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AU NOM DU CIEL
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AU NOM DU CIEL

VIP-Blog de djydjy
  • 20 articles publiés dans cette catégorie
  • 646 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 06/06/2008 09:04
    Modifié : 20/12/2012 10:33

    Fille (67 ans)
    Origine : Sud de la France
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    MES ENFANTS

    21/06/2008 19:15

    MES ENFANTS


               Mes enfants

     

    Y a-t-il plus grand bonheur pour un cœur de mère

    De fonder grande famille autour d'un foyer ?

    La mienne je me souviens, était joie et lumière

    Dans une maisonnette comprenant jardinet.

     

    Le matin, vers sept heures, quand le réveil sonnait

    Des bols et des tartines garnissaient grande table.

    Dans leur demi-sommeil, les cheveux en bataille,

    Mes enfants s'abreuvaient de lait et chocolat.

     

    Bousculés par des mots que l'horloge demandait,

    Nous empruntions la route bordée de grands platanes

    Et dans un vrombissement d'abeilles déchaînées,

    Nous regagnions la ruche où travail attendait.

     

    Le soir, fatigués par toutes ses leçons

    Que leurs petites têtes essayaient de fixer,

    Nous reprenions la route sous une pluie battante,

    Leur pouce dans la bouche,  tout prêts à sommeiller.

     Que n'ai-je profité de ce temps chaleureux ?

     Mes enfants ont grandi et tous s'en sont allés

    Vers des horizons pour moi bien inconnus,

    Car de leur vie si belle, dont ils m'ont fait cadeau

    Il ne reste dans mon cœur que de jolies photos :

    Des photos qui pour moi appellent souvenirs

    Et quelquefois regrets de ces moments si beaux

    Dans lesquels, j'aurais dû bien plus souvent leur dire :

    "Je vous aime, je vous aime mes tout petits marmots."

     Le savent-ils maintenant qu'ils ont fondé famille,

    Que leur maman regrette bien ce temps !

    La vie va de l'avant, les destinées aussi,

    Alors peut-être qu'un jour, cette maison si vide

    Verra revenir à elle tous ces beaux enfants.

                                                               Georgy Rod  2003

     

                                                      
        
    Mes petits enfants

     

    Ils sont au nombre de trois, trois petits chérubins

    Que j'ai bercés un jour dans un bonheur bien grand.

     

    De leur petite enfance, je garde souvenir,

    D'un gros bouquet de roses trop vite épanoui.

     

    En effeuillant leur vie, grands moments de tendresse,

    Mon cœur s'est empli de nombreuses caresses.

     

    De leurs petites mains aux orteils potelés,

    Mon regard de grand-mère les a bien dévorés.

     

    Accrochés à ce mont de breuvage laiteux,

    Leurs yeux encore aveugles se fermaient doucement.

     

    Gardaient-ils en ce jour images de l'Univers ?

    Nul ne saura le dire, rien qu'en les regardant !

     

    Leur sourire reste bien, pourtant énigmatique !

    Car ne voyant encore que silhouettes confuses,

     

    A qui dédieraient-ils de si gracieux sourires

    Si ce n'est à leurs frères qui l'accompagnent toujours.

     

    Petits-fils de mon cœur enfants de mes enfants,

    Je vois dans vos regards nombreuses ressemblances

    Avec ces pères et mères que j'ai moi-même bercés.

    Comme si la vie n'était qu'une très grande balance.

     

                                                   2003
                    
    L'amour 

    d'une mère pour son  enfant

     

    Devant ce bel enfant que son ventre a porté

    Elle ne savait que faire pour bien le soulager.

    Cette vie qu'un matin elle lui avait donnée,

    Il voulait maintenant qu'elle la lui reprenne.

     

    Dans ce cœur de mère où chagrin se noyait,

    Souffrance et tendresse menèrent grand combat.

    Les jours s'écoulaient dans des brouillards épais

    Sans que nul ne vienne pour apaiser son glas.

     

    Devant ce grand tourment que son âme vivait,

    Elle sentit en elle les laves d'un volcan,

    Et de ce labyrinthe où son esprit bouillait     

    Elle vit enfin jaillir des roches d'apaisement.

     

    Cet enfant qu'elle aimait autant que Dieu le père,

    Elle le voulait heureux mais dans d'autres horizons,

    Alors dans un élan d'amour et de tendresse,

    Elle délia ce corps de son cordon d'argent

     

    Pour que son petit, son bébé de naguère

    S'envole vers le ciel pour y retrouver Dieu.

    Sans une grande foi envers cette vie céleste,

    Elle n'aurait jamais pu accomplir ce geste.

     

    Son enfant, son petit est heureux maintenant,

    Elle s'en remet à Dieu pour faire pénitence.

    Dieu acceptera-t-il devant ce sacrifice

    De pardonner une mère qui l'a un peu trahi ?

     

    Ou sera-t-il heureux de tendre enfin les bras

    Vers cet adolescent qui dans un désespoir

    A imploré le ciel avec toute sa conscience

    De quitter sa famille pour retrouver l'espoir.

     

     

     

                                                                     

     

     

          4

     

     

     

     

                      La Nature

           et les hommes

     

     
     

     

     

     

     

     



        Insouciance de l'homme 

     

    Du plus profond des âges,

    L'homme a toujours douté de Dame Destinée.

    Elle a pourtant écrit une longue histoire

    Que les hommes ont toujours refusée de goûter.

     

    Se sont-ils abreuvés à cette eau bien trop pure ?

    Et non, ils ont voulu regarder bien plus loin,

    Aborder des sommets que cachait la nature

    Afin que toute leur vie ne soit pas botte de foin.

