Journée de sculpture du 22 10 2010

Bonjour amis du blog. Je suis bien absente en ce moment, mais j’ai de grandes excuses. Notre spectacle des 12 et 13 Novembre approche et nous répétons beaucoup afin de donner du plaisir à notre public. Entre temps, j’apprends toujours l’espagnol et je sculpte. C’est au sujet de cette dernière activité que je veux vous faire partager mon bonheur. Depuis quelques jours, la frénésie pour la sculpture m’a reprise, je pense sincèrement que des petits esprits sculpteurs sont en ce moment dans mon environnement. Et oui, et … ce ne sont pas les mêmes que la dernière fois. Le style a encore changé et cela me ravit. Mais aujourd’hui, cela a été merveilleux. Tout ce que je désirais secrètement de faire, se réalisait sous mes doigts. Alors que nous avions terminé trois sculptures, enfin quand je dis : terminer, ce n’est pas le bon terme car il faut laisser sécher puis reprendre ce qui ne va pas, puis poncer puis vernir, donc encore beaucoup d’heures de travail. Mais là, en pensant à ma pièce qui s’intitule : Mais où est donc passé Pépé, j’ai demandé à mes compagnons :

« Et si vous me sculptiez un petit Pépé, assis sur une chaise, et une petite fille à ses pieds ?

-Tu as envie de ça ma chérie ?

-Oui, Amis, cela serait bien et je l’exposerais durant mes spectacles.

-Et bien allons-y !

Sous mes yeux émerveillés, j’ai vu un petit grand-père sortir de mes mains. J’avais l’impression d’être spectatrice de mes mains qui sculptaient dans la terre, sans s’arrêter. J’étais aux anges mes amis. Lorsque le Pépé a été sculpté, la petite fille s’est modelée dans mes doigts.

-        Mon Dieu Père ! Comme c’est émouvant !

-        Ça te plaît ma chérie ? M’a-t-il demandé.

-        C’est trop beau. J’ai l’impression de vivre un conte de fée. Merci, mes amis, merci de tout ce que vous me donnez.

-        Merci à toi ma chérie. Tu nous donnes plus qu’un havre de paix, TU nous donnes LA VIE.

-        Si c’est vraiment la VIE que je vous donne, je suis heureuse et comblée.

-        Nous le sommes aussi ma petite chérie.

J’ai demandé alors si dans le monde il existait des êtres comme moi. Oui, m’ont-ils répondu, mais nous intervenons d’une façon différente avec chacun, selon le degré d’amour avec lequel ils nous permettent d’intervenir.

-Ce petit Pépé que tu nous as demandé est parti de ton cœur. Nous savons à quel point tu aimes Père, nous ne pouvions qu’accéder à ta demande.

-Merci mes amis, je vous adore.

La sculpture est encore à travailler