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AU NOM DU CIEL
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AU NOM DU CIEL

VIP-Blog de djydjy
  • 571 articles publiés
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  • Créé le : 06/06/2008 09:04
    Modifié : 20/12/2012 10:33

    Fille (67 ans)
    Origine : Sud de la France
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    COURRIER POUR DES INCONNUS

    07/06/2008 09:41



    Page 23


    Mon cher Ami,


    Les évènements sont tellement denses, que je ne me souviens plus si je vous ai parlé de ce fameux épisode de ma vie.


    C'était en 1993, depuis quelques mois déjà, j'avais aménagé dans mon petit village. Aimant beaucoup les arbres, mes collègues m'avaient offert un cèdre du Lyban. Mis en bonne place, j'ai eu soudain envie d'avoir aussi un olivier. Dans notre région, cela ne manque pas. Et puis, l'olivier, c'est aussi le symbole de la paix.


    En me promenant dans une oliveraie, j'ai donc fait le choix d'un arbre de quarante ans. Le vendeur m'a fourni l'adresse d'un transporteur et dix jours plus tard, mon jardin s'agrémentait d'un bel olivier.

    Un mercredi après-midi, alors que le temps était des plus printaniers, je décidai de planter sous mon olivier des pensées et quelques autres fleurs décoratives.

    Le soir, en allant prendre ma douche, je m'aperçus que je n'avais plus au doigt, ma bague. Une bague assez large que j'avais faîte faire huit ans plus tôt, avec l'or de petits bijoux dont j'avais hérités de ma mère. Sur le moment je fus très contrariée. Le lendemain, je me mis en quête de la retrouver. J'eus beau fouiller la terre de tous côtés, rien ne parut.


    En 2003, un an à peu près après l'apparition de mes voix, une voix très très douce me demanda si je ne voulais pas faire une décoration dans mon jardin. Sachant que leurs idées sont toujours pour moi, des instants d'enchantement, j'acceptai. Je partis à Palavas Les Flots chercher des coquillages, allai commander du ciment et du sable.


    - « Voilà ma chérie, tu vas faire un cercle autour de l'olivier et préparer une petite dalle étroite puis nous collerons dessus les coquillages .» Mon petit-fils étant avec moi et aimant bricoler, nous nous mîmes tous deux au travail dans la bonne humeur.

    - « Avant que le ciment sèche, écrase ta main .» Je mis donc mon empreinte. Mon petit-fils me voyant faire, vint poser sa main près de la mienne.

    - « Ecris maintenant la date : 6 Juin 2003 ». A l' aide d'un petit morceau de bois, je fis ce que cette voix très douce me demandait

    - « Maintenant, ma chérie, tu vas prendre la gargoulette que ton fils t’a ramenée du Maroc et nous allons la sceller sous l' olivier. Prends une petite pioche, je vais t’indiquer l'endroit. » J'avançai donc à petits pas.

    - « Stop! Ici ! Juste à tes pieds, fais un trou. »

    Premier coup de pioche, ma bague sortit de Terre !!!

    - Mais, ce n’est pas vrai, comment as-tu fait ? Dix ans qu'elle était enterrée ! Je dis : Merci, merci, merci, puis des larmes coulèrent sur mon visage. Mais que m'arrive-t-il ? Je rêve ! Puis la voix très douce continua :

    - Devant la gargoulette, fais une petite dalle de ciment et prends ensuite un petit bâton.

    Dans le ciment frais un grand « D » s’inscrivit, puis la voix me demanda d’inscrire l’initiale de mon prénom.

    - Dieu ! Est-ce toi ?

    - Oui ma chérie, je suis ton Père créateur.

    Ma joie était si forte que je me mis à pleurer.


    C'est vraiment Georgy au pays des merveilles ! Je ne comprends pas, c'est si magique !

    Comment douter encore de ce Père que j’adore de plus en plus !

    Un autre évènement aussi tout à fait inattendu se passa un jour.. J'étais allée avec mon amie chercher du bois. J'ai une cheminée et très souvent, nous passons des soirées au coin avec des amis. Plutôt ie que i. Alors que nous allions quitter le bois où nous nous trouvions, mon amie me dit : « Attends, attends, il y a une branche superbe. » Nous avons donc embarqué cette dernière branche.

    Dans la semaine qui suivit, je sais que vous allez vous montrer très sceptique mais c'est bien Pablo Picasso, en tout cas, il s'est présenté comme tel, qui m'a parlé. « Nous allons faire ma chérie (pratiquement tout le monde m'appelle ma chérie) une sculpture. »

    - Mais, je ne sais pas, je n'ai jamais sculpté !

    - Cela ne sera pas difficile . Nous allons faire : « Les racines de la Paix . Allez chercher la branche que vous avez ramenée du bois. Vous savez, la dernière branche. Nous allons nous installer dans le jardin et vous allez vous munir d'un sécateur. »

    Quand tout fut en place, il me demanda de bien observer la branche et de lui dire ce que j'y voyais. Pas grand chose au départ. Je dus tourner la branche de tous côtés et enfin une tête de chien m'apparut.

