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Cybele et son amie la Terre
03/10/2008 09:24
3 L’île au Scarabée
« Es-tu bien installée dit Grand-père, à Amandine, nous partons voyager. »
-Oui Grand-père, je suis bien couverte.
-Alors décollons !
De longs soleils passèrent, des mois et des années, des années et des siècles, et oiseau blanc ne revenait.
« Comment, se dit Oiseau d’or, comment a-t-elle pu me quitter ? Je l’ai aimée bien plus que l’aurore, pourquoi, pourquoi m’a-t-elle abandonné ? » C’est alors que versant d’innombrables grosses larmes, des larmes et des larmes que son cœur retenaient, des mers et océans vinrent prendre grandes places sur cette Terre si belle qu’il avait bien créée.
CYBELE se trouvant sur un petit bout de Terre, voit autour de celle-ci des eaux l’encerclaient.
« Mais qu’arrive-t-il comment vais-je faire pour bien semer mes graines dans toutes les contrées ? » Dois-je rester isolée au milieu de ce plan ? Est-ce, ce bel oiseau qui me donne abris ? »
Ne sachant trop que faire, elle se met à pleurer.
Des soleils se levèrent, des soleils se couchèrent, sa vie ne semblait plus avoir aucun attrait. Alors elle marche sans but et avec peine afin d’en découvrir, peut-être le secret.
Arrivé tout au bout d’un chemin de traverse, elle découvre une plage où la mer jouait. « Tiens se dit-elle, pourquoi les eaux avancent et reculent ? Réfléchissent-elles avant d’aller plus loin ? Veulent-elles me parler ? Peut-être me mettre en garde ? Je vais donc passer et continuer mon chemin. »
« Ouf ! dit une vague, on l’a échappé belle, avec de l’eau salée, on perd notre CYBELE ! »
-Et oui Grand-père, le sel cela brûle les plantes ! C’est la maîtresse qui nous l’a dit !
-Oui, ma chérie !
Après une longue marche sous un soleil ardent, elle aperçoit près d’elle des marques sur le sable. Etonnée de trouver de si jolis dessins, elle se met à chercher l’auteur de cet ouvrage. Ne voyant aucune âme dans les alentours, elle s’assoit un moment pour reprendre haleine. Et alors qu’elle pose sa main sur le sable, elle sent un grattement près de son petit doigt. Un joli scarabée sentant une fraîcheur, émerge du sable où il s’est enterré.
« Oh, petit ami, comme tu es beau ! Je m’appelle CYBELE, déesse de la Nature, et toi, quel est ton nom ? »
-Scarabée, ma belle ! Scarabée d’or.
-Il est vrai que ta carapace est belle ! Au soleil elle brille très fort !
« Oui, dit le scarabée, c’est pour cela que je plonge sous le sable pour ne pas en user les reflets. »
-Dis-moi beau Scarabée, te plais-tu sur cette île ? Y a-t-il longtemps que tu en es son hôte ?
- Oh, Déesse, je ne saurais le dire ! Je crois bien y être depuis deux mille ans ?
-Deux mille ans ! Reprit CYBELE, mais qu’as-tu fait pendant tout ce temps ?
-J’ai erré sur les plages, j’ai erré sur les terres et puis un jour, j’ai pensé qu’ici, je pourrai être heureux.
-C’est donc une Terre où je peux rester ?
-Bien sûr, dit scarabée, si tu le veux bien !
-Bien, je vais donc grimper là-haut sur le rocher, car moi, j’aime bien le soleil mais j’ai une préférence pour les coins ombragés.
-Oh, Belle Déesse ! Si tu veux des ombrages, il te faudra les créer, car ici, les rochers et la plage sont les seules beautés.
-N’aie crainte Scarabée, je vais me mettre au travail et faire de cette Terre un endroit bien douillet. Quand tu auras fini d’arpenter toutes les plages, tu pourras venir chez moi et bien te reposer. Bon, je te remercie d’accepter ma présence, et maintenant il me faut m’en aller, car la nuit va venir et la route est bien longue avant de trouver où je plante mes souliers.