     

    Mais dans leur inconscience à vouloir s'enrichir,

    Ils ont détruit Nature, cette femme de bien

    Et sans plus hésiter, ont bâti leur armure

    Mais une armure de paille perdue dans le lointain.

     

    Retrouverons-nous ainsi ce beau livre d'histoire ?

    En avons-nous gommé les plus beaux des chapitres ?

    L'avenir nous dira si l'homme dans sa mémoire

    A pu en retenir toutes les belles lignes.

     

     

     

     

                                

     



    Commentaire de BELLISIMA veronika (30/07/2008 21:37) :

    je viens te remercie d'etre passer chez moi!!!j'ai lu quelques passages de ton blog..je reviendrais un peu plus longtemps se soir.....je voulais aussi te dire que tu à pris place dans mes favoris...en te souhaitant une super soiree...bisou...belli

    http://bellisima.vip-blog.com



     
     


     

    Histoires d'Animaux

    16/06/2008 13:54

    Histoires d'Animaux


     2

     

      

     

      Histoires d'animaux

     

     

     

     

     

     
                            

     

     

     

     

     

     

     

     

     1 Shalimar

                      

    Shalimar

     

     

    Elle arriva chez moi, fermée dans un panier,

    Silencieuse et tranquille comme une demoiselle.

    Elle plongea ses yeux au fond de mes prunelles,

    Tout en cherchant réponse à son grand désespoir.

     

    Mon fils qui partait dans des îles lointaines,

    M'avait donné la garde de cette petite chatte.

    C'est donc dans ma maison qui s'ouvrait grande pour elle,

    Qu'elle fit bien méfiante ses tous premiers pas.

     

    D'abord bien distante, craignant mes doigts agiles,

    Elle fit des ronrons pour se faire caresser.

    Le soir, dans ma chambre où mes pas me menaient,

    Elle n'hésitait point à venir se coucher.

     

    Elle bondissait alors d'un saut bien assuré

    Sur la belle couette qui m'enveloppait,

    Et là, bien allongée, comme une  princesse,

    Elle lançait ronflements et miaulements feutrés.

     

    Shalimar, tel est son nom, un nom de  parfum

    Qui garnit les vitrines des plus beaux magasins.

    Ses yeux, deux très grandes pupilles

    Dont le vert émeraude brille dans le lointain.

     

    Sa fourrure golden pousse comme des épis

    Qui se veulent couchés sur une terre glaise.

    Et ses pattes, plus belles qu'une panthère

    Se chaussent de bottes aux semelles arrondies.

     

    Elle est très belle cette grande chasseresse,

    Papillons, criquets, lézards sont sa gourmandise,

    Mais comme dans les salons, où petits fours excellent,

    Elles torturent ses proies sur mes douillets tapis.

     

    Ah ! Shalimar ma belle,

    Tu as su me charmer et choisir ta maison,

    Car il faut dire, qu'après bien des trêves,

    Elle n'a jamais voulu rejoindre son patron.

     

    Je suis bien sa seule maîtresse,

    Celle qui lui voue un grand amour,

    Celle qui partage avec sa belle

    Tous les instants les plus fous.

     

                                         

    2003

     

     

     A ma petite Shalimar

     

    Les lumières s'éteignent

    La lune s'arrondit.

    Dans le jardin d'hiver

    Les branches sont meurtries.

     

    Un froid humide règne

    Dans la maison blottie

    Au milieu des tourelles

    Où le lierre a laissé

    Le long de la façade,

    Des lacets tortueux

    De couleur rougeâtre.

     

    Personne, plus de bruit.

    La nuit a recouvert

    De son tulle bleu sombre

    La nature habitée

    De paysages sans ombre.

     

    Seule dans l'opacité,

    Un persan malheureux

    Recherche sa maîtresse

    Les yeux luisants d'amour

    Et le regard peureux.

     

     

    2003
            
    Le chien et l'oiseau

     

    Oh pardon ! Petit oiseau du ciel,

    Je sais que dans mon cœur

    Il y a tant d'amour !

    Mais vois-tu, les hommes

    N'ont pas compris que

    Nous faisions tous deux

    Corps avec la nature.

    Ils m'ont forcé à te pourchasser

    Toi, dont le chant ravit mes oreilles.

    Avec leurs fusils qu'ils pointent vers toi,

    Ils arrachent dans mon cœur

    Toute cette tendresse que je ressens pour toi.

    Pardon, petit oiseau, pardon !

    J'espère qu'un jour viendra

    Où les animaux reprendront la nature

    Et que nous, pourrons revivre en paix,

    Toi, dans ton joli ciel, ton ciel d'azur

    Et moi, dans mon jardin à te regarder.

     

     

     

     

     

     

     

                                                            2004

     

    Les petits moineaux

     

     

    Hier matin, un grand sac de pain attendait au fond de ma cuisine, que deux mains bien expertes le transforment en généreuse pâtée.

     

    Sachant que le temps prenait force froidure et que les petits oiseaux manqueraient de graines, je pris le pain dans le sac plastique et le passai très vite sous la belle fontaine.

     

    Dehors, les moineaux mais bien aussi les pies, attendaient patiemment que le dîner se fasse car à travers les vitres de ma grande cuisine, ils voyaient bien mes mains préparer ce repas.

     

    C'est alors que munie d'une belle assiette, j'allai d'un pas alerte jusqu'au fond du jardin et là, dans un geste de grande maîtresse, envoyai tout le pain à travers les herbes.

