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AU NOM DU CIEL
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AU NOM DU CIEL

VIP-Blog de djydjy
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  • Créé le : 06/06/2008 09:04
    Modifié : 20/12/2012 10:33

    Fille (67 ans)
    Origine : Sud de la France
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    Cybèle et son amie la terre

    04/10/2008 10:51

    Cybèle et son amie la terre


     

    4 L’arbre

     

     

          

    Le lendemain, alors qu’une odeur de beignets emplissait la maison, Amandine descend de sa chambre en chantant :

     

    «  Arbres, taillis et fleurs

    Où êtes-vous mes sœurs ?

    Arbres, taillis et fleurs,

    Où êtes-vous mes sœurs ? »

     

    Apparemment, elle n’avait retenu que les deux premières phrases avant de s’endormir.

     

    -Bonjour tout le monde ! Elle courut vers sa grand-mère et l’embrassa. Hum ! Grand-mère, j’ai faim ! Vite, vite, je veux bien manger avant d’aller à l’école : mon bol de lait, mon jus de fruits et tes délicieux beignets. Merci Grand-mère.

     

    « Tu restes à la cantine ma chérie ? » Demande maman.

     

    -Non, non, Grand-père vient me chercher.

     

    -D’accord ! Sois prudente avec ton vélo !

     

    -Pas de souci maman, je suis le trottoir et reste bien à droite.

     

    Le petit déjeuner avalé, Amandine part à l’école. Depuis peu, ses parents lui ont donné la permission de se déplacer en vélo. Il faut dire qu’elle habite un petit village où la circulation n’est pas dense.

     

           Il était 11 heures trente, quand Grand-père vint chercher Amandine à l’école. Lui aussi avait une bicyclette. C’est donc ensemble, l’un derrière l’autre qu’ils rejoignirent la maison où Grand-mère les attendait avec un bon repas. Dès que celui-ci fut terminé, Amandine alla vite se brosser les dents et revint vers son Grand-père. Oh ! Celui-ci compris très vite la cause de cet empressement.

    « Je parie dit-il que ma petite chérie a hâte de connaître la suite de mon histoire ! »

    Oh oui, Grand-père, s’il te plaît !

     

    -Bien, alors va vite me chercher un bon petit café à la cuisine et je te raconte la suite. Mais tu sais, ce ne sera qu’un petit morceau car il te faut retourner à l’école !

    D’ac ! d’ac ! Grand-père.

     

     

     

           CYBELE vivait donc au sommet de l’île, perchée dans son arbre. Elle continuait toutes les nuits à chanter. La terre étant bien grande, les rochers très abrupts, elle ne cessait le jour, de courir les sentiers afin  de vérifier si tout était parfait.

     En bas sur la plage, toujours au grand soleil, les pattes dans le sable et les yeux vers la mer, Scarabée s’ennuyait.

    « Oh ! Se disait-il, que pourrais-je bien faire pour raccourcir le temps de ces longues années ? Voilà bien longtemps que je cours sur cette plage, sur ce fin sable blanc qui me chauffe les pattes et je ne trouve rien pour bien me divertir ! Le soleil est si chaud, qu’il me faut m’enfouir sous tous ces petits grains pour trouver la fraîcheur et en faire mes matins. Oh, la, la ! Mais pourquoi ne puis-je aller sur ces terres lointaines, là où les gens s’amusent et rient bien à la fois ? »

     Et c’est un soir, en se plaignant à la Lune bien pleine, qu’il plongea dans ses rêves sous sa belle carapace.

     

    Pendant que son sommeil prenait grande profondeur, un tronc d’arbre, bercé par les vagues et le souffle du vent, apparut sous un rayon de Lune. Il arrivait d’un pays situé  de l’autre côté de la mer où toute une équipe d’hommes avait saccagé une forêt pour construire des maisons. La terre ayant été malmenée pendant cet ouvrage, un arbre était tombé au sol en gardant ses racines.

     

    Le soir, à la tombée de la nuit, la mer bien capricieuse qui avait gardé son calme tout au long de la journée, gonfla si fort ses eaux, qu’une grosse vague vint prendre le tronc dans son plus beau rouleau.

     

    Ballotté comme un vulgaire brin de paille, Tronc d’arbre dut se battre contre les éléments. Son voyage dura deux très longues semaines. Le soleil, le vent, la pluie l’ayant quelque peu fatigué, il se laissa bercer par la douceur des vagues.