Après de grandes promesses, promesses d’amitié, CYBELE laissa Scarabée dans toutes ses pensées. Elle gravit lentement un grand rocher lunaire. Rien, rien n’y avait poussé. « Et bien dit-elle, il était temps que j’y mette les pieds ! » Et en disant cela, elle se mit à chanter :
Arbres, taillis et fleurs
Où êtes-vous mes sœurs ?
Venez me retrouver
Pour la prospérité !
Arbres, taillis et fleurs,
Où êtes-vous mes sœurs ?
Je vous attends ici
Pour faire un paradis !
Comme par le passé, elle chanta sa chanson toute la nuit sous la Lune montante, et le matin. Quand le soleil parut, partout où ses pas avaient foulé le sol, des fleurs, des arbres et des taillis avaient pris racines. Elle n’eut alors que l’embarras du choix pour choisir sa maison. Une jolie maison faite de branches d’arbres qui se pliaient au dessus d’elle pour bien la protéger.
En disant cela, Grand-père avait baissé la voix car les yeux d’Amandine doucement se fermaient. Il reprit la chanson en chuchotant cette fois pour ne pas réveiller son petit lapin blanc.
Arbres, taillis et fleurs
Où êtes-vous mes sœurs ?
Venez me retrouver
Pour là………
Il laissa en suspend la toute dernière phrase, se leva doucement, sortit de la chambre et referma la porte.
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Cybele et son amie la Terre
01/10/2008 10:48
2 Le retour de l’oiseau
Amandine et Grand-père se tiennent au coin de la cheminée. Maman, à l’étage, baigne bébé. Quant à Grand-mère, elle prépare dans la cuisine la pâte pour faire des beignets que la famille dégustera demain, au petit-déjeuner.
« Grand-père, dit Amandine, j’ai fini mes devoirs et appris mes leçons. Ne voudrais-tu pas continuer l’histoire de ce grand oiseau blanc ? »
- Si tu veux ma chérie, le dîner n’est pas prêt, nous avons bien le temps !
Donc l’oiseau blanc ayant quitté la Terre au bout de trente soleils, rejoint l’Univers. Très heureux du retour de sa tendre amie, l’oiseau aux ailes d’or illumine le ciel de milliards d’étoiles.
« Tu as tenu ta promesse, lui dit-il, alors pour te récompenser, je t’offre un petit anneau d’or, gage de mon amour. Cet anneau vois-tu, a deux pouvoirs :
Passé autour du bec, il te permettra d’observer sans jamais te faire voir.
Glissé à la patte, tu voyageras au-delà des frontières sans avoir une quelconque inquiétude de te perdre, car il sera toujours relié à moi ».Acceptes-tu mon présent ?
-Oui, Oiseau d’or, s’il m’est permis de surveiller mon enfant, alors je passerai cet anneau autour de mon bec. Mais, pour aujourd’hui, j’aimerais avec toi visiter l’Univers. Elle enfile l’anneau à sa patte et sitôt fait, ils prennent tous deux grande vitesse.
Devant eux s’étend un espace infini.
-Veux-tu voir les mondes au-delà de cette sphère ? Demanda l’oiseau d’or à sa belle amie.
-Si cela te plaît, je veux bien.
-Alors suis bien mes ailes, je t’ouvre le chemin.
Regarde douce amie
Comme mon cœur t’aime,
Il ouvre pour toi seule
Les portes de l’inconnu,
Il fait chanter les ondes
D’une musique suprême
Pour que ta vie ici
Soit un beau paradis.
L’oiseau au bec doré aperçoit alors des montagnes, des rivières, des paysages de rêve qu’elle ne connaît pas.
« Bel oiseau ! Bel oiseau ! Crie-t-elle, est-ce que la Terre de CYBELE est merveilleuse comme cela ? »
« Oui dit le grand oiseau, il y a des montages, océans et grandes plaines, des rivières, des vallées, déserts et glaciers, il y a aussi des grands espaces verts tout pleins de grands oiseaux et mammifères aussi. Dans les coins bien cachés entre les roches vertes, des cascades coulent sans jamais s’arrêter, car les pluies donnent à cette Terre si belle de grands réservoirs d’eau pour les alimenter. »
« Oh Bel oiseau, dit la femelle, CYBELE est heureuse, je peux me reposer. J’ouvrirai bien souvent mes deux grandes ailes pour aller vers ce monde sans jamais le toucher. »
-Grand-père, cela doit être dur de ne plus voir son enfant ?