     

    Aussitôt mille oiseaux venant de toutes parts, se mirent comme des fous à picorer le pain, mais alors qu'ils livraient entre eux grande bataille, une pie s'approcha le bec déjà ouvert.

     

    Elle fonça sur ces pauvres petits moineaux et de sa queue bien majestueuse envoya balader tout ce menu fretin pour seule, engloutir bon repas et dessert.

     

    Avez-vous deviné, vous qui lisez les fables, qui sont ces petits moineaux et cette vilaine pie ! Croyez-vous qu'après de longues batailles, nous pourrons remplacer les méchants… par les gentils ?

     

     

                                                    2005
      Le repas de Shalimar

     

     

     

    Ce matin en préparant mon petit déjeuner,

    Un très gros papillon est venu me frôler.

    Afin de lui rendre sa belle indépendance,

    J'ai ouvert ma porte pour qu'il puisse s'en aller.

     

    Mais non ! Ce papillon aux ailes vrombissantes

    Dédaigna la sortie et s'envola plus loin.

    "Ah, mon pauvre chéri ! Si Shalimar te chope

    Elle fera de ton corps un fabuleux festin.

     

    Tu as choisi, c'est bien, je respecte ce choix,

    Alors vole dans la maison et régale-toi."

    Alors que je buvais mon délectable breuvage,

    J'entendis cavalcade venant de mon couloir.

     

    Et oui ! Ma chatte endormie, là-bas dans la chambre,

    Etait en train de faire la chasse au papillon.

    Celui-ci affolé, vint frapper à la vitre

    En pensant bien très fort qu'on la lui ouvrirait,

     

    Mais c'était bien trop tard pour ce petit insecte,

    Car deux yeux magnifiques l'avaient bien repéré.

    De ses pattes de velours, elle fonça sur la bête

    Et d'un geste étudié, l'écrasa un ptit peu.

     

    Le pauvre papillon sentant sa mort prochaine

    Alla chercher femelle qui s'était bien cachée.

    Et là, notre chatte, découvrant cette aubaine

    Se dit :"Merci Dieu pour ce très bon repas.

     

    Je croyais n'avoir de ma belle maîtresse

    Juste un menu fretin pour petit déjeuner,

     Et voilà que le ciel, ce ciel que je vénère,

    M'envoie sur un plateau le couple tout entier."

     

    Ne dit-on pas ici sur cette terre

    Que chacun cherche mort au détour du chemin ?

    Car enfin, la porte était grande ouverte,

    Pourquoi ne s'est-il pas envolé ce matin ?

     

    Peut-être est-ce par amour qu'il a voulu rester ?

    Peut-être voulait-il partir avec sa belle ?

    La seule consolation qu'il en ait retirée

    C'est d'être dévoré par une belle princesse.

     

     

     

     

                                            2003
     Shalimar, mon petit amour

     

     

    Elle m'accompagne toujours dans mes grandes solitudes.

    Elle me regarde sans cesse de ses yeux émeraude.

    Elle se frotte à moi en différentes postures

    Pour attirer à elle un geste de ma main chaude.

     

    Elle cherche toujours mes pas dans la grande cuisine,

    S'enivre des parfums qui chatouillent ses moustaches,

    Elle saute aussi souvent près des viandes qui marinent

    Afin d'en mieux sentir l'odeur qui s'en détache.

     

    Le soir, quand elle me voit habillée en coquette,

    Elle comprend très vite que soirée sera longue

    Car elle sait très bien que si talons claquettent,

    Ce n'est pas pour rester assise dans une chaise longue.

     

    Alors pour me donner remords d'évasion,

    Elle me tourne le dos et s'emplit de tristesse

    Et moi, de ce grand cœur qui l'aime avec passion,

    Je regrette déjà ma petite princesse.

     

    Mais dans la nuit, alors que ma démarche résonne,

    Elle dresse les oreilles et miaule un petit peu

    Puis dans une posture qu'elle veut  grande baronne,

    Elle me toise dignement et retourne près du feu.

     

    Je me dirige alors telle une belle coquette

    Faire un brin de toilette et brosser mes cheveux

    Puis vivement me plonge sous ma douillette couette,

    Afin de bien voler vers d'innombrables cieux.

    Alors, dans le noir de toutes lumières éteintes,

    Je sens deux petites pattes venir s'accrocher

    Au rebord de mon lit qui fait comme une empreinte

    Et dans laquelle elle plonge pour bien me retrouver.

     

     

     

                          2004
          
    Le lézard

     

     

    Il passe insouciant sous les yeux de Princesse

    S'arrête dans le jardin pour grignoter un peu

    Puis pensant qu'il est temps de faire grande sieste

    Choisit coin au soleil et étale sa queue.

     

    Alors comme un félin se délectant d'avance,

    La chatte bien patiente mesurant cet enjeu,

    Pose une patte, puis l'autre ainsi que dans une danse,

    Et s'approche du festin qui cuit à petit feu.

     

    Le lézard heureux de ce temps magnifique

    Ferme les yeux doucement pour goûter au bonheur,

    Mais alors que ses rêves deviennent fantastiques

    La tigresse se jette et tranche le dormeur.

     

     

    Triomphante et bien fière de ce combat facile,

    Elle emporte sa proie vers des coins plus douillets,

    Là, sur le tapis, près des coussins de coutil,

    Elle s'amuse du lézard, dès lors handicapé.

     

    Si la queue n'est plus là, les yeux restent ouverts,

    Profitant du dédain que la belle fait de lui,

    Il court vers le sofa et se glisse comme un ver

    Sous le sommier métal qui l'abrite en ami.

