première prédiction.

    Le lendemain, pensant que ce cadeau viendrait de mon fils, très curieuse et impatiente de savoir, je lui téléphonai.
    - Bonjour mon fils, tu vas bien ? Je ne pouvais interroger trop vite, il me fallait amener la chose prudemment. Après quelques phrases sans trop d'importance, enjouée, je lui demandais s'il avait l'intention de me faire un cadeau pour mes soixante et un ans.
    -Oh ! La petite curieuse ! Me dit-il .C'est une surprise ! Puis il enchaina : « Peux-tu te rendre libre une semaine au mois de Juin ? »
    -Au mois de Juin ? Je réfléchis tout en pensant que Juin et bracelet ne pouvaient avoir de relation. Je pense rétorquai-je, mais pourquoi ?
    -Pour ton cadeau ! Dans ton cadeau, il y a de l'eau.
    -Ah, bon !
    -Bon ! Tu es certaine que tu pourras te rendre libre huit jours ?
    -S'il le faut, je serai libre.
    -Et bien, je t'envoie en thalassothérapie à Djerba. C'est mon cadeau.
    -C'est pas vrai ! A Djerba ! Je fus très heureuse. Que de bonheur !
    Alors, me direz-vous, ce bracelet ? Et bien je dus attendre mon anniversaire pour en savoir plus long..
    Oh ! Mon amie, tant félicités à la fois !
    - Mais comment se peut-il que tout ceci puisse arriver ?
    - Prenez me dit-on, vous le saurez un jour.
    .
    A vous aussi, je raconterai un jour ce bel anniversaire ! Ce soir mes yeux se fatiguent devant ce petit écran, mes pensées volent vers vous, elles vous imaginent devant votre fenêtre à lire le chemin de ma vie, aussi pour avoir autant de patience et d'attention, je veux ce soir vous faire un beau cadeau, à vous seule.

    Au delà des frontières où vit notre monde,
    Il est des voix graciles qui chuchotent tout bas.
    Elles nous content des histoires de grande importance
    Qui mèneront en nous de beaux et longs couloirs.

    Regardez en marchant le ciel qui accompagne
    Tous vos pas bien marqués sur cette bonne terre,
    Et pensez que là-haut, tout un monde en émoi
    Attend bien vos pensées afin de se distraire.

    Tendrement
    Georgy









    Ma chère amie,

    Bien des semaines sont encore passées, mes occupations emplissant mes journées, il est vrai que j'éprouve quelques difficultés à m'asseoir devant l'ordinateur. Je continue à recevoir de nombreuses voix de ce grand ciel, j'en suis même venue à me demander, si ce n'était pas moi, qui inventais tout cela.C'est quelquefois tellement surprenant ! Mais, me dit-on, il faut que je suive un apprentissage, car recevoir des voix n'est pas si apaisant que l'on veut bien le croire ! Quoi qu’en pensent les psychiatres, il faut être très équilibré.

    Alors maintenant que je vis la tête dans les étoiles, mais les deux pieds sur Terre, je leur demande : « Pourquoi Moi ? » La question reste sans réponse. On me donne parfois des indices, mais pas plus. Je crois que là, je vous perds un peu dans tous mes dire, il faut que j'apprenne à ordonner toutes mes idées, il y a tellement à écrire, que je ne sais par où commencer !

    Bien, revenons à ce premier évènement qui pour moi sera le plus beau souvenir de ma vie. Nous étions fin Avril, j'étais dès lors en contact direct avec tous ces amis du ciel, (je me refuse à dire âmes ou esprits, car pour moi, ils sont si présents que c'est un peu comme si je vivais au milieu d'eux). On me demanda gentiment si je voulais bien descendre en ville pour acheter une toile. Oui, j'ai oublié de vous dire, que cinq ans avant ma retraite, après m'être séparée d'un ami, je me suis mise à peindre. Une envie soudaine de me familiariser avec la peinture d'art. N'allez pas croire que du jour au lendemain je sois devenue un peintre chevronné ! Non, il m'a fallu d'abord patiemment recopier les grands, puis essayer de les modifier un peu, soit par la forme, soit par la couleur. J'ai aussi beaucoup quadrillé mes toiles afin de garder une bonne perspective et de bonnes proportions, c'est comme cela que l'on avance quand on ne prend pas de cours. Je ne pouvais le faire, je ne gagnais pas assez d'argent. Il faut vous dire que j'ai construit une petite villa tout près de Montpellier et les remboursements amputent fort mon salaire. Mais je suis heureuse, je ne me plains pas, je vis à la campagne dans un village que j'affectionne beaucoup.
    Je suis donc descendue en ville, et j'ai acheté une grande toile ainsi que des tubes de peinture et des couteaux tels qu'il m'était demandé. Jusqu'ici, je n'avais peint qu'au pinceau, le couteau me semblant difficile à manier, mais en fait, quand on y est habitué, c'est presque plus facile que le pinceau, le rendu est très différent et on peut jouer avec les dégradés de couleurs. Je revins donc chez moi, munie de tous ces achats.

