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AU NOM DU CIEL
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AU NOM DU CIEL

VIP-Blog de djydjy
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  • Créé le : 06/06/2008 09:04
    Modifié : 20/12/2012 10:33

    Fille (67 ans)
    Origine : Sud de la France
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    COURRIER POUR DES INCONNUS

    07/06/2008 13:46

    COURRIER POUR DES INCONNUS



    Montpellier 27 Avril 2002


    Chère amie


    Vous allez vous demander si vous n'avez pas à faire à une revenante ! Vingt ans déjà se sont écoulés ! Je ne vous ai pas écrit plus souvent car ma vie n'avait aucun intérêt. Toujours les mêmes histoires d'amour déçues, des histoires auxquelles on croit et qui se finissent toujours en queue de poisson. Je ne sais vraiment pas du reste pourquoi cette expression, car pour moi, un poisson est tellement porteur d'avenir, du moins je le pensais ! Mais avec tous ces pollueurs de grandes vagues, on risque bien un jour de les compter sur le bout de nos doigts. Gardons tout de même l'espoir que les choses s'arrangeront !

    Eh bien voilà mon amie ! Ma vie ayant pris un virage que je qualifierais de féérique, je me dois de reprendre l'ordinateur (je ne dis plus la plume, c'est bien dépassé !) pour vous raconter ce conte de fée.

    En Mars 2002, j'ai subi une petite intervention chirurgicale qui m'a demandé trois semaines de convalescence, pendant lesquelles j'ai dû rester allongée bien tranquille durant vingt bonnes minutes chaque jour. Vous me connaissez assez, pour savoir combien il m'est pénible de ne pas bouger. Je n'ai pas changé depuis notre rencontre, je vais de ci, de là, surtout depuis que j'ai pris ma retraite. Eh ! Oui, chère amie, les meilleures
    choses ont une fin. Oh ! Cela n'a pas été de gaieté de cœur, mais j'atteignais mes soixante ans, il fallait bien laisser la place aux jeunes ! Et puis, dans le fond, n’avais-je pas envie de m'occuper un peu de moi ?

    C'est donc allongée dans un fauteuil derrière mes vitres, que tout a commencé. Cinq jours de repos cela devait être trop pour mon cerveau ! Je me suis mise à revivre ma vie déjà bien entamée, mais non pas dans les actes, non, à travers mes sentiments. Me comprenez vous bien amie ? J'ai pensé à mes parents. Pourquoi leur amour avait été si inexistant ? Pourquoi, avaient-ils préféré ma sœur et mon frère? Etc...etc... Pourquoi, je n'avais pas su dire plus souvent « Je t'aime » à mes enfants ? J'ai vécu cela comme si mon âme, mon égo me parlait. En fait un dialogue entre moi et moi, je crois que je pourrais appeler cela, comme ça.
    Mais il se fait tard, je dois peut-être vous déranger, je vais donc vous laisser à vos occupations, je sais qu'elles doivent être nombreuses surtout si vous avez tout comme moi des enfants ou des petits-enfants.

    A bientôt. Recevez toutes mes amitiés.


     

    Montpellier 10 Décembre 1981


    Chère amie


    Voilà bientôt un mois que le silence s'installe, peut-être avez-vous changé d'adresse ? J'avais mis la mienne au dos de mon histoire, mais le temps vous a peut-être manqué pour me faire réponse, ce n'est pas grave ! J'espère que mon courrier trouvera grande joie.

    Cette nuit, j'ai vécu quelque chose d'étrange. Vous me connaissez, dès que j'ai en moi un quelconque souci, il me faut en parler bien vite comme une pie. C'est d'autant plus facile aujourd'hui que j'ai trouvé belle langue alerte, afin de bien tout vous décrire.

    Figurez-vous que cette nuit, alors que je dormais profondément, j'ai entendu la sonnerie du téléphone. Rien d'anormal me direz-vous ! Nous sommes tellement sollicités ! Mais quand ici, je vous dirai que je n'ai pas de téléphone, vous comprendrez qu'il y a mystère ! Je me suis donc réveillée, me suis pincée pour m'assurer que ce rêve était bien réalité. C'est alors que dans ma tête, j'ai entendu « Je ne peux pas te dire qui parle, mais, qu'est-ce qui va t'arriver ma fille ! » Je suis restée coite. Surtout que dans cette voix, j'ai reconnu celle de ma mère, décédée il y a six mois. Inutile de vous dire combien ma nuit fut agitée, je n'ai pu retrouver le sommeil. La voix m'ayant paru bien affolée, devais-je m'attendre au pire ?