     

    La belle alors frustrée de son jouet chéri,

    Renifle de toutes parts l'odeur de son festin,

    Mais ne pouvant atteindre l'objet de son délit

    Retourne au soleil et attend le déclin.                     2005

    3

     

     

     

    Amour d'enfants

     

     

     

     

     


     Enfants ! Je vous aime

     

     

    Ồ enfant ! Toi qui es le bourgeon de la tige,

    Toi qui renais sur Terre quand le vieillard s'éteint,

    Toi qui donnes ton cœur en faisant grands prodiges

    Regarde bien le monde et prends d'autres chemins.

     

    Toi que j'ai bien instruit durant de longues années,

    Toi qui avais pour moi, cette fine tendresse,

    Je voudrais que tes yeux regardent la clarté

    Et amènent dans ton cœur une douce sagesse.

     

    Des hommes, dans ce siècle où la fureur gronde

    Veulent bâtir bien haut des murailles de haine,

    Tu es encore petit, mais tu peux en une ronde

    Donner grand coup de queue comme une grosse baleine.

     

    Refuse le racisme, l'indifférence aussi,

    Sur les bancs de l'école, reste toujours joyeux,

    Apprends à secourir tes camarades aussi

    Quand ils ont du chagrin tout au fond de leurs yeux.

     

    Tu deviendras alors un enfant responsable,

    Un enfant de la Terre dans ce grand Univers,

    Un enfant qui tiendra toujours la tête droite

    En disant bien aux autres:"Je ne fais pas la guerre".

     

    La planète sera comme un grand tournesol,

    Elle tournera sa face vers le plus beau soleil :

    Celui qui brillera dans le cœur des hommes

    Qui auront bien compris les lois de l'essentiel.      2004


    A mon petit Sylvain

     

     

     

     

    Toi qu'on a accueilli comme un petit poupon,

    Tu as depuis huit ans enchanté nos matins.

    Rusé, un peu malin, tu sais charmer longtemps

    Les êtres qui t'entourent ici, dans la maison.

    Dans ta soif de connaître un peu toutes les choses,

    Tu t'attelles très vite dans chaque activité

    Mais à peine entrevue, tu demandes une pause

    Car de ton petit corps, tu es vite fatigué.

     

    Sylvain, mon petit Sylvain, la vie est un torrent

    Qu'il te faudra dompter, toujours au cours du temps

    Si tu veux en cette Terre refaire tout un monde.

    Il faudra bien apprendre à te lever matin.

     

    Patience, mon poussin, patience,

    Tes neuf ans arrivent au grand galop,


    Commentaire de bellisima-veronika (21/09/2008 13:23) :

    j'ai eu beaucoup de mal à te retrouver,la une chance tu est connecter..;merci de ton passage...bon dimanche,j'espere qu'il t'apporteras beaucoup de joie et de bonheur...belli




     
     


     

    Arrêt: Planète Terre

    16/06/2008 13:46

    Arrêt: Planète Terre


                                                                    Georgy ROD

     

    Arrêt

     

    Planète Terre

     

    Recueils de poèmes pour grands et petits.

     

     

     

     






    A la mémoire des poètes envolés mais non disparus.

    A mon fils Christophe et à tous mes amis qui m'aident et me soutiennent dans cette seconde vie.

     

                                                                                                                                            G R

     

     

     

    Préface

    Nul n'est sensé savoir de quoi demain sera fait, mais chacun de nous peut œuvrer pour que notre avenir s'améliore. J'ai regroupé ici quelques poèmes qui me paraissent utiles pour ouvrir le chemin.

     

    Je ne suis pas grand poète, mes rimes sont souvent imparfaites et mes vers quelquefois estropiés mais mon inspiration qui vient de ce grand ciel a permis à mon âme de tout vous raconter avec générosité et grand amour.

                                                                  G. ROD

     

     

     

     

     

     

     

     

     
    1 Le coin des enfants

     

             

     
      Zone de Texte:
      Dame Nature


    Dame Nature se plaint.

    Avez-vous vu ma robe?

    Mes volants de satin

    Ont perdu leurs couleurs.
    Au lieu d'un joli vert
    Le noir me grignote.
    Mes rubans bleus aussi
                                   Se couvrent de purin.
                                    Mais que vous ai-je fait,
                                    Pour me vêtir ainsi?

                                   N'aimiez vous pas ma robe?

                                  Enfants ! Mes chers petits !

                                             Prenez soin de moi,

                                     Faites vite la lessive,

                                    Ravivez mes couleurs!

                                         Au bal, je vais ce soir

                                           Retrouver mon ami.

     

     

     

     

     

     
    Le soleil

     

     

     

     

     

     

    Le ciel est bleu,

    Le ciel est beau,

    Pourquoi le salir

    Avec tant de fumées ?

    Sur mon dessin, j'ai mis

    Un soleil tout jaune.

    Va-t-il un jour ternir ?

    Va-t-il disparaître ?

    Moi, je suis petit,

    Mais dites-le aux hommes

    Que pour l'avenir

    Il doit rester jaune

    Car mon dessin

    Sera plus joli.

     

     

     

     

     

     

                           
      La petite vieille

     

     

     

     

    Elle était là, assise

    Dans le creux de sa chaise,

    Son tablier noir

    Lui tombant aux chevilles.

    Elle ne pouvait plus

    Mettre ses lunettes

    Car ses yeux étaient

    Toujours, toujours humides.

    Elle pleurait

    La pauvre grand-mère,

    La télé

    Lui prenait ses petits :

    Ne plus parler,

    Ne plus compter,

    Comment finirait-elle sa vie ?