    Après avoir déplié les paquets, mes amis me demandèrent de transformer mon bureau en atelier de peinture. Ils m'annoncèrent que j'allais beaucoup peindre dans les prochains mois. Avais-je une quelconque raison de douter de leurs paroles ? Non, c'est donc avec enthousiasme que je me mis à bouger les meubles et rouler le tapis. Je recouvris mon bureau d’une toile cirée afin de le préserver et rangeai tel qu’ils me l’indiquèrent mes tubes de peinture par couleur et ton dégradant. A l'aide de petites étiquettes, je numérotai mes couteaux ce qui permit de communiquer plus aisément..

    Les préparatifs terminés, je mis ma toile sur le chevalet. Je pris ensuite le tube de peinture blanche et suivant leurs instructions, je traçai en partant du centre, des rayons vers l'extérieur. Je ne savais pas du tout mon amie, où ils voulaient me mener. Ensuite, on me demanda de prendre un pinceau par le bout du manche et de laisser aller ma main sur la toile. Mes doigts emplis de leurs ondes, se mirent à tracer des traits. Les limites faites, je dus emplir la partie en jaune. Là, j'opérai toute seule. Puis, mon tube de peinture rouge bien en main, on me guida afin que je pose la peinture correctement selon leurs désirs. Je pris ensuite un couteau, ils me donnèrent le numéro et là, mes mains toujours emplies de leur énergie, j'écrasai l'épaisseur de la peinture. Toujours très curieuse de ce qui allait en sortir, je vis doucement apparaître sous mes yeux ébahis, une fleur. La plus belle fleur qu'il me soit permis d'admirer dans ce monde. Au milieu de mes larmes de bonheur que je ne pouvais plus contenir, j'entendis : « Bonne anniversaire ma chérie ». Oh ! Mon amie, je sais qu'il faudrait pouvoir vous faire écouter ce que j’entends pour que vous puissiez me croire, mais cela est impossible, alors je vous demande tout simplement avec grande humilité de me croire, de ne pas douter de ce très grand bonheur. Cette fleur, devant laquelle j’ai fondu en larmes, est pour moi une fleur divine. Elle trône dans ma salle à manger, face à ma fenêtre afin de toujours recevoir cette lumière envoyée par le soleil bienfaiteur. Je ne me lève pas un seul jour sans la regarder. Elle me suit dans mes expositions, trône sur le fond de scène de mes spectacles, je ne peux m'en séparer.

    Depuis ce grand bonheur, bien d'autres choses aussi belles me sont arrivées, mais il est tard, il est temps de nous quitter. Je reviendrai un peu plus tard, soyez-en certaine.

    Je vous embrasse.



    Ma chère amie


    Je pense que vous devez fébrilement attendre la suite de mon aventure, aussi c'est sans trop tarder que je viens vous en donner lecture.

    Proche maintenant de ce grand ciel, une « correspondance » s’est établie entre nous. Si je mets ce mot entre guillemets, c’est parce qu’au début, je recevais plus de signes et de dessins que de mots proprement dit. Ne comprenant pas toujours la signification de ceux-ci, j'ai donc établi par télépathie, car il préfère communiquer par la pensée plutôt qu’entendre le son de ma voix, un code qui nous permettrait de converser. Je leur proposai donc de faire un trait vers le haut pour une réponse positive et un vers le bas pour une négative. Répondant très vite à cette convention, je pus enregistrer mon premier enseignement: Ils nous entendent.

    Imaginez ma soif de savoir !

    Première question posée : Dieu existe-t-il ?
    Un grand trait vers le haut partit en flèche.
    Le voyez-vous ?
    Un trait vers le bas.
    L'entendez-vous ? Un trait vers le haut.
    A-t-il forme humaine ?
    Un trait vers le bas.
    Comment ressentez-vous sa présence ?
    Un cœur se dessina.

    Des lettres alors vinrent se tracer très lentement. Je lus : Papa. Je fondis en larmes, mon père me contactait, du moins, je le pris pour tel.
    Un autre mot, que je lus très difficilement, URGENT. Qu'est-ce qui était urgent ?
    Un dessin alors prit forme. Je tenais le crayon très légèrement, afin de laisser faire. Un corps humain se dessina, un corps de femme. Je posai alors la question ?
    Est-ce une maladie ?
    Un trait vers le haut. J'écrivis alors : cancer. Un trait vers le haut. Je m'affolai. Est-ce moi, qui couvais un cancer ? Je me mis alors à écrire toute une liste de prénoms qui me passait par la tête. Je sentis alors une force dans ma main, et le crayon descendit en traçant un trait qui s'arrêta en face de mon prénom.
    Mon coeur se mit alors à battre la chamade, un vent de panique s'empara de moi. J'arrêtai là cette correspondance tout en n'oubliant pas de remercier. Le merci se souligna.