    -Bien ! Me dit-il, nous pouvons commencer à travailler. Il m'indiqua les branches que je devais couper, celles qui devaient être raccourcies etc... Je suivais ses explications et tout en travaillant, il me parlait de sa vie sur Terre.

    J'avoue que Picasso n'a jamais été ma tasse de thé, mais quand ceci vous arrive, vous avez envie d'en savoir plus long. Alors ma voisine m'a offert un très beau livre de lui et j'ai appris à mieux le connaître et surtout à mieux le comprendre, car il faut avouer que sa peinture n'est pas facile. Je suis aussi allée à Paris et à Barcelone visiter des musées. Et oui ! Comme je vous l'ai déjà dit, ils me cultivent.

    Donc, pour cette sculpture, j'ai dû gratter la branche, la polir, puis la peindre. Quand le travail fut fini, il me demanda, comment je comptais faire tenir tout cela. Je donnai plusieurs solutions sans qu'une seule ne se montre satisfaisante.

    « Bon, me dit-il, nous verrons plus tard. »


    Deux jours après, alors que j'allais accompagner mon petit-fils à l'école, en faisant le tour du rond-point, j'aperçois sur le gazon qui bordait la route, un morceau de tronc d'arbre. Je n'ai pas capté tout de suite mais au deuxième tour de rond-point, car inconsciemment j'ai refait le tour, je me suis arrêtée et ai chargé le morceau de bois. Inutile de vous dire, que rien n'y manquait, il y avait même les racines accrochées. Et voilà, j'avais trouvé mon pied. Grâce à mon voisin et à sa gentillesse nous avons réuni la sculpture au pied.

    - Pourquoi un chien Pablo ? Ai-je demandé .

    - Ma chérie, le chien est toujours fidèle à son maître. Quand les

    humains retrouveront la fidélité envers leur maître-Dieu, nous aurons des chances de retrouver la Paix.


    Comme le chien errant qui marche sur le sentier,

    En recherchant son maître qui l'a un jour quitté,

    L'homme, dans sa démence à vouloir fructifier

    Ne sait qu'apercevoir chaussures à son pied.


    L'animal, est-il plus fidèle que l'homme?

    Peut-il encore mourir par amour blessé ?

    Si l'on juge ces chiens qui appellent à la mort,

    On sait que leur chagrin va vers l'éternité.


    Ces racines qui se meurent sous l'écorce de l'arbre

    Pourront-elles reverdir au milieu de ces chiens,

    Ces chiens qui pleurent les morts sur ces champs de bataille

    Pour faire repousser l'olivier et le thym.


    Je vous laisse Ami , savourer ce poème qu’ils m’ont encore écrit après avoir placé cette belle sculpture au seuil de ma porte, à côté de la colombe de Pablo Picasso.


    Je vous souhaite le bonsoir et vous dis : à bientôt.








     
     


     

    COURRIER POUR DES INCONNUS

    07/06/2008 09:35



    Page 24


    Mon cher Ami,


    Les évènements sont tellement denses, que je ne me souviens plus si je vous ai parlé de ce fameux épisode de ma vie.


    C'était en 1993, depuis quelques mois déjà, j'avais aménagé dans mon petit village. Aimant beaucoup les arbres, mes collègues m'avaient offert un cèdre du Lyban. Mis en bonne place, j'ai eu soudain envie d'avoir aussi un olivier. Dans notre région, cela ne manque pas. Et puis, l'olivier, c'est aussi le symbole de la paix.


    En me promenant dans une oliveraie, j'ai donc fait le choix d'un arbre de quarante ans. Le vendeur m'a fourni l'adresse d'un transporteur et dix jours plus tard, mon jardin s'agrémentait d'un bel olivier.

    Un mercredi après-midi, alors que le temps était des plus printaniers, je décidai de planter sous mon olivier des pensées et quelques autres fleurs décoratives.

    Le soir, en allant prendre ma douche, je m'aperçus que je n'avais plus au doigt, ma bague. Une bague assez large que j'avais faîte faire huit ans plus tôt, avec l'or de petits bijoux dont j'avais hérités de ma mère. Sur le moment je fus très contrariée. Le lendemain, je me mis en quête de la retrouver. J'eus beau fouiller la terre de tous côtés, rien ne parut.


    En 2003, un an à peu près après l'apparition de mes voix, une voix très très douce me demanda si je ne voulais pas faire une décoration dans mon jardin. Sachant que leurs idées sont toujours pour moi, des instants d'enchantement, j'acceptai. Je partis à Palavas Les Flots chercher des coquillages, allai commander du ciment et du sable.


    - « Voilà ma chérie, tu vas faire un cercle autour de l'olivier et préparer une petite dalle étroite puis nous collerons dessus les coquillages .» Mon petit-fils étant avec moi et aimant bricoler, nous nous mîmes tous deux au travail dans la bonne humeur.

