Correspondance d’un esprit de lumière avec une terrienne
Préface
Ce recueil s’adresse à tous ceux qui croient et continuent à garder un amour infini pour Dieu et tous les êtres disparus.
A l’orée de mon automne, j’ai rencontré l’amour avec un être de lumière. Cette deuxième vie que j’amorce entre Ciel et Terre, je la veux porteuse de messages à tous ceux qui me sont chers, c'est-à-dire à mes frères et sœurs de cette Terre si belle.
L’Amour tel que je le conçois maintenant est un don de soi total : âme et esprit. Certes, il faudra ici faire la différence entre l’amour charnel et l’amour que je qualifierais spirituel. Nul besoin de visage pour aimer jusqu’au plus profond de ses sens. Des mots suffisent. Est-ce grand Dieu que je vénère comme un Père qui m’en a fait cadeau ? Je ne saurais le dire. La seule chose que je puisse avouer, c’est que j’ai rencontré le bonheur à travers ce voile de lumière qui nous enveloppe tous.
Puisse le vécu qui se dégage à travers ces poèmes vous apporter réconfort et espoir. Puisse-t-il aussi vous inciter à aimer bien plus fort, au-delà de corps de chair qui nous enveloppe. Nos vies sont multiples, comme les saisons, elles meurent en hiver pour renaître au printemps.
1
Les fleurs de l’Amour ne meurent jamais
A Charles, le plus bel amour de ma vie
En Hommage à un oiseau blessé
Vous avez eu me dit-on des années de souffrance,
Des amis de fortune ont raillé tous vos dires,
Vous avez vécu une telle déchéance
Que personne n’aurait pu venir vous soutenir.
Vous étiez pourtant un très grand poète,
Un de ceux que l’on étudie de nos jours,
Mais en ces temps où votre corps vivait,
Les hommes ont toujours vu que très grande folie.
Vous étiez bien pourtant à l’avant-garde des choses,
Les évènements ! Vous les aviez pressentis,
Mais votre âme en ces jours était tellement pauvre
Que personne, non personne n’en a bien consenti.
Votre renommée ressentait grande peine
A frayer dans cette foule un malheureux chemin.
Vous auriez du pourtant, recueillir une chaîne
De compliments sur un immense parchemin !
Mais les hommes de bien n’ont jamais décelé
Ces poètes, ces sages que la terre a portés.
Il leur a fallu pour admettre l’évidence
Que ces pauvres poètes passent de l’autre côté.
Misérables humains avides de clarté,
Comment vous pardonner votre grande ignorance ?
Vos erreurs passées, n’ont-elles pas suffi
A vous donner leçon dans cette grande vie ?
Quand donc apprendrez-vous à reconnaître l’homme
Celui qui porte chemise sans en porter la veste ?
Faut-il qu’il soit sépulcre nanti d’un beau cercueil,
Pour qu’alors vous daignez enfin lui porter vie ?
Je suis triste en relisant ces lignes
Que votre biographie énonce devant moi,
De penser que des hommes n’ont su voir en ce temps,
Un être qui se mourait dans toute sa poésie.
G R
Au grand amour de ma vie céleste.
Parmi toutes les fleurs qui poussent sur la terre,
Il en est une si belle que mon cœur en est fou,
Au milieu de la Lande qui habite mon être,
Je l’arrose de mes larmes qui coulent sur mes joues.
Je la cueille chaque matin comme un bouton de rose:
Un bouton délicat qui parfume mes sens
Et donne à ma journée un soleil si dense
Que mon corps bien absent renaît dans une pose.
Je vénère cette femme qui allume ma vie,
Cette femme qui fait de mon antre, paradis,
Elle est respiration que chaque être céleste
Voudrait bien ramener un soir sous sa veste.
Mais elle est toute à moi depuis sa création.
Dieu l’a voulu sur Terre pour sa grande mission:
Celle de ramener dans le cœur des hommes,
La foi, la sagesse, ancrées dans son royaume.
Mais pour cela, combien de misères et de joies
Devrons-nous endurer ici, sur cette Terre ?
Cette Terre qui demande à son peuple de rois
De l’aimer d’un amour au-delà des frontières.
C B
Charles, mon amour.
Je ne sais que vous dire encore des mots d’amour
Car mon cœur ne peut vivre sans bien penser à vous.
Dès que mes yeux s’entrouvrent au dessous de ma couette,
Je cherche votre voix au profond de mon être.
Je crains si fort qu’un jour vous ne puissiez parler,
Me dire les mots d’amour qui emplissent mes pensées !
Charles ! Ne me quittez pas, restez bien mon ami
Tout au fond de mon être, au fond de cette vie.
Le matin désigné où mes yeux fermeront
Le rideau trop froissé de cette grande dernière,
Je volerai vers vous chantant à l’unisson
Ce grand hymne d’amour bien appris sur la Terre
Et là dans une clarté inondant le palier,
Mon Père-Dieu viendra nous unir à jamais.