    « Ah, disait-il : Quand pourrai-je me poser ? Quand pourrai-je retrouver le sol et toute ma quiétude ? Je ne suis pas fait pour de si longs voyages ! Je veux me redresser et trouver mes racines ! »

           C’est donc au milieu de ces fervents souhaits, qu’il accoste sur l’île où Scarabée dormait. Bien las, il reste affalé comme un vulgaire bois mort.

     

    La nuit est encore au milieu de sa course et aucun bruit n’égaye l’atmosphère, si ce n’est la douce chanson des vagues qui berce les étoiles de mer.

     

    Mais alors que Tronc d’arbre dort, on voit apparaître sur la ligne d’horizon une lumière orange. Très faible au début, elle prend si belle ampleur qu’au bout d’un court instant, le ciel s’illumine. Est-ce cette lumière qui fut cause du réveil de Scarabée ? Toujours est-il, que le sable bougea, et telle une petite pelleteuse, notre ami Scarabée, les pattes engourdies fit son apparition au milieu de la plage.

     Les vagues ayant perdu de leur intensité, Scarabée s’approche pour laver ses petites pattes. Mais alors que la vague doucement le ramène sur le sable mouillé, il heurte de sa tête notre fameux tronc d’arbre. Tout d’abord il croit voir un énorme bateau, car étant de si petite taille, ce tronc lui semble être géant. Il se met alors à en faire le tour.

     

    «  Mais qui vient ici me poser grande barrière dit-il ? » Et alors que sa colère monte, Tronc d’arbre ouvre les yeux. 

     

    «  Mais qui me gratte les puces de si bon matin ? Dit Tronc d’arbre. Je croyais avoir pourtant pris un long et frais grand bain ? Mais… Mais… Qui est cet habitant à la robe dorée ? »

     

    Entendant tous ces mots, Scarabée s’arrête. Faisant grande marche arrière, il escalade la coque de ce joli bateau.

    « Tiens, dit-il, je ne vois pas le capitaine, où peut-il bien se cacher ? » C’est alors que reprenant sa course, cette fois sur le dos du tronc, il arrive près d’un nœud.

     

           « Grand Dieu ! Dit Scarabée, tu as perdu ton ancre ? Mais comment se fait-il que tu n’aies plus ta casquette ? »

     

           « Les hommes me l’ont prise répondu l’arbre triste, et je ne sais comment aller la rechercher ? »

     

           -C’est quoi sa casquette Grand-père ?

     

           -Le feuillage ma chérie !

     

           « Ecoute répondit le Scarabée, toi, tu es fort mais tu ne peux bouger, moi, je suis bien petit mais j’aime à trottiner, alors, nous allons essayer de trouver une solution à ton problème.

    Tout d’abord dit-il, il nous faut réfléchir.

    Te porter ? Il n’en est pas question.

    Te tirer ? Je ne pourrais le faire.

     Voyons, voyons… Je vois ici de belles antennes, ne pourrais-je les prendre sous mes petits crochets ? »

     

    -Ce ne sont pas des antennes Petit, ce sont mes pieds, mes racines si tu préfères, et c’est grâce à ces racines que je retrouverai ma casquette.

     

    -Mais dis donc beau tronc, si je t’aide, me la prêteras-tu ta casquette pour abriter mes jours trop ensoleillés ?

     

    -Certainement ami, je pourrais t’abriter de la pluie, du soleil et même te nourrir si tu le veux bien !

     

    -Bien, alors, il faut que je creuse ma pauvre cervelle pour arriver à te satisfaire.

     

    Le Scarabée prend alors sa tête entre les pattes et se met à réfléchir. Puis au bout d’un moment il s’écrie : «  Je crois que j’ai la solution. Veux-tu m’attendre ici ? Il faut que j’aille rendre visite à quelqu’un. »

    Prenant un grand courage et un bon entrain car il le sait, la route sera longue, il se met à gravir un énorme rocher. Le soleil étant presque au zénith, il sent sur sa carapace une grosse brûlure, mais voulant faire plaisir à son nouvel ami qui a su par sa présence amener dans sa vie un projet d’avenir, il grimpe sans se plaindre. Après quatre bonnes heures de marche, il arrive chez son amie CYBELE. Celle-ci l’avait souvent invité mais il préférait les plages et le bon air marin à cet endroit de grande fraîcheur. Après des retrouvailles pleines de grande tendresse, Scarabée parle à CYBELE de son ami Tronc d’arbre. CYBELE écoute l’histoire avec grand intérêt puis, quittant son fauteuil, elle va chercher dans un bocal une petite graine.

