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AU NOM DU CIEL
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AU NOM DU CIEL

VIP-Blog de djydjy
  • 571 articles publiés
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  • Créé le : 06/06/2008 09:04
    Modifié : 20/12/2012 10:33

    Fille (67 ans)
    Origine : Sud de la France
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    Cybele et son amie la Terre

    01/10/2008 10:48

    Cybele et son amie la Terre


    2     Le retour de l’oiseau

     

     

          Amandine et Grand-père se tiennent au coin de la cheminée. Maman, à l’étage, baigne bébé. Quant à Grand-mère, elle prépare dans la cuisine la pâte pour faire des beignets que la famille dégustera demain, au petit-déjeuner.

     

           « Grand-père, dit Amandine, j’ai fini mes devoirs et appris mes leçons. Ne voudrais-tu pas continuer l’histoire de ce grand oiseau blanc ? »

     

    -        Si tu veux ma chérie, le dîner n’est pas prêt, nous avons bien le temps !

     

     

     

           Donc l’oiseau blanc ayant quitté la Terre au bout de trente soleils, rejoint l’Univers. Très heureux du retour de sa tendre amie, l’oiseau aux ailes d’or illumine le ciel de milliards d’étoiles.

     

    « Tu as tenu ta promesse, lui dit-il, alors pour te récompenser, je t’offre un petit anneau d’or, gage de mon amour. Cet anneau vois-tu, a deux pouvoirs :

     

         Passé autour du bec, il te permettra d’observer sans jamais te faire voir.

        Glissé à la patte, tu voyageras au-delà des frontières sans avoir une quelconque inquiétude de te perdre, car il sera toujours relié à moi ».Acceptes-tu mon présent ?

     

    -Oui, Oiseau d’or, s’il m’est permis de surveiller mon enfant, alors je passerai cet anneau autour de mon bec. Mais, pour aujourd’hui, j’aimerais avec toi visiter l’Univers. Elle enfile l’anneau à sa patte et sitôt fait, ils prennent tous deux grande vitesse.

    Devant eux s’étend un espace infini.

     

    -Veux-tu voir les mondes au-delà de cette sphère ? Demanda l’oiseau d’or à sa belle amie.

     

    -Si cela te plaît, je veux bien.

     

    -Alors suis bien mes ailes, je t’ouvre le chemin.

     

    Regarde douce amie

    Comme mon cœur t’aime,

    Il ouvre pour toi seule

    Les portes de l’inconnu,

    Il fait chanter les ondes

    D’une musique suprême

    Pour que ta vie ici

    Soit un beau paradis.

     

    L’oiseau au bec doré aperçoit alors des montagnes, des rivières, des paysages de rêve qu’elle ne connaît pas.

     

    « Bel oiseau ! Bel oiseau ! Crie-t-elle, est-ce que la Terre de CYBELE est merveilleuse comme cela ? »

     

    « Oui dit le grand oiseau, il y a des montages, océans et grandes plaines, des rivières, des vallées, déserts et glaciers, il y a aussi des grands espaces verts tout pleins de grands oiseaux et mammifères aussi. Dans les coins bien cachés entre les roches vertes, des cascades coulent sans jamais s’arrêter, car les pluies donnent à cette Terre si belle de grands réservoirs d’eau pour les alimenter. »

     

    « Oh Bel oiseau, dit la femelle, CYBELE est heureuse, je peux me reposer. J’ouvrirai bien souvent mes deux grandes ailes pour aller vers ce monde sans jamais le toucher. »

     

    -Grand-père, cela doit être dur de ne plus voir son enfant ?

     

    -Eh oui, ma petite chérie, et sur Terre cela arrive bien souvent ! Mais écoute la suite.

     

           Plusieurs années passèrent, l’oiseau au bec doré passait des soleils heureux, mais au fond de son cœur, elle entendait CYBELE, elle voulait la revoir, l’embrasser, lui parler, elle voulait savoir ce qu’elle devenait. Alors sans réfléchir à toutes les conséquences, elle allie les pouvoirs du petit anneau d’or.