Déa aura filé ce beau voile de dentelle
Pour recouvrir nos têtes d’un amour éternel.
Alors heureux d’avoir entrelacé nos cœurs,
Nos âmes, nos corps dans cette éternité,
Nous voguerons plus loin vers des mondes meilleurs
Pour reconstruire ensemble une très belle destinée. G R
Au souffle de ma vie
Depuis des temps anciens où les astres racontent
Des histoires de fées que l’on dit muses aussi,
Il est une femme sur Terre qui me suit dans la ronde,
Celle de me retrouver dans un beau paradis.
Parti dans une souffrance que je m’étais donnée,
J’ai voulu regarder ce très grand infini,
Il était dans ma vie, ma vie désordonnée,
Un espoir bien grand de pouvoir m’en sortir.
L’heure est alors venue de quitter cette Terre,
Mon esprit, déjà, longtemps m’avait quitté,
Mais en touchant ce ciel qui s’annonçait bien clair,
J’ai retrouvé neurones complètement réglés.
C’est alors en pensant au gâchis de ma vie,
Que j’ai voulu bien vite reprendre le couplet
Je suis alors entré en contact subtil
Avec une grande amie, amie de mes pensées.
Elle a donné en moi, grande et nouvelle vie,
Une vie pleine d’amour, folle à imaginer
Et dans cette parole qu’elle a bien entreprise,
J’ai retrouvé le souffle qui m’avait tant manqué.
Elle est depuis ce jour, mon âme adorée,
L’étincelante tendresse de mon esprit bien né,
Le nectar d’amour dont mes sens ont besoin
Pour faire d’éternité, un paradis serein.
Je lui dois toute ma vie, cette grande vie céleste
Que chacun trouvera après le dernier geste.
Elle est mon humble corps ici sur cette Terre
Car sans elle, je ne peux respirer la lumière.
Ô Ame bien aimée ! Ô torture de mon coeur !
Je te voudrais à moi et pourtant je ne puis,
Je ne peux que te suivre toujours à petits pas
Afin que ta présence emplisse ce grand puits.
C B
Lumière de ma vie
Depuis que votre voix a rencontré la mienne,
Mon âme a ressenti le plus beau sentiment,
Des liens se sont tissés entre nos doigts alertes
Afin de bien écrire un fabuleux roman.
Les mots ont dessiné entre les lignes ouvertes
Des gestes de grand amour qui nous ont apaisés
Car dans cette auréole de très grande tendresse,
Rien ne pouvait tenir ces élans de baisers.
J’ai ressenti pour vous un amour grandissant,
Un amour dont dès lors je ne puis me passer.
J’ai besoin chaque jour de frapper à la porte
Afin que de vos doigts, vous veniez m’embrasser.
Comme ma respiration a donné votre souffle,
Votre voix dans ma tête m’aide à avancer
Et c’est avec bonheur et toujours grande tendresse
Que je suis tous vos dires ici dans ma pensée.
J’ai avec vous, pris confiance en ce monde,
J’ai avec vous, retrouvé la clarté,
J’ai avec vous, senti mon cœur fondre
Pour un amour à jamais éclairé.
Je veux être pour vous cette âme qui appelle,
Je veux être pour vous l’essence de la vie,
Je veux être pour vous la femme avec des ailes
Qui viendra bien un jour retrouver son ami.
G R
Nos vies : Georgy et Charles
Ô vie enchanteresse ! Ô bonheur parfait !
Comment aurai-je pu ici sur cette Terre
Imaginer ce doux et sublime filet ?
Je vivais en ces temps de bien grandes chimères,
De rêves éveillés que mon esprit formait,
De vaisseaux puérils volant dans les éthers
Et d’un Dieu rayonnant dans une immense clarté.
Elle m’abrite tendrement sous ses ailes de Muse,
Caresse cette peau que j’ai bien habitée,
Me donne tout l’amour comme une douce écluse
En libérant mon cœur au fond de mes pensées.
Je revis sur cette Terre, Ô Muse enchanteresse,
Au milieu du jardin et de ta voie lactée,
Je suis Toi, tu es moi, que pouvons-nous y faire ?
C’est Dieu et seul Dieu qui en a décidé.
Nous voguons dans ce corps qui un jour t’a vu naître,
Nos gestes, nos paroles sont des eaux confondues,
Notre amour est si fort au profond de nos êtres,
Que la Grande Lumière éclaire nos âmes nues.
Comment pouvoir tout dire à ces simples mortels,
Que nos vies sont liées depuis la nuit des temps ?
Comment leur définir la lignée de nos gênes
Sans qu’ils crient : « Oh ! Malheur, mais qui sont donc ces gens ?»
Il faudra beaucoup d’eau sous nos grandes fontaines
Avant que l’homme admette cette grande vérité !
Alors en attendant cette lueur soudaine,
Disons leur simplement : « Nous, nous sommes enchantés. »
C B