    - « Avant que le ciment sèche, écrase ta main .» Je mis donc mon empreinte. Mon petit-fils me voyant faire, vint poser sa main près de la mienne.

    - « Ecris maintenant la date : 6 Juin 2003 ». A l' aide d'un petit morceau de bois, je fis ce que cette voix très douce me demandait

    - « Maintenant, ma chérie, tu vas prendre la gargoulette que ton fils t’a ramenée du Maroc et nous allons la sceller sous l' olivier. Prends une petite pioche, je vais t’indiquer l'endroit. » J'avançai donc à petits pas.

    - « Stop! Ici ! Juste à tes pieds, fais un trou. »

    Premier coup de pioche, ma bague sortit de Terre !!!

    - Mais, ce n’est pas vrai, comment as-tu fait ? Dix ans qu'elle était enterrée ! Je dis : Merci, merci, merci, puis des larmes coulèrent sur mon visage. Mais que m'arrive-t-il ? Je rêve ! Puis la voix très douce continua :

    - Devant la gargoulette, fais une petite dalle de ciment et prends ensuite un petit bâton.

    Dans le ciment frais un grand « D » s’inscrivit, puis la voix me demanda d’inscrire l’initiale de mon prénom.

    - Dieu ! Est-ce toi ?

    - Oui ma chérie, je suis ton Père créateur.

    Ma joie était si forte que je me mis à pleurer.


    C'est vraiment Georgy au pays des merveilles ! Je ne comprends pas, c'est si magique !

    Comment douter encore de ce Père que j’adore de plus en plus !

    Un autre évènement aussi tout à fait inattendu se passa un jour.. J'étais allée avec mon amie chercher du bois. J'ai une cheminée et très souvent, nous passons des soirées au coin avec des amis. Plutôt ie que i. Alors que nous allions quitter le bois où nous nous trouvions, mon amie me dit : « Attends, attends, il y a une branche superbe. » Nous avons donc embarqué cette dernière branche.

    Dans la semaine qui suivit, je sais que vous allez vous montrer très sceptique mais c'est bien Pablo Picasso, en tout cas, il s'est présenté comme tel, qui m'a parlé. « Nous allons faire ma chérie (pratiquement tout le monde m'appelle ma chérie) une sculpture. »

    - Mais, je ne sais pas, je n'ai jamais sculpté !

    - Cela ne sera pas difficile . Nous allons faire : « Les racines de la Paix . Allez chercher la branche que vous avez ramenée du bois. Vous savez, la dernière branche. Nous allons nous installer dans le jardin et vous allez vous munir d'un sécateur. »

    Quand tout fut en place, il me demanda de bien observer la branche et de lui dire ce que j'y voyais. Pas grand chose au départ. Je dus tourner la branche de tous côtés et enfin une tête de chien m'apparut.

    -Bien ! Me dit-il, nous pouvons commencer à travailler. Il m'indiqua les branches que je devais couper, celles qui devaient être raccourcies etc... Je suivais ses explications et tout en travaillant, il me parlait de sa vie sur Terre.

    J'avoue que Picasso n'a jamais été ma tasse de thé, mais quand ceci vous arrive, vous avez envie d'en savoir plus long. Alors ma voisine m'a offert un très beau livre de lui et j'ai appris à mieux le connaître et surtout à mieux le comprendre, car il faut avouer que sa peinture n'est pas facile. Je suis aussi allée à Paris et à Barcelone visiter des musées. Et oui ! Comme je vous l'ai déjà dit, ils me cultivent.

    Donc, pour cette sculpture, j'ai dû gratter la branche, la polir, puis la peindre. Quand le travail fut fini, il me demanda, comment je comptais faire tenir tout cela. Je donnai plusieurs solutions sans qu'une seule ne se montre satisfaisante.

    « Bon, me dit-il, nous verrons plus tard. »


    Deux jours après, alors que j'allais accompagner mon petit-fils à l'école, en faisant le tour du rond-point, j'aperçois sur le gazon qui bordait la route, un morceau de tronc d'arbre. Je n'ai pas capté tout de suite mais au deuxième tour de rond-point, car inconsciemment j'ai refait le tour, je me suis arrêtée et ai chargé le morceau de bois. Inutile de vous dire, que rien n'y manquait, il y avait même les racines accrochées. Et voilà, j'avais trouvé mon pied. Grâce à mon voisin et à sa gentillesse nous avons réuni la sculpture au pied.

    - Pourquoi un chien Pablo ? Ai-je demandé .

    - Ma chérie, le chien est toujours fidèle à son maître. Quand les

    humains retrouveront la fidélité envers leur maître-Dieu, nous aurons des chances de retrouver la Paix.


    Comme le chien errant qui marche sur le sentier,

    En recherchant son maître qui l'a un jour quitté,

    L'homme, dans sa démence à vouloir fructifier

    Ne sait qu'apercevoir chaussures à son pied.


