III
Les lois de la Nature
Vaste sujet quand on pense à ce qu’était la nature il y a des millénaires et ce qu’elle est devenue de nos jours.
Ô ma Terre toi, si belle
Toi que Dieu, amant de la Nature, avait dessiné de ses doigts ! Que reste-t-il de ces beaux pâturages, de ces étendues vertes où l’oiseau se cachait ? Qu’en est-il de ces mers où par vents et marées, les hommes remplissaient toujours plus belles nasses ? Dame Nature, toi en qui tout chantait, recueillerons-nous dès lors que larmes de tristesse ? Ton maître de là-haut réclame réparations de tous ces méfaits portés sur cette Terre. Nous sommes là, bien désolés de voir brûler toutes tes belles forêts. L’argent mène toujours ce monde, promoteurs, constructeurs, n’en ont-ils pas assez des espaces déjà bien entamés ? Nous savons qu’ici la colère gronde, nous savons que Nature reprendra tous ses droits car de ce bel amour bafoué par les hommes naîtra un jour, indéniable combat.
Dans ce monde lointain où Eau était maitresse, les animaux savaient en tirer leur pitance. Ils avaient la pluie et le soleil comme maîtres et savaient conserver leurs graines en abondance. Mais l’homme est arrivé en pillant la nature, il s’est mis à détruire ce joyau tant aimé. Comme de ces actes, ils ne pouvaient tirer gros bénéfices, il a inventé les armes pour mieux tuer. C’est alors que Nature s’est encore engourdie dans des failles si profondes où ne poussent que racines. Les arbres dénudés, les rivières bien grises, les hommes ont alors encombré les chemins et là, en inventant multiples religions, ils ont encore bâti très grandes constructions sans se demander si Dieu dans sa candeur permettait ces rouages. Mais que leur importait à ces hommes sans vergogne, ils avaient maintenant leurs sanctuaires d’idoles. Alors pour ces idoles, il a encore fallu tuer : hommes femmes enfants, pour se faire respecter. Mais où va-t-on dans ce monde d’athées ? Savent-ils bien que seul Dieu en est le Maître, et de LUI seul dépend décisions ? Mais qu’en reste-t-il de ce Dieu dans leur tête ? Un petit Père bien sage et bien conciliant.
Ah ! Humains, garnissez vos gamelles (on notera le vocabulaire du siècle dernier) car de courir ainsi derrière votre perte, un jour viendra où elle devancera vos pas égarés par tant de misère. Vous vous croyez bien à l’abri dans vos petites maisons, vos petits paradis. Rien ! Dites-vous ne pourra nous arriver. Vous avez vos alarmes et vos gros cadenas, mais vous pourrez fermer ici toutes vos maisons, quand souffle le cyclone, les eaux empotent en mer, oreillers et fortune. Ainsi racontera notre Dame Nature dans son dernier couplet des Droits de la Nature. Elle se rappellera à vos bons souvenirs, vous, qui l’avez déviée et souvent maltraitée, elle vous montrera comment trouver son lit. Peut-être que ce jour, vous l’ayant annoncé, vous ne penserez plus météo déréglée. Peut-être que vos têtes, vos esprits non pensants, se diront ce jour là :
« Mais Dieu a-t-il raison ?
Existe-t-il ?
Est-ce LUI le Maître et nous simples valets ?
Mais ce jour là amis, serez-vous toujours là, pour le constater ? Où serez-vous enfouis sous des gravas de pierres, ces mêmes pierres que vous avez scellées pour bien vous protéger !
Vous avez toujours ri de toutes les prophéties, vous avez empoisonné Platon en son temps, vous avez aussi nié pas mal d’évidences de cette pauvre Jeanne que vous avez brûlée. Oh ! Bien sûr direz-vous, ce n’était pas notre siècle ? Mais croyez-vous amis que le monde a changé ? Que ferez-vous des avertissements que l’on vous donne ici sur toutes ces lignes. Vous ne pourrez pas dire que le ciel vous ignore ! Inventez autre choses ! Mais trouvez vite les mots car dans des temps bien proches vous pourrez constater qu’on ne vous a pas leurrés.
(J’ajoute un mot pour dire qu’effectivement depuis 2003 comme ils nous l’annonçaient, les cyclones se sont multipliés ainsi que les feux de forêts et nous avons connu aussi les tsunamis.)
J’aime cet Univers autant que j’aime ma Terre et pour garder ces mondes bien liés, je suis prête à donner toute ma loyauté. J’ai une mission ici sur cette Terre, c’est Dieu qui m’en a priée, je lui obéis car il est mon seul Maître. Qu’importe les qualificatifs dont on m’affublera, je sais que ma vie je la dois à ce PERE et je promets ici de répondre toujours à son attente.