    Après bien des jours durant lesquelles j'ai retourné les idées les plus noires, je me suis dit qu'il fallait rayer cette histoire de ma mémoire. Je décidai d'effacer, comme sur un tableau noir, ces mots de grande angoisse et de ressentiments.
    Avez-vous eu de telles manifestations dans votre vie ? Pourriez-vous m'en parler ? Cela me donnerait grande confiance en ce que je vis. Mais je dois maintenant me préparer à vivre les événements de la journée. Mes élèves sont bien là, tout près de cette porte, à attendre le savoir que je dois leur donner. Je ne peux en ce cas, faire trop grand dialogue, car leur patience n'est pas de longue durée.

    page2


















     




    Courrier pour des inconnus est le livre qui retrace tout le vécu de ma médiumnité. Edité en 2004 et commercialisé à compte d'auteur, je vous en offre la lecture, vous qui me faites l'honneur de visiter mon blog. Ce livre que j'ai écrit sous forme de lettre s'adresse donc à chacun d'entre vous. Tous les jours donc, vous recevrez mon petit courrier. Bonne lecture


    Préface


    Chacun sur cette Terre, au détour d'un chemin, subit bien malgré lui une petite secousse. Les uns arriveront à la stabiliser tandis que d'autres s'entendront appeler au secours. J'ai eu dans mes années qui se sont écoulées, des amis, qu'il m'a fallu un jour épauler. Je ne rapporterai pas ici,l'objet de leurs déboires, ce serait bien pour eux manquer de courtoisie, mais je sais qu'ils sauront reconnaître leur histoire et admettre que pour eux, je fus une bougie.

    Les évènements me poussent à penser que du ciel, des âmes bien trop tristes, veulent croire au bonheur, aussi ont-elles passé dans ma simple petite tête, des ondes enchantées pour satisfaire leur coeur. Car comment expliquer ce contact soudain qui est venu frapper un jour à ma porte ! Est-ce cette langueur qui un jour m'habita, qui fit de leurs voix refuge dans mon corps ?

    Il est vrai que sur Terre, je ne fais que donner. Donner de ma présence, donner de mon écoute. Mais n'est-ce pas ici habitudes de chacun ? L'homme n'est pas toujours ce monstre dépravé qui alimente chaque jour les journaux de la ville ! Chacun dans sa nature aime à pouvoir aider celui qui dans sa vie a brisé la ramure. Mais ce don, dont chacun hérite à sa naissance, sert-il toujours aux hommes en grande équité ? Quand on voit que certains acceptent les bienfaits sans jamais ne donner un quelconque retour ! Comment peuvent-ils un jour espérer la lumière et avoir récompense pour leur coeur fermé ?

    En ce jour bienheureux où j'écris cette préface, je peux dire que le ciel m'a ouvert les chemins. Aussi, dois-je satisfaire ce monde qui réclame grande reconnaissance, auprès de nous, humains. Leurs demandes ? Je les ai faites miennes. Je promets à ces âmes de rassembler les hommes et leur dire en poèmes, que des voix les appellent, pour aller tous ensemble vers de nouvelles aurores, des lever de soleil vers la grande lumière.

    J'écrirai jour et nuit quand elles me parleront, car je sais que là-haut, elles languissent beaucoup de ces âmes qui ici, sur ce sol de France, les pleurent un moment, et les oublient un jour.
    .
    J'ai fait aussi, une grande promesse, à cette mère si bonne qui pleure encore son fils, son fils, qui cloué depuis trois millénaires, se promène sur des chaines suspendues à nos cous.
    Quelle mère ici-bas supporterait ce calvaire, voir dans tous les coins, objet de son tourment ? Alors si vous voulez voir sourire cette mère, changez toutes vos croix par des anneaux d'argent.


    Hasard ! Qui es-tu ?

    -Est-ce le hasard qui fait que vous lisez ces lignes ?
    Est-ce une anguille sous roche, ou un serpent malin
    Qui vous attire ici, dans ce tout petit coin ?

    Là-haut dans ce grand ciel où tout semble dicté,
    On ne peut que suivre la route bien tracée
    Par des petits lutins qui s'amusent d'en haut
    A faire sur cette Terre, une aire de rondos.