    L'animal, est-il plus fidèle que l'homme?

    Peut-il encore mourir par amour blessé ?

    Si l'on juge ces chiens qui appellent à la mort,

    On sait que leur chagrin va vers l'éternité.


    Ces racines qui se meurent sous l'écorce de l'arbre

    Pourront-elles reverdir au milieu de ces chiens,

    Ces chiens qui pleurent les morts sur ces champs de bataille

    Pour faire repousser l'olivier et le thym.


    Je vous laisse Ami , savourer ce poème qu’ils m’ont encore écrit après avoir placé cette belle sculpture au seuil de ma porte, à côté de la colombe de Pablo Picasso.


    Je vous souhaite le bonsoir et vous dis : à bientôt.


     







     
     


     

    COURRIER POUR DES INCONNUS

    07/06/2008 09:30



    Page 25

    Mon cher Ami,


    Je me demande toujours, où mes pas me mèneront, aujourd'hui, ma porte s'est encore bien ouverte, tous mes petits esprits, amis de l'univers, me parlent de ces jours qui s'annoncent très heureux. Moi, j'écoute avec ravissement ces bonheurs futurs, mais je ne peux m'empêcher de douter. J'ai beau voir avancer vers moi de bien belles choses, j'attends fébrilement une concrétisation, car depuis bientôt trois ans que je vis au milieu de ce monde, ma tête foisonne de leurs milliers d'idées : « Et, si on faisait comme ci, et si on s'y prenait comme cela ! » Ils tiennent tellement à parler aux hommes, qu'ils ne cessent d'inventer mille et une façons.


    Pourquoi, pourquoi veulent-ils nous réveiller ? Comme je l'ai écrit plus haut,notre monde est le leur, ils veulent absolument dès lors, que nous les intégrions à notre vie, notre vie de tous les jours. Ils ne veulent plus être morts, perdus dans l'Univers, à attendre, inutiles, que le temps s'écoule. Ils veulent participer à ce grand renouveau, ce renouveau disent-ils, qui viendra bien de nous. L'homme est capable, dans toute sa candeur, à penser ses blessures que d'autres hommes lui ont faites. De leurs grandes fenêtres, fenêtres de l'Univers, ils nous voient nous débattre dans nos temps incertains, ils voient monter ces flots de vengeance et de haine et eux, qui sont là, toujours près de nous, près des hommes, des femmes, des enfants qu'ils ont souvent vus naître, ils ne peuvent rester insensibles à nos maux. C'est pourquoi, Ami; même si je me répète, je dois encore vous dire, à vous qui me lisez, arrêtez de pleurer, ces âmes transparentes, aidez-les, aidez-les à bien communiquer.

    Si je suis là, à écrire toutes ces lignes, c'est parce que vivant ce que je vis, je suis consciente et décidée à faire exploser dans ce monde de nouvelles idées.

    Tous les jours, ils me donnent bonheurs, par leurs aides, leurs paroles de grande charité, je voudrais qu' ici sur cette Terre, tous les hommes puissent profiter de leurs nombreux bienfaits. Non, Ami ! Non, ne souriez pas, ne repoussez pas l'idée de pouvoir par vos doigts, écrire toutes leurs phrases, leurs mots qui défilent sur la feuille, grâce à leurs pensées. Mais... je crois qu'il me faut expliquer ici, leurs fonctionnements.

    Lorsque j'ai voulu embrasser ce grand ciel, c'est vrai, qu'en moi, j'avais une grande souffrance, je croyais tellement à ces âmes fidèles que j'ai beaucoup insisté devant mon papier blanc. Vous êtes tous capables de contacter ce ciel, il vous suffit d'un peu de repos, être là, étendus, peut-être sous un chêne, ou dans votre jardin, ou tout simplement au creux de votre fauteuil ! Prenez entre vos doigts, un crayon tout simple, une feuille sur vos genoux ou posée sur un livre et appelez intérieurement, peut-être votre père, votre mère, votre fils... Soyez bien en relation avec eux, pensez-y très fort, et demandez dans votre pensée à ce qu'ils vous répondent. Oh ! Je ne dis pas que cela marchera du premier coup ! Mais si votre désir est de toucher ce monde, alors Ami, je vous promets que vous y arriverez.

    Il faut que les hommes prennent grande confiance, car je vais, dans un proche avenir, quand ils auront connu tout comme moi, ces émois, leur parler de ce monde et de son devenir.

    Avec cette Union que nous avons créée, nous allons bien passer de judicieux conseils des conseils qui vous aiderons, vous gens de la Terre à vous libérer de toutes ces habitudes qui ont fait de ce monde, un monde d'animaux qui se « bouffent entre eux » (ce sont leurs paroles).