-Eh oui, ma petite chérie, et sur Terre cela arrive bien souvent ! Mais écoute la suite.
Plusieurs années passèrent, l’oiseau au bec doré passait des soleils heureux, mais au fond de son cœur, elle entendait CYBELE, elle voulait la revoir, l’embrasser, lui parler, elle voulait savoir ce qu’elle devenait. Alors sans réfléchir à toutes les conséquences, elle allie les pouvoirs du petit anneau d’or.
« A la patte d’abord, je volerai vers elle, puis au bec ensuite, je la verrai passer, je remettrai alors mon anneau à la patte et ainsi bien près d’elle, je pourrai lui parler. » Ce raisonnement lui semblant bien correct, elle s’exécute. Et c’est ainsi qu’elle se retrouve sur la Terre.
-Ah, Grand-père, j’aime mieux cela !
« CYBELE ! CYBELE, mon amour de la Terre, je ne pouvais rester plus longtemps sans te voir, mon cœur était si triste à ne savoir quoi faire pour te dire je t’aime, je t’aime, de vive voix. »
L’aurore se levait, CYBELE très émue, fait offrande à sa mère d’une goutte de rosée. L’oiseau la prend tout au bout de son bec et rend à CYBELE un énorme baiser.
« Ma petite déesse, ma perle adorée dit la maman oiseau, comment ne pas reprendre le chemin vers cette éternité ? Je veux rester ici, près des arbres et des fleurs, je veux porter tes graines sous d’autres horizons ! »
« Maman ! Dit CYBELE, cela est dangereux, car avec tes grandes ailes, tu ne pourras plus rejoindre ton Bel oiseau ! »
-Mais Grand-père, pourquoi a-t-elle dit cela ? Les oiseaux, ça peut toujours voler !
-Pas toujours ma chérie. Si leurs ailes se brisent, ils sont bien condamnés à l’immobilité. Je crois que CYBELE craignait pour sa maman, elle avait peur qu’elle se fatigue et vieillisse avec le temps ! Mais… écoute bien !
-Tant pis, tant pis ! Dit l’oiseau au bec doré, je porterai les graines jusqu’à épuisement, pour que toi ma CYBELE, tu renaisses au printemps.
L’oiseau au bec doré reste donc sur la Terre et sème bien des graines sur toutes les contrées. Puis un jour, fatigué de porter ses deux ailes, il se couche sur l’herbe que la nuit recouvrait.
« Tant pis dit-il si les oiseaux ne retrouvent pas leurs ailes, tant pis si leurs chants s’arrêtent un beau matin, moi je sais que CYBELE renaîtra sur la Terre pour que d’autres oiseaux enchantent ses matins. »
-Grand-père, je ne comprends pas !
-Tu sais ma chérie que lorsque l’oiseau meurt, s’il n’a pas laissé derrière lui de petits oisillons, c’est toute la famille qui disparaît. La nature, elle, elle sème toujours des graines. Quelquefois, une plante que tu croyais morte, se met à repousser à la saison du printemps.
- C’est vrai Grand-père ! Maman voulait jeter son Artémis, elle croyait que les fortes gelées de l’hiver « l’avaient mouru. »
-Oh ma chérie ! Quel est ce français ?
-Tu n’as pas compris Grand-père ?
-Oui, oui, ma chérie, mais on dit : « l’avaient brûlé ».
-Pourquoi Grand-père, il n’y avait pas de feu !
-Non, bien sûr ma chérie, mais le grand froid comme le soleil peuvent brûler les plantes !
-Ah !
Alors qu’Amandine demeurait perplexe, elle entend maman l’appeler:
« Amandine ! Amandine ! Viens te doucher ! »
Obéissante, la fillette fait un bisou sur la joue de Grand-père et monte l’escalier.
A vingt heures, quand le repas fut prêt, maman, papa, grand-père, grand-mère et Amandine prirent place autour de la table. Un succulent potage fumant les attendait, suivi d’un gratin dauphinois et d’une bonne mousse au chocolat que Grand-mère avait préparée.
« Grand-père dit Amandine, dépêche-toi car avant de m’endormir, j’aimerais bien connaître la fin de l’histoire !