    Mais Marc, son tout petit

    Caressa son oreille

    En lui disant :

    "Grand-mère ! La télé

    C'est fini.

    Je veux que revienne

    Le temps, Grand-mère,

    Où nous étions réunis".

     

     

     

                                                   2002
      Amour d'enfant

     

     

    Un enfant est venu

     Me prendre par la main.

    C'était une main noire,

     Mais c'était mon copain.

    Nous avions tous les deux

    Les mêmes baskets,

    Les mêmes pantalons

    Et les mêmes chaussettes.

     

    Dans nos yeux aussi,

     Le même regard

     Tourné vers l'avenir.

     

    Devant le miroir blanc,

    Nous vîmes alors passer

    Un magicien heureux.

                                     Il avait dans ses mains,

    A la place des doigts,

    Dix jolis petits nains

    Qui chantaient à tue-tête :

     

    "Regardez-nous amis,

    Ce soir on fait la fête.

    On a toutes les couleurs

    Que le ciel a choisies

    Pour faire de la Terre

    Une belle palette".

     

     

                                                            2002
                                     L'oiseau

     

     

    J'ai vu par la fenêtre

    Passer un échassier.

     

    Il avait dans son bec

    Un petit fil doré.

     

    Sous son poitrail velu,

    Un petit rond brillait :

     

    C'était une goutte de sang

    Que l'homme lui avait fait.

     

    Pourquoi ? Pourquoi Monsieur

    Avez-vous tiré ?

     

    Je venais sur la Terre

    Un peu me promener.

     

    Comment vais-je faire

    Si je suis blessé ?

     

    Mes petits, ma femelle

    M'attendent pour dîner.

     

     

     

                                          2002
      La cigarette

     

     

     

     

     

    J'ai le nez qui se bouche

    La gorge qui toussote,

    Maman ! Papa ! Amis !

    Cessez de fumer

    Cela m'empoisonne !

     

    Vous, partis,

    Que va-t-il me rester ?

     

    De nombreux cendriers

    Où les mégots foisonnent,

    De nombreux cendriers

    Qui me feront pleurer.

     

     

     

     

     

     

     

     

                                          2002
      Maman

     

     

     

     

    Maman ! Tu es la plus jolie.

    Ton bel amour si grand, ravit toute ma vie.

    Tu es pour moi, un havre de très grande tendresse

    Où je me réfugie pour prendre tes caresses.

     

    Tu es comme cette fleur qui anime la toile,

    Un grand cœur de douceur pour apaiser mes peines.

    "Maman, Maman !" Ce doux mot bien chéri

    Je le dirai toujours jusqu'au bout de ma vie.

     

    Maman ! Maman ! Je t'aime.

    Je t'aime d'un amour qui n'a pas de mesure

    Car du plus loin qu'il soit, ma mémoire portera

    Cet amour si fort qui nous lie ici-bas.

     

    Ecoute maman ! Ecoute !

    JE T'AIME

     

     

     

     

     

                            2002
       Le clown

     

     

    Habillé de haillons, la casquette de travers,

    Il marche sur le sol, soufflant dans sa trompette.

    Il ne demande jamais où on va le mener

    Mais il suit bien toujours le grand chemin tracé.

     

    Le nez toujours en l'air, la bouche bien coquette,

    Il débite salades pour faire rire les enfants.

    Et entre ses deux pieds qui font des galipettes,

    Il s'étale par terre dans un enchantement.

     

    Il a dans ses deux mains, deux gros gants qui le gênent,

    Et pourtant de ses doigts, il parle un petit peu

    A ces êtres qui sont là et souvent le retiennent

    Pour rire encore une fois avant d'entrer chez eux.

     

    Les lumières s'éteignent, la magie est finie,

    Il enlève sa casquette et son gros nez aussi.

    Sous ses haillons de cirque que son père a portés,

    Il écoute le rire de ce père bien aimé

     

    Qui un soir de fête sous les lampions brisés,

    A quitté cette scène pour aller retrouver

    Des enfants de cette Terre qui s'étaient envolés,

    Dans ce ciel si bleu, pour rejoindre leurs aînés.

     

     

     

     

                                                        2002


                                       L'esclave

     

     

    Dans ces contrées lointaines où la terre se craquelle

    Les hommes sans scrupule appellent les enfants,

    Se servent de leurs bras encore bien trop frêles

    Et emplissent leurs caisses de la sueur des fronts.

     

    Ces pauvres enfants qui n'ont pour seul bagage,

    Un bagage bien trop lourd à traîner dans la vie,

    Taillent dans ces carrières de grands blocs de marbre

    Pour garnir en des lieux les tombeaux des plus riches.

     

    Comment peut-on avoir aussi grande impudence,

    A bien servir ces âmes du sang de ces petits,

    Car il faut dire là, comme dans les romances,

    Que ces pieux Draculas se nourrissent de leur vie.

     

    Ces enfants qui espèrent comme tous les enfants,

    Avoir instruction et assiettes bien remplies

    Auront donné leur vie à des pierres sans nom

    Car l'âme blanche s'envole dès la première nuit.

     

     

     

    En hommage à tous ces enfants qui travaillent et meurent dans les carrières pour donner aux hommes des tombeaux bien plus riches.

     

     

                                                            2004

                      Message aux enfants de la Terre

     

     

     

     

     

     


                          

     

     

     

          

     

     

     

     

     

     

     

           L'arbre

     

     

    "Regarde mon enfant comme la Terre serait belle

    Si l'homme avait gardé tous ses trésors cachés !

    Mais il a pollué les mers et les rivières

    Pour gagner belles richesses dont il veut se parer.