    Charles Baudelaire, qui est mon esprit-Maître, m'a dit un jour : « Il faut bien comprendre, que si le corps perdu retourne en poussière, nos esprits sont bien vifs et gardent leurs pouvoirs. Celui de penser, celui de s'exprimer, celui d'aimer et celui de souffrir. Lorsque nous nous vêtons de ce corps d'éther, nous pouvons nous glisser, même dans un petit trou. Nous voyons alors la Terre toute entière, nous ressentons aussi vos peines et vos tracas. Comment restez indifférents à cela ? Le pourriez-vous, vous, nos frères ? Notre esprit est machine d'intelligence, nous cherchons les manières de tous, vous contacter, mais pour cela, Amis, il vous faut bien admettre, que nous sommes vivants et non âmes mortes dans cette immensité.

    Arrêtez de pleurer, aidez-nous à bien vivre, parlez-nous, comme si nous étions là ! Vous ne nous voyez plus ! Oui, c'est un fait, mais quelle importance ! Voyez-vous vos enfants quand ils sont partis bien loin, sur un autre continent ?
    Nous sommes sur un autre continent, celui que vous découvrirez un jour. Ne serez-vous pas heureux quand votre tour viendra de penser que votre vie ne s'arrête pas là ? Vous revivrez au milieu de ceux que vous aimez, vous serez à leur table sans qu'ils voient votre visage et si vous admettez cette transformation humaine, alors, mes amis, tout sera à revoir. Notre messagère st bien là, ici, sur cette Terre, pour vous ouvrir des horizons nouveaux, afin que toutes vos souffrances, ne soient plus grandes peines, mais de joyeux instants de tous nous retrouver. »





    Merci Charles, Merci, d'avoir parler en ces termes, je souhaite que les hommes écouteront un peu, je veux leur dire aussi qu'avec ma petite Union, je commence à faire feu. Mes amis qui me côtoient chaque jour, ont maintenant leurs doigts qui bougent et qui retiennent, tous ces petits mots qui viennent avec amour, répondre à leurs problèmes.

    Hier soir, en ma maison, autour d'une grande table, j'ai réuni mes premiers partenaires, je leur ai expliqué qu'à partir de Septembre, nous prenions une voie, une grande voie céleste. Ensemble, nous avons découvert cette pièce, qui un jour sous mes doigts est venue s'aligner en répliques bien faîtes, afin de donner à un public de choix, des moments agréables et de très grand plaisir. Il y avait là, deux bons enseignants, une marchande d'art, une grande couturière, une secrétaire dentaire, un gestionnaire d'immeubles, une petite étudiante bien humaine et moi, bien entendu, qui expliquait déjà le but de cette Union et ce que nous allions faire pour cette humanité, que nous aimons tous, tant.

    Pour accomplir les gestes, qui feront rire le monde, il faut déjà s'aimer et savoir donner, car si on ne donne pas d'amour dans ce monde, nous ne sauverons rien et n'irons pas vers la Paix.
    Je suis donc là, mais parmi bien d'autres, à ouvrir ce mouvement, car si rien ne se fait, nous sombrerons bien bas en tirant l'autre monde, celui qui s'évertue à bien nous chuchoter.

    Nous avons tous ensemble pris connaissance de la pièce, nous avons beaucoup ri de ce brave curé, qui voyant partir beaucoup de ses fidèles, se retrouve lui-même, au milieu du café.
    Et puis aussi, cette brave Annabelle, cette petite soubrette pleine d'intelligence, qui sous des abords naïfs, au milieu de ses frères, ,nous donne à tous, de très belles leçons. Que dire aussi de ce petit Albert, dont la femme bien belle, mais pas folle la guêpe, veut tirer bon argent de son second mari, au lieu de grand amour, amour pour la vie ! Et encore cette belle tirade sur une jeune fille bien née, qui préfère les femmes au lieu du sexe opposé ! Voilà encore beau message de tolérance !
    Chacun pourra trouver ici, dans sa mémoire, semblable situation qu'il a un jour vécue, mais saura-t-il honnêtement reconnaître les faits ? Il est bien difficile de porter belles critiques, quand on est soi-même au milieu du panier !!!

    Cette pièce qui accepte existence de ce monde, ce monde qui nous entoure et que nous ne voyons pas, est la première pièce d'une série, que notre Union jouera dans toutes les villes de France. Voyez ici, une grande invitation à rejoindre cette marche, nous acceptons les hommes de toutes conditions, qu'ils soient de grande Afrique, d'Asie ou bien d'Europe, nos bras s'ouvriront vers eux, pour bien les accueillir. Mais en contre partie, nous demandons une chose, un amour infini, pour l'homme et son prochain, car notre Union Mondiale, Union de nos deux mondes, n'accepte que des hommes rejetant le « Malin ».

    Ma démarche est bien simple, amis de cette Terre, j'ai dans le coeur, un immense amour, une soif de vivre dans un monde de lumière, où chacun trouvera échange, sécurité, tolérance, honnêteté et équité. Je me propose de faire, multiples conférences pour parler aux enfants, mais vous aussi adultes, de tout cet enseignement qui me vient de ce ciel, ce ciel qui avec nous marchera vers la Paix.