-D’accord ma chérie, je vais prendre une douche et te rejoins dans la chambre. Mais pas trop longtemps ! Tu sais que les enfants ont besoin de sommeil pour être toujours en forme et bien suivre les leçons !
-Oui, Grand-père, pas trop longtemps, promis !
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Cybèle et son amie la terre
29/09/2008 09:07
-Oui Grand-père, je voudrais bien aller goûter !
Grand-père et la fillette se dirigent alors vers la maison. Sur la table, un bouquet de fleurs exhale dans la pièce un subtil parfum.
-Tu crois Grand-père que ce sont les filles de CYBELE ?
-Certainement ma chérie, car depuis sa naissance, les petites graines n’ont pas arrêter de se multiplier ! Veux-tu de bonnes fraises pour ton goûter ?
-Oh oui, Grand-père ! Mais dis moi Grand-père, les fraises, c’est encore CYBELE ?
-Et oui ma chérie, c’est encore Elle.
-Alors je vais lui dire merci et merci à Grand-mère qui nous les a divinement bien préparées !
Quand les fraises, la tartine de pain beurrée et le jus de fruit furent avalés, Amandine demande : « Grand-père, veux-tu continuer l’histoire ? »
-Oui ma chérie, installons-nous dans ce grand fauteuil près de la fenêtre.
Donc CYBELE étant née, l’oiseau au bec doré doit selon sa promesse retourner vers le ciel pour rejoindre Oiseau d’or. Après bien des caresses faîtes à sa petite CYBELE, elle reprend son envol. Mais, alors que l’oiseau atteint l’espace et que la Lune fait son apparition, la petite CYBELE entonne une chanson :
Ô oiseau de couleur qui m’a donné la Terre,
Peux-tu dire à la Lune de toujours m’éclairer ?
J’ai besoin de trouver d’autres sœurs fidèles
Pour enchanter ce monde et fleurir à jamais.
Toute la nuit, CYBELE répète le couplet. Quand la Lune disparaît pour faire place au soleil, elle découvre autour d’elle une multitude de fleurs. Emerveillée par ce spectacle coloré et enchanteur, elle demande :
« Mais d’où venez-vous ? »
-De ton cœur, répondent-elles. Pendant toute la nuit, tu nous as appelées, nous sommes là, maintenant et nous voulons t’aider. Tu veux que cette Terre soit l’une des plus belles, alors couvrons le monde de nos tiges dressées et ouvrons vers le ciel nos plus belles corolles afin que le soleil puisse les réchauffer.
-Oui ! Dit l’une d’entre-elles, mais moi je veux avoir le parfum de ma voisine !
-Pourquoi dit CYBELE, ton parfum ne te plaît pas ?
-Si, mais le sien est bien meilleur !
-Tu sais petite fleur, on ne peut être toutes pareilles, il faut bien sur cette Terre de la diversité ! Regarde ce chardon, il est grand et bien fier mais à cause de ses épines, je ne peux le caresser ! Toi, tu es toute petite, mais si tendre et si belle qu’on ne peut t’effleurer sans bien te regarder ! Vois encore l’orchidée, cette fleur suprême, elle parera un jour les plus beaux décolletés, mais sera-t-elle, un parfum apprécié par toutes ces demoiselles ? Toi tu n’es que jasmin, petite fleur toute blanche, mais…mais… un jour lointain, tu seras le nectar des plus jolis flacons !
« Belles de jour, belles de nuit, fleurs des champs et fleurs des villes, fleurs des jardins, fleurs des balcons, nous sommes là pour parer un monde qui va venir ! Alors soyons heureuses d’orner toutes ces chaumières qui un jour pousseront au milieu de nos fleurs. Soyons toujours amour, et donnons toutes nos graines pour que la Terre soit palette de couleurs. »
Voilà ma petite chérie, cette fois l’histoire est bien finie, mais ce n’est simplement que le premier chapitre car depuis ce beau jour où CYBELE est née bien des petites sœurs l’ont bien accompagnées. Elles recouvrent maintenant notre belle Nature qui entoure nos biens et aussi d’autres choses, c’est pourquoi nous devons toujours la respecter.
