Il était 10 heures ce matin quand mon "AMI" me proposa de descendre au village à vélo pour poster une lettre. Mon petit ménage fait, je pris ma bicyclette et nous voilà partis. Habitant dans les hauteurs, je n'eus que de la descente pour arriver à la poste.
-On ne s'est pas trop fatigué, me dit mon "Ami". Tu ne voudrais pas aller faire un tour sur la piste cyclable ?
-Si tu veux. Il fait très beau, allons-y.
J'aime bien cette piste cyclable, elle traverse les champs de vignes et de chaque côté des plantes méditerranéennes la bordent. En ce moment tout est en fleurs et il s'exhale dans l'air des odeurs d' herbes fraiches. Je m'émerveille toujours devant cette nature qui chaque saison nous offre des robes colorées et différentes.
Beaucoup de descente encore sur cette piste, mais au retour,OUF ! il faut remonter. Alors je passe ma petite vitesse de croisière et tout en papotant avec mon "AMI" je remonte le chemin.
Pour arriver chez moi, encore de la montée !!!
-Allez, me dit mon ami, donnons toute notre énergie.
J'accélère, accélère, j'ai l'impression qu'on me pousse. Mais pouf, pouf, l'énergie disparait et ma tête se met à tourner.
-Arrête-toi ma chérie, arrête-toi, et assieds-toi.
Effectivement j'ai besoin de me reposer. Je pose mon vélo et m'assois sur le trottoir. Je respire profondément, et petit à petit, mon esprit s'éclaircit.
-Nous ne ferons plus jamais ça, me dit mon "Ami". Je crois que nous avons eu un bel avertissement.
-Merci PERE, dis-je. On montera plus doucement la prochaine fois.
Le vélo à la main, je regagne mon domicile.
-Allonge-toi dans le jardin me dit-mon "AMI".
Je m'installe à l'ombre. Non, me dit-il, va au soleil, tu es en transpiration.
Très juste, lui dis-je. Je change de transat et m'installe au soleil.
Je n'étais pas plutôt assise que je sens comme un poids sur mon front. Une "main"invisible m'appuyait sur le front. Toujours à vouloir connaitre la vérité, je demande :"AMI" est-ce le soleil qui me donne ce poids sur le front ou est-ce autre chose ?
-Tu as le soleil sur ta main aussi ma chérie, sens-tu cette pression ?
-Non, tu as raison.
-Alors, chut ! me dit mon "Ami', tais-toi, et laisse-toi faire.
J'ai goûté très fort cet instant de bonheur. Petit à petit alors que mes forces revenaient, mon front s'est allégé.
MERCI à vous. Je vous aime.