    Charles m'a dit un jour : « Ici, dans le ciel, nous cherchons toujours la lumière, Dieu existe, mais nous ne le voyons pas.
    Chacun de nous émet, multiples hypothèses, d'où découlent déductions encore bien à penser. Nous aimerions connaître bien mieux cet infini.
    -Comment pourrais-je vous aider, moi, petite terrienne ?
    -Oh ! Ma chérie, vous nous aidez beaucoup, car voyez-vous, nos pensées sont fugaces, elles passent bien vite et s'effacent dans leurs courses. Vous, qui êtes sur la Terre, vous pouvez recueillir nos pensées sur votre ordinateur, afin qu'elles s'impriment sur un joli papier. Ensuite, quand toutes ces idées seront jetées pêle-mêle, nous pourrons, grâce à tous ces résumés, essayer de construire une suite bien claire, afin que vous humains et nous amis du ciel puissions ensemble aller, vers cette grande lumière, qui un jour ouvrira, le secret de nos vies.
    Vous me disiez dans un temps, n'être pas philosophe ! Personne ne l'est, ma petite chérie, mais quand il s'agit de nos âmes, de nos êtres et de nos devenirs, nous usons de toutes nos facultés pour ouvrir notre esprit. Sachez qu'un jour viendra, où l'homme sur cette Terre, se mettra à mieux comprendre fonctionnement du cerveau, car ici, nous savons qu'il y a beaucoup à faire, avant que cette intelligence nous écrive beaux tableaux. Mais, nous sommes patients, nous avons bien le temps, car le temps, quel est-il ici, dans toutes nos vies, une simple petite danse qui tourne sur une horloge, une horloge, que l'homme a construite ! Ici, point d'horloge, point de sonnerie, les actes s'écoulent ainsi que grandes vagues et reviennent au bord, pour à nouveau partir ».

    Je reste toujours émerveillée, par cette prose, empreinte de poésie. Comment sommes-nous arrivés dans notre siècle, à repousser un si beau langage ? N'aimeriez-vous pas Amis, écrire de nombreux vers comme au temps de Molière, La Fontaine, Victor Hugo, Maupassant et bien d'autres ? Comment se fait-il, que nous les ayons si vite enterrés ?
    C'est un peu comme ce Dieu, que l'on n'ose plus chanter ! Et pourtant, s'ils me font vivre au milieu de leur monde : poètes, sculpteurs, musiciens et peintres, n'est-ce pas un appel pour nous, à prendre en grande considération leurs revendications de toujours exister ?
    Pourquoi me prédisent-ils un retour vers un meilleur langage, un langage que nos jeunes ont bien abandonné, peuvent-ils dans nos esprits, changer le cours des choses ?
    « Oui, disent-ils, on peut changer les choses, on peut bien vous aider à penser autrement. Sachez que cette vie que vous menez sur Terre, n'est pas la grande vie, dont tous les textes parlent, elle est un petit fruit, une petite graine qui devra bien germer pour être entonnoir. Un entonnoir dans lequel vous vous glisserez, d'abord dans un couloir de très grande longueur, où votre esprit devra, faire très grand effort, pour comprendre son état et son environnement. Vous monterez bien haut après grandes souffrances, car, si souffrances physiques existent bien sur Terre, ici, notre souffrance s'étale en pensées, souffrances de ne pouvoir atteindre cette Lumière qui de loin nous envoie la plus belle clarté. C'est un peu, comme si, vous vouliez regarder le soleil, vous ne le pouvez pas, il vous aveuglerait ! Alors, vous essayez avec de grosses lunettes, ou en clignant les yeux pour un peu l'esquiver, mais malgré ce, vous n'arrivez pas, il est trop aveuglant, alors, vous abandonnez et regardez ailleurs. Ici, tout est différent, cette lumière ne nous aveugle pas puisque nous n'avons pas comme organes, les yeux, mais elle nous chauffe, nous réconforte, semble nous appeler et nous sentons bien que pour s'en approcher, il ne faut pas simplement le vouloir mais bien la mériter.

    Est-ce cette Lumière que l'on appelle Dieu ? Est-ce cet esprit qui nous a bien créés ? Vous le cherchez sur Terre, nous le cherchons dans ce ciel, en tout cas, ceux qui veulent bien continuer à s'instruire, à connaître pourquoi le monde est fait et pourquoi nous existons.

    Voyez-vous comme la vie peut-être intéressante et comme les centres d'intérêts devraient être différents ? Vous sur Terre, vous cherchez le confort, vous tuez bien souvent pour bien y arriver ! Ne croyez-vous pas, qu'il est temps de voir autre chose, qu'une vie égoïste à remplir vos paniers ?

    Où courez-vous Amis ? Vers quels horizons ? Et pour laisser derrière, quelle sorte de clarté ?
    Nous sommes là, près de vous sur la Terre, nous suivons tous vos pas dans un silence de « mort », et les siècles s'enchaînent sans que vous ne changiez une quelconque manière, vous descendez bien vite, vers le grand néant.