    Sans tarder, le lendemain, je pris rendez-vous. Après une mammographie, on détecta une tumeur cancéreuse naissante. Je fis de multiples examens, et on m'opéra, le 9 Septembre. Ils m’avaient sauvée. Entre temps, une chose magnifique était arrivée. Alors que je regardais des photos que nous avions prises avec mon groupe de randonneurs, lors d'une visite aux châteaux cathares, mes premières voix se manifestèrent.

    On m'assura très vite, que mon cancer était très bénin, et que dans l'avenir je pourrais être tranquille de ce côté-là Pendant mes séances de rayons qui durèrent cinq semaines, mes voix me parlaient. C’étaient des voix apaisantes pleines de compassion et d'amour.

    Oh mais il se fait tard ! J’ai encore abusé de vos instants, pardonnez-moi, je suis une grande bavarde, nous reprendrons la suite un autre jour. Je vous embrasse. Je pense que maintenant je peux le faire. Je vous ouvre tellement ce beau jardin secret ! Oh vous verrez ! C’est un beau paradis.

    Bonne nuit chère, chère amie.



    Montpellier 12 Mai 2002


    Chère, chère amie,


    Je ressens beaucoup d'empressement à venir vous entretenir de mon histoire. Après bien des retours sur mon passé, mes émotions se sont sensibilisées aux image qui défilent dans ma tête. Je ne sais si ce sont mes lunettes qui m'aident à voir plus clair en moi ? Mais, j'ai acquis une force surprenante à vouloir toucher le ciel. Ne riez pas, très chère, ne riez pas !

    Munie d'un crayon et d'une feuille, j'ai essayé moi aussi ce qu'on appelle « l'écriture automatique » pour correspondre avec l' Au-delà.
    Il m'a fallu beaucoup de patience et d'amour ! J'étais devant ma feuille, le crayon bien serré entre mes doigts et je demandais à Dieu de bien vouloir me répondre. J'ai vécu là des moments de grandes émotions. Mes larmes coulaient à flots, mes yeux ne voyaient plus la feuille de papier devant moi, je ne priais pas, mais j’implorais avec grande ferveur : « Répondez-moi, faites-moi un signe, je sais que vous êtes là, que vous m’entourez » et puis... et puis ... le miracle s’accomplit. Au bout du troisième jour de persévérance et de demandes, alors qu'un froid intense se répandait en moi, mon crayon bougea, j’étais arrivée ! J’avais ouvert le canal dont beaucoup de médiums parlent. Dieu m’ouvrait son ciel. Ils vivaient ! Ils me répondaient ! Ma joie fut immense, je remerciais, remerciais et remerciais encore !
    Restée peut-être trop longtemps à les attendre, je fus frigorifiée et prise de tremblements. Je dus donc arrêter, mais j'étais très heureuse, très heureuse ! Devais-je le faire ? Pourquoi cet enchainement subit de faits qui m’a attirée tel un aimant vers eux ? Avais-je été la seule à l’avoir décidée ? Mais pourquoi maintenant ? Pourquoi à mes soixante ans ?

    Dans ma vie, bien que je sois laïque par ma profession, j'ai toujours cru à l' existence de cette autre vie, il était inconcevable pour moi, de penser qu'après tant d'années passées sur cette terre, notre corps réglé comme une montre, devenait poussière. Ce monde magnifique dans lequel nous vivons, cette nature qui semble avoir tout penser, ces paysages de rêves ! Non, tout cela ne pouvait être le fruit du hasard. Si tout avait commencé poussière, alors cette poussière était intelligence et création.

    Oh ! Mais il se fait tard, je vais devoir vous quitter. Je vous souhaite une bonne nuit. A très bientôt.


    Mes années yé-yéCommentaire de labelleeve (28/11/2008 12:09) :

    Kikou Djydjy! Me revoilà! Vois-tu, je suis de plus en plus déconcertée ... car c'est un genre de planchette "ou-ja" que tu as utilisée, non? Eh bien cette maudite planchette n'a apporté que des malheurs autrefois, dans mon foyer, hélas ... ou alors, nous n'avons pas été contactés par les mêmes personnes? Ou n'avons-nous pas compris ... mais être réveillée tous les jours à 3 heures du matin avec l'impression que quelqu'un m'étrangle, ça devient de la science-fiction. C'est pourtant ce que nous avons subi. Je te remercie de bien vouloir éclairer ma lanterne, car je ne vois pas bien comment tu peux recevoir des gens aussi bienveillants. Bonne journée, mon amie. A bientôt peut-être?

    http://labelleeve.vip-blog.com



     
     

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