    « Ecoute bien ! Dit-elle à Scarabée et fais bien ce que je te dis. » Elle explique alors à son ami la façon dont il devra procéder pour sauver Tronc d’arbre.

     

    La nuit commençant à tomber, Scarabée met la petite graine entre ses pattes et prend congé. Tout doucement, ne voulant pas perdre son bien précieux, il redescend vers la mer.

     Alors qu’il sort d’un taillis, il voit une lueur bleutée. Il stoppe sa marche et se dirige vers elle. Quelle n’est pas sa surprise de découvrir une jolie Scarabée !

    Les étoiles scintillant dans le ciel, la Lune penchant sa mine réjouie vers les deux tourtereaux, il n’en faut pas plus pour que Scarabée tombe amoureux. 

    «  Bah ! Dit-il, Tronc d’arbre peut bien attendre un peu, cette jolie Scarabée est ma récompense ! Je sais que l’amour est toujours pardonné, Tronc d’arbre ne m’en voudra pas. » Et il reste tout le restant de la nuit avec sa dulcinée.

     

           -Sa dulcinée Grand-père, c’est sa chérie ?

     

    - Oui mon lapin.

     

           Le lendemain, alors que la grande lumière orange fait son apparition à l’horizon, Scarabée reprend son chemin et arrive sur la plage où son ami impatient l’attend.

     

           -Alors, dit celui-ci, tu as la solution ?

     

    -        Oui, s’écrie Scarabée, tu es sauvé ! Et alors qu’il lève sa patte pour en faire tomber la graine, celle-ci a disparu.

    -         

    « Oh ! CYBELE, dit-il, qu’ai-je fait ? J’ai perdu la graine ! » Il crie si fort, si fort, que CYBELE qui se trouve pas très loin de la plage l’entend.

     

    « Point du tout Ami, point du tout, tu ne l’as pas perdue ! Mais tu sais que, pour que les graines poussent, il faut beaucoup d’amour et tu en as donné ! Retourne d’où tu viens et tu verras. »

    Scarabée, laissant alors Tronc d’arbre sur la plage, trottine jusqu’au taillis et là, que voit-il ? Un arbre magnifique au feuillage luxuriant qui se tient debout. Faisant le tour de l’arbre, un détail l’attire : sur le tronc, un nœud comme celui de son ami. Il rassemble alors toutes ses forces et repart à grande vitesse vers la plage. Personne ! Plus rien ! Plus d’ami ! Plus de Tronc d’arbre ! Il scrute alors la mer du plus loin que ses yeux peuvent le lui permettre, mais rien, rien ne vient arrêter son regard. Son cœur alors se serre.

     

    « Pardon Ami ! Pardon ! dit-il, j’ai manqué à mon devoir ! » Et bien triste, il refait demi tour.

     

    Quand il arrive au pied de l’arbre, une grande feuille verte y est déposée. Sur toutes ses nervures des lettres sont gravées :

     

                                           Tu es bien petit,

    Mais ton cœur est grand.

    Tu m’as redonné vie

    Comme naissent les enfants.

    De cette petite graine

    Que tu as su semer (avec amour)

    Est sorti de la Terre,

    Un arbre enraciné,

    Il deviendra bien grand

    Ici dans la nature

    Car CYBELE veillera

    A interdire sciure.

    Oxygène et ombrage

    Ici je donnerai

    Afin que de mes jours

    Tu puisses te rappeler.

     

     Ton ami : Tronc d’arbre

     

     

                   -Il est mort Grand-père ?

     

                 - Peut-être ma chérie, mais il a laissé son souvenir. C’est un peu comme les êtres humains, quand certains d’entre-eux partent, les autres ne les oublient pas.

     

    Allez ! Allez ! Pas de pensées tristes, il faut aller à l’école !

     

                 - Tu sais Grand-père, le grand chêne à côté de l’école, c’est peut-être Tronc d’arbre ?

     

                  - Qui sait ma chérie, peut-être bien !

     

     

     

     

     

     



    Commentaire de sophy (04/10/2008 17:18) :

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    Coucou Djydjy

    je te souhaite un Merveilleux Week end

    Rempli d'Amour et de Joie

     

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