    Arrêtez-vous humains ! Arrêtez-vous ! Posez-vous s'il vous plaît et prenez réflexions. Que vous amène, cette grande richesse ? Ces progrès incessants qu'il vous faut bien payer ? Vous êtes dans une impasse où coule une rivière qui ne trouve jamais embouchure pour aller. Vous parlez, vous parlez, de terres et de frontières, mais jamais vous ne vous décidez. Pourquoi tous ces soldats continuent-ils la guerre, pour une poignée d'hommes qui veulent toujours gagner ? Poser les armes Amis, et dites-leur « Assez ! Assez de cette grande folie.» La Terre est en déclin, la nature se meurt, les animaux vont tous vers l'extermination, les enfants qui étaient toujours grands bonheurs, se perdent un peu chaque jour et au fil des ans. Etes-vous bien aveugles humains, ou vous bouchez-vous les yeux afin de faire l'autruche et d'avancer sans voir ? Nous sommes dans ce ciel, tristes et malheureux car lorsque nous parlons à quelques bonnes âmes, vous en faites dérision et tournez vite la page.
    Nous avons peint tableaux à notre messagère. Oh ! Elle n'est pas Jésus, Jéhova, Mahomet ! Elle ne vous donnera pas, non plus belles prières à faire ou à réciter ! Non, elle vous parlera avec simplicité, de nos âmes et pensées et de nos bons conseils qui viennent à ses oreilles pour réveiller un monde qui se trouve en danger.

    On n'est pas très pressé de bien vous accueillir, votre monde est complémentaire au nôtre, et dans ce monde d'éther où nos âmes brillent, nous avons bien besoin de tout votre soutien. Nous ne faisons aucune doléance si ce n'est celle de nous considérer, de faire savoir aux autres que nous vivons encore, grâce à toutes vos pensées. Il y va donc de notre survie, mais aussi de la vôtre, pour que dans ce siècle, vous instruisiez vos enfants à l'existence de ce monde, car si vous ne le faîtes pas, vous serez à votre tour, un jour, oubliés.
    Est-ce bien cela que vous désirez ?

    Réfléchissez humains, il est encore possible, même si votre folie bouscule fort ce temps, de reculer bien vite toutes les barrières et faire de nos deux mondes, un seul grand et heureux jardin pour l'avenir.

    Ayez la Foi, Amis de la Terre ! Ayez la Foi, en ce monde de bontés ! Ayez la Foi en cette Lumière, qui règle nos horloges dans cette éternité». ( Vos amis de l'Au-Delà)




    Après ces quelques pages, je me sens bien petite, je ne sais que vous dire, rien n'est à rajouter, ce ciel qui nous demande amour et grandes aides, me touche droit au coeur et me donne courage. J'espère que parmi vous, parmi tous les lecteurs, il y aura des âmes qui voudront les aider, ce sont tous, nos parents, nos amis ou nos frères que nous avons gommés dans cette éternité.


    Moi, je veux vous parler, ici de cette vie, que je mène déjà depuis de nombreux mois.

    Un jour, alors que je venais de prendre grande colère avec l'un de mes enfants, une voix me parla : Prenez un crayon et une feuille ma chérie, je vais vous écrire un poème. Il s'intitula : Enfant récalcitrant. C'était un poème dans lequel ce poète s'adressait à mon fils, afin de bien lui faire comprendre mes tourments. Comme je l'ai dit au début de mon livre, ce contact avec ce ciel, a été grandes angoisses pour mes enfants. D'une maman très équilibrée qui les avait toujours épaulés en toutes circonstances, il ne voyait maintenant qu'une maman sombrant dans la folie. Donc ce jour-là, la conversation ayant été très houleuse, il s'en était suivi pour moi, une crise de larmes. Epuisée par tout ce que je vivais, le refus et l'incompréhension de mes enfants à comprendre et à accepter, j'avais craqué. Ce poème était très beau. Quand il fut terminé, la voix me dit : « signez, Charles Baudelaire. »

