XI
Un si bel Héritage
(Messages d’esprits différents)
Nos yeux ne peuvent croire que les hommes dans leur grande folie, continuent à ne pas voir le bout de leur tunnel. Que peuvent-ils espérer devant tant de descentes ! Leurs pas ne glissent-ils pas ici comme les nôtres ?
Nous sommes bien punis d’avoir voulu comme eux, en des temps reculés, faire de cette planète un marché de plaisirs. Nous glissons bien sagement sur notre palier en répétant inlassablement toutes nos bêtises. Mais dans cette litanie qui nous endort parfois, nous bousculons nos mots pour qu’ils nous réveillent. Nous ne voulons rien perdre de ce qui se passe en bas, car là, nous trouverons peut-être le remède de ne plus ressembler à nos frères.
Nous espérons fort que nos esprits s’imprègneront de cette mélodie, afin que dans des temps où nous retrouverons la Terre comme promis, nous vivions enfin un monde de lumière fait d’honnêteté de foi et d’amour.
Nous ne voulons plus voir cette Terre se déchirer entre religions. Nous ne voulons plus voir la différence de nos frères. Nous voulons vivre très simplement des acquis que Dieu aura bien voulu nous donner. Cette Terre, nous la voulons très belle, avec des jardins et de grandes forêts, des mers et des rivières pures à souhait. Et dans ces grands jardins, des enfants munis de petits moulins et non de mitraillettes afin que de leurs mains, ils puissent enfin tourner la destinée de ce monde qui ne sait pas changer.
Ces rêves, nous les faisons depuis des millénaires car Dieu dans sa bonté, sa grande charité, son besoin de créer toujours de nouveaux frères, essaient dans nos esprits de remettre le bien. Nous lui sommes déjà reconnaissants de faire pour nous toutes ces prouesses. Nous lui vouons un amour sans retenue, car avec Lui, avec ses lumières, nous voulons tous ensemble bâtir un autre avenir. Un avenir où tout sera clair et où les hommes et même les animaux pourront enfin, sans dire de prières, s’aimer follement pour être enfin heureux.
(Quand je tape tous les rêves de nos compagnons invisibles, je m’aperçois à quel point nous sommes tombés bas. Les aspirations de tous ces esprits me semblent irréalisables ? Y –aura-t-il un jour un évènement planétaire qui nous fera enfin comprendre tout le gâchis que nous faisons de notre pauvre Terre ?)
Voilà humains ce à quoi nous travaillons ici dans ce grand Univers. Vous vous demandiez si nos esprits continuaient à vivre ? Oui, humains ! Nous sommes bien là, bien vivants dans cet Univers et comptons bien le rester. (Je voudrais dire ici aux lecteurs que ce livre est le regroupement des pensées de différents esprits, des esprits de différentes sphères. Certains redescendront sur Terre, d’autres non.)
Vous pouvez continuer là bas sur cette Terre à écrire sur nos tombes « Ici repose », mais nous, nous n’avons que faire de ce repos car ici, pas de trente-cinq heures. Tous nos jours, toutes nos heures, tout notre temps, nous le passons à nous forger un bel avenir.
Vous viendrez ensuite prendre nos places et comme nous apprendrez vos leçons. Mais nous, nous n’inscrirons pas sur vos tombes « ici repose » car nous, nous tenons à ce que vous rattrapiez toutes les bêtises faites ici sur Terre. Du boulot, vous allez en avoir, des millénaires n’y suffiront pas !
Nous observons pourtant un semblant de retour. Les grands hommes enfin se mettent à écouter dans leur tête, les conseils de Père. Mais seront-ils tous d’accord sur la marche à suivre ? Là, nous restons pessimistes. Car quand le Nord va bien, c’est le Sud qui va mal. Peut-être un jour faudra-t-il mettre le Nord au Sud, afin que ce Sud reprenne bonne place !