    « A la patte d’abord, je volerai vers elle, puis au bec ensuite, je la verrai passer, je remettrai alors mon anneau à la patte et ainsi bien près d’elle, je pourrai lui parler. » Ce raisonnement lui semblant bien correct, elle s’exécute. Et c’est ainsi qu’elle se retrouve sur la Terre.

     

    -Ah, Grand-père, j’aime mieux cela !

     

    « CYBELE ! CYBELE, mon amour de la Terre, je ne pouvais rester plus longtemps sans te voir, mon cœur était si triste à ne savoir quoi faire pour te dire je t’aime, je t’aime, de vive voix. »

     

           L’aurore se levait, CYBELE très émue, fait offrande à sa mère d’une goutte de rosée. L’oiseau la prend tout au bout de son bec et rend à CYBELE un énorme baiser.

     

    « Ma petite déesse, ma perle adorée dit la maman oiseau, comment ne pas reprendre le chemin vers cette éternité ? Je veux rester ici, près des arbres et des fleurs, je veux porter tes graines sous d’autres horizons ! »

     

    « Maman ! Dit CYBELE, cela est dangereux, car avec tes grandes ailes, tu ne pourras plus rejoindre ton Bel oiseau ! »

     

    -Mais Grand-père, pourquoi a-t-elle dit cela ? Les oiseaux, ça peut toujours voler !

     

    -Pas toujours ma chérie. Si leurs ailes se brisent, ils sont bien condamnés à l’immobilité. Je crois que CYBELE craignait pour sa maman, elle avait peur qu’elle se fatigue et vieillisse avec le temps ! Mais… écoute bien !

     

    -Tant pis, tant pis ! Dit l’oiseau au bec doré, je porterai les graines jusqu’à épuisement, pour que toi ma CYBELE, tu renaisses au printemps.

     

           L’oiseau au bec doré reste donc sur la Terre et sème bien des graines sur toutes les contrées. Puis un jour, fatigué de porter ses deux ailes, il se couche sur l’herbe que la nuit recouvrait.

     

    « Tant pis dit-il si les oiseaux ne retrouvent pas leurs ailes, tant pis si leurs chants s’arrêtent un beau matin, moi je sais que CYBELE renaîtra sur la Terre pour que d’autres oiseaux enchantent ses matins. »

     

    -Grand-père, je ne comprends pas !

     

    -Tu sais ma chérie que lorsque l’oiseau meurt, s’il n’a pas laissé derrière lui de petits oisillons, c’est toute la famille qui disparaît. La nature, elle, elle sème toujours des graines. Quelquefois, une plante que tu croyais morte, se met à repousser à la saison du printemps.

     

    - C’est vrai Grand-père ! Maman voulait jeter son Artémis, elle croyait que les fortes gelées de l’hiver « l’avaient mouru. »

     

    -Oh ma chérie ! Quel est ce français ?

     

    -Tu n’as pas compris Grand-père ?

     

    -Oui, oui, ma chérie, mais on dit : « l’avaient brûlé ».

     

    -Pourquoi Grand-père, il n’y avait pas de feu !

     

    -Non, bien sûr ma chérie, mais le grand froid comme le soleil peuvent brûler les plantes !

     

    -Ah !

     

           Alors qu’Amandine demeurait perplexe, elle entend  maman l’appeler: 

    « Amandine ! Amandine ! Viens te doucher ! »

    Obéissante, la fillette fait un bisou sur la joue de Grand-père et monte l’escalier.

     

           A vingt heures, quand le repas fut prêt, maman, papa, grand-père, grand-mère et Amandine prirent place autour de la table. Un succulent potage fumant les attendait, suivi d’un gratin dauphinois et d’une bonne mousse au chocolat que Grand-mère avait préparée.

     

    « Grand-père dit Amandine, dépêche-toi car avant de m’endormir, j’aimerais bien connaître la fin de l’histoire !

     

    -D’accord ma chérie, je vais prendre une douche et te rejoins dans la chambre. Mais pas trop longtemps ! Tu sais que les enfants ont besoin de sommeil pour être toujours en forme et bien suivre les leçons !

     

    -Oui, Grand-père, pas trop longtemps, promis !

     

     


     





     
     

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