     

    L'arbre dans ses racines qui blanchissent de peur

    Attend la bûcheron qui viendra le couper,

    Ou l'homme inconscient qui dans une grande fureur, Allume de grands feux pour bien le consumer.

     

    L'arbre alors s'étouffe et privé d'oxygène

    Se met à perdre ses feuilles comme meurent les poissons Les poissons qui nageaient dans cette jolie mer

    Que les hommes sans v




     
     


     

    FÊTE DES MAMANS DU CIEL

    08/06/2008 10:06

    FÊTE DES MAMANS DU CIEL


    Avant toutes choses un grand BRAVO, nous avons passé la barre des 3000 Visiteurs.

    Un trés beau cadeau pour mon anniversaire, le même jour que la Fête des mamans.

    Je veux vous dire un grand merci à vous mes amis mais aussi remercier celui ,sans qui ce blog n'aurait pas pris naissance.

    DIEU, le PERE que j'adore et à qui je dédie aujourd'hui toutes mes pensées d'amour.

    Je voudrais aussi à travers cette émotion qui m'emplit remercier toutes ces mamans

    qui du ciel viennent vous donner aujourd'hui de grands espoirs pour l'avenir de nos familles.

    MERCI, MERCI.

    Je suis donc aujourd'hui devant mon clavier, j'écoute et je tape.
    Bonne lecture à vous tous, mes amis.


    A Luc

    Tu étais petit quand mon âme s’est envolée,
    Mais ton cœur qui bat, je l’ai toujours chéri,
    Je te vois grandir du haut de mon ciel
    Et je chante louange à ce Dieu qui te suit.
    Tu es mon petit bonhomme de la guerre
    Mais moi, maintenant, je suis au paradis.

    Ta maman qui t’aime. Philomène


    A mes petits jumeaux

    Bonjour mes petits cœurs,
    Bonjour mes chéris,
    Aujourd’hui c’est la fête
    Et tout nous est permis.
    Nous ouvrons nos fenêtres
    Pour venir vous porter,
    Cet amour éternel
    Qui ne nous a jamais quittés.

    Ta maman qui vous accompagne

    Marielle


    Il était beau ce temps où sous la grande tonnelle
    Tu faisais lentement tes premiers pas,
    Ton bonnet sur la tête, ta peluche sur ton cœur,
    Tu riais de bonheur de nous voir tous là.
    Quel beau gâteau j’avais confectionné !
    C’était le 4 juillet de ta première année.
    Mon petit, ce temps je le revois
    Et je le garde au fond de moi
    Car je ne veux rien oublier
    De ce court bonheur que Dieu m’a donné.

    Marie-Rose


    Ma Ninette chérie

    Combien j’ai aimé te tenir dans les bras,
    Combien j’ai aimé te donner mon breuvage,
    Tu avais cette joue collée tout contre moi
    Et tes grands yeux bleus perdus dans mon regard..
    Je suis partie un jour mais ne t’ai pas abandonnée,
    Je suis toute ta vie, et tes petits secrets
    Quelquefois je reviens au milieu de tes songes
    Mais quand je vois, deux grosses larmes couler,
    Je les essuie doucement avec ma peau d’ange
    En regrettant bien de ne pouvoir parler.

    Je t’aime ma chérie. Maintenant tu es grande,
    Mais n’oublie pas que mon cœur est toujours avec toi
    Et que ta vie s’écoule au milieu de ce monde,
    Mais aussi dans l’amour que je répands pour toi.

    A ma Ninette de la part de sa maman France



    Je suis en larmes mes enfants
    Comment vous dire ce que je ressens
    Nous étions tous une belle famille
    Et mes jours se sont arrêtés.
    J’aurais aimé être là à tous vos mariages
    Vos naissances, vos bonheurs
    Que le ciel vous a donnés,
    Mais ma route devait aller bien haut
    Pour que je puisse vous regarder.
    Continuez de vivre, aimez vous très très fort
    Et ne m’oubliez pas, je suis là prés de vous
    Et je vous aime fort.

    Marinette


    Le ciel m’a rappelé, tu n’avais que quatre ans.
    Dès mes premiers instants, j’ai voulu te bercer
    Mais, mes mains, ces mains qui t’avaient tellement caressé
    Traversaient ton corps sans te toucher,
    Mon petit, mon adoré, mon petit bonhomme
    Tu resteras ma vie jusqu’à l’éternité.
    Lorsque toi aussi tu viendras me rejoindre
    Je t’offrirai tous mes souvenirs
    Ceux que tu n’as pas pu faire naitre
    Car je n’étais plus là, mon tout petit chéri.

    Blanche


    A mon petit cabochon

    Ce petit nom, comme je l’ai aimé
    C’est papa qui te l’avait donné
    Il est vrai que tu étais très têtu
    Et que ta vie, tu voulais la mener
    Ah, mon petit Cabochon,
    Comme tu as raison !
    Ici, on nous a appris
    Que personne ne doit intervenir
    Dans le chemin de la vie.
    Tu as tenu tête à ceux qui t’entouraient
    Et maintenant, tu as gagné.
    Tu as une belle famille,
    De beaux enfants
    Et tu es heureux.
    Continue mon petit Cabochon,
    Tes années seront belles
    Et pour tes enfants,
    Ne crie pas trop sur leur tête,
    Ils seront bien comme toi
    Cabochon que j’aime.

    Anaïs


    Merci mes amies, merci à toutes les mamans du ciel.

    J’espère que ces poèmes donneront beaucoup d’espoir à ces enfants

    qui trainent leur immense chagrin d’avoir un jour perdu celle qui leur avait donné le jour.