Respectons les endroits où racines se posent car elles seules savent bien ce qu’il faut pour leurs pieds. On dit toujours ma petite chérie, que la Nature reprend toujours ses droits, c’est un peu comme toi, ma petite Amandine, ta maison, tu la veux toujours au même endroit. Alors fais comme CYBELE, réunis tes amis et dis leur qu’ils ne doivent pas saccager la Nature, car cette Nature vois-tu est le bien de la vie, c’est elle qui nous permet de respirer et vivre.
Ô CYBELE immortelle
Toi qui reviens toujours
Pour satisfaire nos sens
Et nos plus beaux atours !
J’aime ta robe verte
Qui recouvre la Nature
Piquée de fleurs offertes
A ta longue chevelure !
Tu marches lentement
Dans les sous-bois dorés
Pour ne pas révéler
Tous ses petits secrets,
Mais moi, de ma fenêtre
Je veux suivre tes pas
Afin de faire fête
Quand tu arriveras.
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Cybele et son amie la Terre
28/09/2008 15:01
Bonjour les enfants et bonjour à vous tous. Comme promis, je vous offre en lecture mon premier livre d'enfants. Je vous souhaite petits et grands bonne lecture. J'espère que les enfants me laisseront de petits commentaires tout simplement pour savoir si mon histoire leur a plu.
CYBELE ou Si Belle ?
Qui suis-je ?
Quel est ce joli nom dont l’homme m’a paré ?
Mais est-ce bien l’homme,
Cet être à deux pattes qui me l’a bien donné ?
On dit que je suis née, il y a fort longtemps
Dans un pays lointain appelé Grande Phrygie :
Un coin d’Asie Mineure sur un beau continent
Entre le Pont Euxin et la douce mer Egée.
Parait-il aussi, que je suis une déesse :
Déesse de la nature, de la fécondité !
Moi, du plus loin que mes souvenirs viennent
Je vois bien en ma tête autre réalité.
Mais est-ce bien réel tous ces rêves d’enfants ?
Viennent-ils de ce ciel ou de la nuit des temps ?
Ou sont-ils simplement images de chimères
Que de petits lutins dessinent sur la Terre ?
1 Naissance
Dis Grand-père, pourquoi toutes les fleurs n’ont pas le même parfum ?
- Ah, ma chérie, c’est une longue histoire !
-Grand-père, veux-tu bien me la raconter ?
- Bien, alors assied-toi et écoute.
C’était il y a fort longtemps, quand les hommes n’existaient pas encore. Peux-tu l’imaginer ?
-C’est bien dur Grand-père, mais je vais essayer.
-Bien ma chérie, alors ferme les yeux ! Que vois-tu ?
-Rien Grand-père, rien !
-Bon, alors maintenant au fil de mon histoire tu vas essayer d’imaginer le décor. Vois-tu ce grand et bel oiseau qui sillonne le ciel ?
-Oh oui Grand-père ! Il a deux ailes blanches et un bec doré.
-Bien ma chérie, bien ! Tu vois, cet oiseau est une magnifique femelle qui plane dans l’Univers depuis bien bien longtemps. Elle tient dans son bec un œuf bien fragile et se demande bien où elle va le poser.
-Sur la Terre Grand-père sur la Terre !
-Et non ma chérie, car la Terre n’existe pas encore ! Donc, cette maman se lamente beaucoup. Pendant des jours et des jours, elle vole, plane, vire à droite, puis à gauche, l’œuf toujours dans son bec, sans trop savoir quoi faire. Et un matin, alors que le soleil éclaire l’Univers, elle voit venir à elle un oiseau magnifique.
-Il était plus beau qu’elle, Grand-père ?
- Oui, très beau et surtout très grand. Il avait des ailes couleur de soleil et portait à son front, un petit diamant vert.
-Oh Grand-père, je le vois ! Je le vois !
-Garde bien les yeux fermés car tu pourrais le perdre ! Je continue l’histoire.
Donc ce bel oiseau au petit diamant vert, accoste la femelle au joli bec doré.
-Bonjour belle femelle, que cherches-tu dans ce ciel immense ?
Mais alors qu’elle s’apprête à lui répondre, son œuf tombe. Tu sais, un peu comme le corbeau et son fromage dans la fable de La Fontaine.
-Oui, Grand-père, mais où tombe-t-il puisqu’il n’y a pas de Terre ?
