Notre vie dans l’au-delà. Par Raymonde :un esprit féminin
Aujourd’hui, alors que je faisais la vaisselle avec l’une de mes amies du ciel, une conversation s’est installée. Je lui demandais, si cela ne la dérangeait pas d’être toujours obligée de m’aider. Je rapporte donc ici notre conversation que je trouve édifiante pour tous ceux qui veulent savoir ce qui se passera plus tard.
- D’abord ma chérie, il faut que tu saches que notre vie ici est multiple.
- -Comment ? Explique-moi.
- -Sur terre, vous avez une vie. En tous cas celle que vous vivez pendant un certain temps. Ici, il n’en est pas de même. Dans une vie, nous en avons plusieurs et c’est nous qui choisissons la durée de chacune. Avant d’être avec toi et de te suivre dans ton quotidien, j’étais avec une autre humaine dans une autre famille. La différence, c’est qu’elle ne le savait pas. Comment dire à ces personnes que lorsqu’elle « touille » leur soupe, je suis dans leur main. C’est difficile ! Mais voilà comment ça se passe. Nous avons ici, un « temps » qui n’est plus compté. Te dire exactement combien de jours j’ai aidé cette dame, je ne saurais le dire. Je l’ai aidé jusqu’à ce que je me sente inutile. Je suis donc allée ailleurs, dans une autre famille, dans un autre pays, là où je sentais que ma présence était bénéfique.
- Tous les esprits font-ils comme toi ?
- Oui, mais, il y en a qui se contente de profiter de la bonne vie de certains terriens. Ce sont souvent des âmes jeunes qui n’ont pas encore compris que l’essentiel ici, n’est pas dans le confort mais dans l’élévation.
Dieu nous récompense. Plus on fait le bien et plus notre lumière s’intensifie. Cela nous donne des pouvoirs plus grands. Tu dois savoir qu’être de l’autre côté ne veut pas dire devenir « un saint » pas du tout. Ici, pas de prières ! Des actes nous sont demandés, et crois-moi pour celui qui veut blanchir son âme, il y a de quoi faire. Surtout en ce moment où nous vivons une transition.
- -Justement, peux-tu me parler de cette transition ?
- -Je peux te dire que ce que tu dois savoir et par là tous tes lecteurs. Nous ne voulons affoler personne, la vie est ce qu’elle est. Et pour épurer la race humaine, il n’y a qu’une solution, revenir dans cette dimension afin de réapprendre ce que nous devons faire et comment nous devons nous comporter sur terre. Donc bien sûr, les êtres quittent la terre. Quelquefois dans de bonnes conditions, quelquefois d’une façon dramatique, mais il ne faut pas les plaindre. On a toujours dit « ce sont ceux qui partent qui sont les plus heureux » Très vrai ! Tous leurs tracas sont terminés. Tracas inventés par l’homme. Et quand ils découvrent ce monde qu’ils avaient oublié par leur passage sur terre, ils retrouvent toute leur sérénité. Les souffrances qu’ils ont alors, ce sont celles de voir leur famille se lamenter sur leur sort. C’est pourquoi ce message doit être colporté au plus grand nombre d’entre vous : Ne pleurez pas vos chers disparus, ils sont heureux. Un bonheur que vous connaitrez à votre tour.
- -Mais pourquoi Amie, quelquefois, quand je pense à ma mère ou à mon père, j’ai des larmes qui coulent. On me dit toujours que c’est eux qui pleurent à travers moi. Cela veut dire donc qu’ils ne sont pas si heureux que tu le dis ?
- Oui, ma chérie, ils sont heureux, mais pour eux, c’est la seule façon de te dire qu’ils regrettent ce qu’ils t’ont fait vivre. Ces larmes pour toi, doivent être prises pour des larmes de bonheur. Car Vous avez le bonheur de communiquer par ce biais. Tout le monde n’a pas ta chance, non, je dirai ton pouvoir car ton être a su ouvrir ce canal qui t’a fait découvrir notre monde.
- Est-ce Dieu qui décide de cette médiumnité que certains acquièrent.
- Oui, ma chérie. Dieu est en nous, il fait partie de nous, c’est une grande énergie. Et c’est lui qui selon les vies que tu as déjà vécues sur terre ou dans l’au-delà donne ce don. Mais aussi je dirai, si on se rapporte au jour où cette porte s’est ouverte, c’est ton obstination, ta patience et ton amour qui t’ont faite éclore dans ce monde. Comme un petit poussin dans son œuf, tu as tapé très fort sur la coquille et celle-ci s’est brisée. Ta seule pensée de ce jour, était de connaître la raison de ce manque d’amour que tu avais vécu dans ta jeunesse. Maintenant ma chérie, tu l’as ta réponse. Tu as su pardonner et retrouver la paix dans ton cœur.
- Merci amie pour ces beaux messages que tu as passé à tous mes lecteurs à travers moi. Je t’invite comme d’habitude à boire notre bon thé et à rejoindre PERE sous l’arbre.