    Le hasard ! Qui est-il ?
    Un mot, une heure, une chanson
    Que l'on découvre un jour au détour d'un buisson ?
    Mais ce buisson, d'où vient-il ?
    A-t-il poussé cette nuit pendant que nous dormions ?
    Si ce n'est le hasard qui nous le fait trouver,
    Alors qui, dites-moi,
    Qui l'a ici placé ?

    Georgy Rod


    A mes amis d'ailleurs


    En Marche vers l'inconnu.



    Vous qui lisez ces premières lignes, trouverez peut-être mon sujet surprenant. Mais je me dois de l'écrire, car je ne peux le cacher plus longtemps. Je sais qu'il trouvera ici dans cette vie, grande contestation, mais si vos yeux peuvent le lire tel que je le reçois, je pourrais alors dire que ma mission brave loi.

     
    Montpellier 15 Novembre 1981


    Ma chère amie

    Je viens par la présente vous assurer de ma très bonne santé. Je suis toujours enseignante dans un cours moyen 2, et toujours ravie d'avoir embrassé cette carrière il y a déjà vingt ans. Que le temps passe vite ! Mariée, trois enfants...puis divorcée, je me retrouve toute seule après avoir bien cru refaire ma vie. Mais refait-on une vie ? Je ne le pense pas. Nous sommes là sur cette terre, et nous suivons tous notre chemin. Oh ! Ne croyez pas que je sois envahie de tristesse, non, j'ai pris le meilleur de mes histoires, et gardé en pleine allégresse les souvenirs dans ma mémoire. Et... la vie continue.




    Après avoir vécu pendant dix années dans une villa, je me trouve maintenant nichée dans un logement avec mes trois enfants. Je ne me plains pas, car je suis à cinq minutes de l' école, ce qui me permet de m'y rendre aisément. Les élèves deviennent de plus en plus turbulents, il faut les occuper constamment et rester vigilant. Je ne m'en sors pas trop mal. J'ai beaucoup de patience et avec mon sourire, j'essaie de les charmer afin qu'ils me disent toujours avec bonheur : « Maîtresse, on aime travailler. »

    Voilà mon amie, pour cette première rencontre j'ai tenu à donner des nouvelles du passé, j'espère que votre parcours n'est pas comme une montre sur laquelle les aiguilles n'arrêtent de tourner.
    Je souhaite vous revoir un jour, dans quelques mois, afin que nous évoquions ensemble nos souvenirs communs, nos espoirs les plus fous ! En attendant, entrez dans la ronde et goûtez avec moi ses parfums les plus doux.




    Commentaire de PdS (17/06/2008 14:08) :

    Salut djydjy j'ai juste survolé le 1ere texte et les suivant. Bravo pour ton travail; ecrire est un travail extraordinaire, pour soi dejà et pour les autres. Envisages-tu de soumettre tes textes à éditeurs? Mefi toi des comptes d'auteurs..


    Commentaire de claire005 (17/06/2008 21:47) :

    bonsoir j'ai lu toute la première histoire celle de ta petite enfance je reterai des heures chez toi a tout lire mais je vais esayer de venir chaque jour lire quelques articles car il y a tant a lire et a apprendre dans tes écrits en tout cas bravo pour ton travail et merci de partager tout cela avec nous bonne fin de soirée bisous Claire

    http://claire005.vipblog.com

    Mes années yé-yéCommentaire de labelleeve (28/11/2008 11:52) :

    Kikou Djydjy! Voilà, je suis à la 2ème page et de plus en plus intéressée. Tu as raison lorsque tu écris que cette croix que certain(e)s portent autour du cou, qui représente le fils de cette mère que l'on voudrait voir sourire, doit se transformer en anneaux d'argent. Personnellement, je n'ai jamais porté cette croix ... que je rejette d'une grande force. C'est comme si nous portions au cou un poignard avec lequel un proche aurait été assassiné! Je te remercie de nous faire partager "ta vie". Je dis également qu'on ne refait pas sa vie, on la continue avec quelqu"un d'autre, c'est tout! Comment peut-on refaire une vie? Si cela était faisable, je referais bien la mienne, et plusieurs fois, même, chaque fois que l'on se trompe, allez hop^!, on tourne la page, et on recommence. Bonne journée, mon amie, et amitié sincère.

    http://labelleeve.vip-blog.com



     
     

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