-Oh, oh, je vois que tu suis bien l’histoire !
Et oui, où va-t-il bien tomber ? Et bien, comme les cosmonautes dans l’espace, il se met à voler. Il tourne tantôt à droite, tantôt à gauche, mais sans trop s’éloigner. Très peinée d’avoir perdu son bien le plus précieux, maman oiseau demande à l’oiseau d’or s’il peut faire quelque chose pour l’aider.
« Oui, dit-il, si tu me promets de rester avec moi dans ce grand univers, je peux très rapidement construire une Terre. Tu reprendras ton œuf, le déposeras dessus, le couveras pendant un mois et puis tu reviendras près de moi.
-Mais Grand-père, comment pouvait-il compter les jours, il n’y avait pas de calendrier ?
-Tu as raison ma chérie, mais en ce temps-là, on comptait les soleils ! Chaque lever était un jour. Donc, la maman accepte, car comme toutes les mamans, elle veut pour son enfant le bien-être et la sécurité. Et c’est là ma chérie que la belle histoire commence.
Attrapant son diamant à l’aide d’une de ses pattes, l’oiseau d’or le frotte sur le sommet de sa tête en prononçant ces mots : « Diamant de mon cœur, puissance de ma vie, crée dans ce grand espace une Terre pour ma mie. » Il lâche alors le diamant qui se met à grossir, grossir, grossir !
-C’était la Terre Grand-père ?
-Oui, ma chérie, c’était la Terre.
Sans difficulté, maman oiseau rattrape délicatement son petit œuf, le pose sur la Terre et le recouvre de ses ailes. Trente soleils se lèvent, trente soleils se couchent et la coquille se brise. Maman oiseau regarde avec attendrissement son œuf se fendiller, elle attend de voir la petite tête qui lui ressemblerait ! Mais quelle n’est pas sa surprise quand elle voit apparaitre une petite feuille. En fait, je dis « feuille » ma chérie, car nous, nous savons que cela s’appelle comme cela, mais l’oiseau l’ignorait ! Tu comprends ma chérie ?
-Oui Grand-père, c’est sûr puisque les arbres n’existaient pas !
Donc maman oiseau, pensant que son œuf est stérile, se met à pleurer, pleurer au dessus de cette petite chose verte. Mais au fur et à mesure que ses larmes coulent, ô miracle, la feuille grandit. Un petit bouton se forme alors tout en haut d’une tige et, le lendemain, alors que le soleil apparaît, une jolie fleur défroisse sa corolle.
-Oh ! Dit maman oiseau, mais qui es-tu ? Tu es si belle !
Et c’est ainsi que naquit CYBELE, déesse de la Nature.
-C’est fini Grand-père ? Je peux ouvrir les yeux ?
-Non, ma chérie, l’histoire est loin d’être finie, mais veux-tu qu’on se repose un peu ?
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MON VOYAGE A BUENOS AIRES
25/09/2008 09:08
Aprés une heure et demi de spectacle toute la troupe a interprété l'hymne argentin. J'ai beaucoup aimé. Voilà mes chers amis, la fin de mon voyage a sonné. Je garde de Buenos Aires de trés bons souvenirs et je ne dis qu'une chose, Hasta luego, car je sais qu'un jour j'y reviendrai et pousserai mon voyage beaucoup plus loin vers les splendeurs de l'Argentine. J'espère que tout ce petit reportage photographique vous a permis de vouys évader un peu de votre train train quotidien. Le 27 Novembre, je pars au Viet Nam, alors c'est avec joie que je vous donne rendez-vous. Merci beaucoup de votre attention.
Commentaire de Barbara (26/09/2008 11:49) :
Bonjour…djydyj...je viens te souhaiter une bonne journée… et un bon
week-end…bisous avec toute mon amitié…Barbara
 aimer_ la_ vie
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Commentaire de yolande (14/10/2008 09:35) :
bonjour,
me voila sur ton joli blog
pour te souhaiter une agréable journée
j'espère que tu vas bien
a ce soir, gros bisous
ton amie yoyo
si cela vous interesse voila notre forum
http://roland67.xooit.com/index.php
bien sur il faut s inscrire merci
http://yolande.vip-blog.com/
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