    Notre petite Djydjy

    Merci ma chérie, Merci de toutes tes gentillesses
    Ton cœur est si grand que nous ne pouvons que t’aimer
    Ta vie est remplie de toutes nos allégresses
    Que Dieu transforme en perles de rosée.
    Merci pour ce moment passé auprès de toi,
    Nous, dans ta pensée et toi avec tes doigts :
    Ces doigts que nous guidons sur ton petit clavier
    Afin que nos paroles viennent vous enchanter.
    Vous, amis de ce blog que Dieu a bien voulu ,
    Soyez sûrs que nous suivons vos yeux
    Nous lisons vos pensées, et tous vos ressentis
    Et nous sommes très heureux de tout votre intérêt.
    La vie ici est un grand fleuve tranquille
    Où chacun y trouve sa place,
    L’amour résonne dans nos esprits
    Et toutes nos amitiés s’obtiennent sans combat.
    Nous avons tous le même habit,
    Un habit de lumière et de grande résonance
    Car il nous faut toujours écouter ce BON PERE
    Qui nous guide vers Lui pour de belles récompenses.


    Quelques mamans du ciel guidées par SOLM (guide de Georgy ROD)
    Et oui, c’est cette nuit enfin que mon guide s’est nommé.

    Je lui ai dis merci pour sa grande générosité. Pour moi, il sera maintenant « lisez bien, LE SOLEIL DE L’OCEAN ET DE LA MER.

    Et toi ma petite chérie qui te parle ce matin?
    Jamais tu ne sauras le fruit de ton destin
    Et pourtant c'est bien toi qui as planté cet arbre
    Afin que toutes ses feuilles aillent un jour vers le ciel,
    Ce ciel qui te réclame dans toutes ces histoires
    Celles que tu écrivais quand nous avions chagrin.
    Je sais que parfois, tes larmes ne peuvent tarir
    Car ton coeur ressent bien encore toute cette absence
    Mais un jour viendra, où toute cette folie
    Rassemblera les hommes pour un nouveau départ.

    Nous t'aimons ma chérie pour le bien que tu portes
    Nous t'aimons ma chérie car tu es grand amour
    Nous t'aimons ma chérie quand on frappe à ta porte
    Une porte que tu ouvres toujours avec amour.
    Bon anniversaire et bonne fête maman.







     
     


     

    UN AMOUR ENTRE CIEL ET TERRE

    07/06/2008 10:11

    UN AMOUR ENTRE CIEL ET TERRE


    1 Attente



    J’ai perdu mes poètes, ceux qui m’ont m’enchantée.
    Tous les jours c’était fête, quand ils me racontaient :

    C’étaient des mots d’amour, des histoires bien drôles,
    Des petits bavardages qui me laissaient rêveuse !

    Mais voilà, aujourd’hui, alors que l’heure sonne

    Je n’ai plus de nouvelles de tous ces bons amis.

    Où sont-ils bien passés, dans ce grand univers ?
    Ont-ils gravi les marches qui les amènent vers Dieu ?

    Je ne sais que penser, une seule chose est certaine
    Celle d’espérer un jour qu’ils reviennent un peu.

    Je veux leur dire ici, ô combien je les aime,
    Combien j’ai attendu tous leurs mots délicieux,

    Je veux qu’ils sachent bien que derrière mes fenêtres,
    Mon cœur leur est acquis et mon âme est à eux.


    Georgy Rod



    2 Pardon



    Merci beaucoup ma petite princesse
    Toi qui as enchanté mes jours et longues nuits,
    Je me suis éloigné afin de satisfaire
    Un avenir bien proche qu’il te faudra choisir.

    Je sais que de ta vie, tu vas courir le monde,
    Je sais que bien souvent, tu nous appelleras
    Car ton cœur se languit de ces eaux bien profondes,
    Souvenirs que ton âme a gardés de là bas.

    Tu crains très fort ce jour, de perdre ce grand ciel,
    Tu crains de découvrir la cruauté des hommes,
    Mais ton amour pour eux et l’immense gentillesse
    Auront raison de tous ces sentiers épineux.

    Regarde devant toi et respire la lumière
    Ouvre tes jolis yeux car par eux, nous serons,
    Etends tes bras vers nous comme une vaste aiguière
    Afin que nos deux mains fassent un bouton d’or.


    CB


    3 Voyage éphémère

    J’ai senti dans mon corps ton fluide m’inonder
    J’ai compris par ce fait que ton âme m’habitait,
    C’était un jour heureux comme tous ceux qui s’écoulent
    Depuis que ce grand ciel me berce sur la houle.

    J’ai vécu avec toi des matins enchanteurs,
    Des réveils amoureux comme s’égrènent les heures,
    Tes mots toujours de miel et de grande douceur
    Donnaient à ma journée une puissante ardeur.

    Tu disais que jamais le temps n’effacerait
    Ces moments bien trop doux que nos âmes vivaient !
    J’ai cru à ces promesses, j’ai cru à cet amour,
    J’ai cru même en ce rêve que tu disais, bien fou,

    Et puis comme les feuilles ayant bu toute la sève,
    Tu as laissé le lit où mon corps sommeillait ;
    Tu as souri dans l’ombre au fond de mes prunelles
    En disant ma chérie : « Je suis bien désolé.

    Notre monde est fait de nombreux grands voyages
    Où l’esprit se nourrit de l’amour des humains,
    Je dois reprendre ma route en y laissant ma place
    Pour une âme qui veut bien guérir ton chagrin.

    Accueille là dans ton corps comme tu m’as accueilli,
    Donne-lui ton amour et toute ta gentillesse,
    Chante, danse, amuse-toi aussi
    Mais garde en souvenir notre plus belle promesse.


    CB


    4 Retour vers toi


    Ce matin j’ai humé le parfum de ta vie :
    Celui qui trop longtemps un jour m’avait quitté.
    J’étais parti bien loin en laissant sur la rive,
    L’objet de mon amour sans l’avoir annoncé.

    J’ai vécu en des lieux où la lumière inonde
    Des aurores sans soleil et des journées sans joie,
    Cet amour qui emplit les fibres de ma personne,
    Me rongeait lentement sans m’en apercevoir.

    Sur la terre, où ton corps continuait à vivre,
    Tu recevais l’amour d’autres âmes égarées
    En pensant bien au fond de ton cœur blessé
    Qu’un jour ressurgirait cet être que tu aimais.

    Je me suis lentement glissé dans tous tes rêves,
    J’ai imploré ton âme de venir me trouver
    Car dans ces lieux si bleus où danse la lumière,
    Un enfer s’érigeait autour de ma pensée.

    Je suis là, prés de toi, à écrire ces vers,
    Mes yeux s’emplissent de larmes d’un bonheur retrouvé,
    Je sais qu’il te faudra me redonner confiance
    Car ce ciel dis-tu, t’a trop souvent trompée.

    Mais j’ai foi en l’amour dont ton cœur est empli,
    J’ai foi en cet élan qui un jour t’a portée
    Vers ce corps éthéré qui n’avait plus de vie
    Mais qui venait vers toi pour que tu puisses l’aimer.


    CB


    5 Ton sourire

    Ton sourire est pour moi la plus belle récompense.
    Je sens que dans tes yeux est passé le pardon :
    Celui qui dans mon cœur enlève toute souffrance
    Afin que je retrouve l’amour en communion.

    Je te sens tout à moi comme par le passé,
    Un passé bien lointain au fond de ma pensée,
    Mais s’agit-il vraiment d’un amour de naguère
    Ou simplement amour qui traverse frontière ?

    Je me plais à toujours en ces nuits, devancer
    Tous les évènements qui vont te bouleverser.
    Tu es mon grand amour, mon être le plus sublime
    Celui qui fait de nous un concert de rimes.

    Je ne veux plus jamais avoir à te quitter,
    Je veux me fondre en Dieu pour toujours exister
    Et suivre ton chemin au-delà de mon être
    Afin que nos deux corps un jour puissent renaître.

    CB



    6 Après-midi paisible


    Je suis dans le jardin, sous le murier platane,
    Une feuille à la main, un crayon pour écrire.
    Ma pensée vagabonde au-delà de mon âme
    Et réveille en moi, une foule de souvenirs.

    Des mots alors viennent s’inscrire dans ma tête :
    Des mots de grands poètes qui déclinent leur nom,
    Et là sans trop penser au pourquoi de la fête,
    Je compose des vers aux sens les plus profonds.

    Je pars voyager vers des zones inconnues,
    Des matins merveilleux où les étoiles brillent,
    Des espaces si grands où je perds la vue
    Afin que seule mon âme découvre les ramilles.

    Enchantée par ce monde qui s’ouvre grand à moi,
    Mon imagination y construit des repères :
    Des montagnes, des plaines aux couleurs de soie
    Et de grandes cascades qui rejoignent la mer.

    Est-il bien réel cet endroit merveilleux ?
    Ou n’est-il que reflet de notre âme humaine,
    J’aimerais retrouver tout en haut des grands cieux,
    Cette nature si belle dans une vie prochaine.


    Georgy Rod


    7 Correspondance d’un soir



    Tu es ma joie et ma plus grande peine
    Celle de t’avoir et de te donner peu
    Je sais que par nos âmes, nos cœurs se soutiennent,
    Mais l’amour qui nous lie ne peut être grand feu.

    Je suis avec toi comme un être sur la terre,
    Je te donne conseils et t’aide bien souvent,
    Nos mains sont fusionnelles et nos doigts bien experts
    Quand nous améliorons ta petite maison.

    Je t’aime ma chérie à en perdre toute âme,
    J’aime ce ciel aussi dans lequel je m’active
    Mais à choisir entre éternité ou femme
    Je préfère me perdre au fin fond de ta rive.

    Je serai un esprit, heureux comme tout homme
    Qui donnera un jour, sa vie pour sa promise,
    Car de cette communion où nos corps nous portent,
    Nous construirons un temple pour bien nous réunir.


    CB


    8 Mes prédictions pour ton avenir


    Aujourd’hui dans l’oracle, tu as cherché lecture
    D’un avenir très proche dont les portes sont fermées,
    Ta question a touché toute notre vie commune
    Car pour toi ma présence te semble conte de fée.

    Dans les réponses brèves qui sont venues s’inscrire
    Certaines m’ont parues complètement erronées,
    Car te dire que bientôt tu quitterais la ville
    Est vraiment un mensonge que tu dois oublier.

    Ta maison dans laquelle défilent bien nos vies
    Est un soleil pour nous et un havre de paix .
    Ton destin attaché à mon être ravi
    Sera l’un des plus longs qu’il puisse exister.


    CB



    Commentaire de claire005 (07/06/2008 16:57) :

    bonjour je suis arrivée sur ton blog par hasard tout en cherchant apres un autre nouveau blog et je m'y suis attardée car je trouve tout se que tu fais beau et ton poème est tres beau également je te souhaite la bienvenue sur vip amitié Claire Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et
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    http://claire005.vip-blog.com



     
     

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