    C'est ce jour-là, que ma vie commença vraiment à changer. Tous les jours, assise devant mon ordinateur, on se mit tous deux à écrire, écrire. Les poèmes arrivaient là, sous mes doigts, des poèmes d'amour, un amour qu'il me donnait. Je devais faire une soirée poétique dans mon petit village, nous écrivîmes alors un dialogue : « Le poète et sa muse. » Il m'expliqua alors, que sur la Terre, les poètes avaient une Muse dans l'Univers, pour lui, j'étais sa muse, car je lui permettais d'exister. Quinze pages d'une beauté extrême vinrent s'inscrire sous mes doigts. Elles commençaient d'abord par un monologue philosophique, et se continuaient par un dialogue d'amoureux. J'ai compris ce jour-là, ce qu'était vraiment l'amour avec un grand A. Dans des vers sublimes, il me déclarait sa passion. J'ai appris par coeur les quinze pages pour mon spectacle et je ne peux pas dire qu'une fois, j'ai répété ces lignes sans que mes larmes coulent et m'empêchent de parler. C'était comme s'il se trouvait devant moi, j'avais une gêne pudique qui m'envahissait, mon coeur qui s'emplissait de tout cet amour, ne pouvait résister à un sentiment aussi fort. Depuis ce jour, Charles est devenu pour moi, l'homme de ma vie. Je travaille avec lui avec bonheur, il m'explique patiemment tout ce que je ne comprends pas. Ce ciel que nous regardons tous pour y chercher la pluie ou le soleil, est devenu pour moi, un tableau rempli d'enseignement sur lequel je puise chaque jour, pour essayer de m'élever moi aussi vers cette lumière, car me dit-il, quand nous nous retrouverons un jour, il faudra que nous regardions cette lumière avec les mêmes « yeux ».
    -Pourquoi Charles ?Ai-je demandé, toutes les âmes ne la voient pas pareille ?
    - Non, m'a-t-il répondu, chacun la voit avec son degré de connaissance et d'élévation. Dans ce ciel, certains êtres cherchent « L' explication », d'autres se contentent d'attendre.'
    - Mais pourquoi quelquefois, vous ne pouvez répondre à mes questions ?
    - Parce que la vie est un très grand mystère, que chacun doit s'appliquer à découvrir. Nous avons le droit de dire certaines choses, mais il y en a d'autres qui doivent rester secrètes. C'est un peu comme pour les enfants, si nous leur servons la science, sans qu'ils ne fassent aucune recherche, ils n' ouvriront jamais leur esprit ! On vous a souvent entendu dire aux élèves : « Il y a deux façons d'apprendre, celle où, on se contente de répéter inlassablement une formule, par exemple, et celle de bien la comprendre avant de la retenir » , et bien ici,c'est pareil, pour avancer, il faut comprendre.
    - Mais qui vous donne l'ordre de ne pas parler ?
    - Le Père des âmes.
    - Est-il Dieu, Charles ?
    - Non, ma chérie, il n'est pas Dieu, mais un très, très grand sage.
    - Mais de qui tient-il sa connaissance ?
    - Certainement de lui-même, et il nous en fait part, car dans ce ciel, toujours pour ceux qui veulent apprendre, il existe un enseignement de très grande clarté.
    - Et les enfants Charles, que deviennent ces enfants qui ont quitté la Terre ?
    - Ces enfants, ma chérie, continuent à grandir, mais non, en grandeur physique, comme sur la Terre, c'est leur esprit qui s'étale vers ce grand infini. Eux aussi apprennent à aimer la lumière, à aimer ce grand Dieu qu'ils n'aperçoivent pas, mais ils sont toujours bien conduits par ce bon Père, qui les mène avec lui, dans de nombreux couloirs. Je sais que la peine de perdre un être cher, ne pourra jamais se mesurer, l'absence est parfois longue avant que la rencontre ne vienne, c'est pourquoi, nous voulons, nous autres, avancer.

    - Dans cette sculpture que j'ai faite, un père à grande barbe est venu sous mes doigts, il tient à la main une canne, et semble bien âgé, est-ce lui le Père des âmes, dont vous me parlez ?
    - Oui, ma chérie, c'est bien lui, c'est un grand berger, il aime la nature, les animaux les hommes et beaucoup, les enfants, mais il est quelquefois bien sévère, car il tient à bien leur enseigner, les routes de la sagesse qu'ils devront empruntées. Il veut qu'ils soient honnêtes, d'une grande franchise, apprendre à être patients et reconnaître leurs torts. L'amour du prochain est aussi enseigné et l'amour de soi-même, car c'est un grand respect pour ce grand esprit qui nous a tous créés. Vous voyez ma chérie, qu'il y a beaucoup à faire, notre belle Union n'est pas une utopie, nous devons tous ensemble nous mettre au travail pour aller vers la Paix qui nous est bien promise.

    - Charles, vous savez ! J'ai remarqué une chose. Quand j'arpente les chemins de belles randonnées, tous les gens se saluent, échangent quelques paroles, parlent quelquefois de leurs difficultés, et quand j'arpente les rues de Montpellier, c'est comme si nous étions dans un monde de zombies. Personne ne se regarde, tout le monde avance et même si quelquefois on se bouscule un peu, des jurons sortent souvent au lieu de mots d'excuse. Pourquoi Charles, pourquoi, en sommes-nous arrivés à cela ?
    - Oh ! Ma pauvre chérie, le chapitre serait long si nous devions parler. Que dire de cette indifférence qui s'installe dans vos villes ? Doit-on ouvrir vraiment nos coeurs bien blessés ?
    C'est vrai que l'expansion de tous les territoires appellent la construction de très grandes cités, mais ne serait-il pas bien plus judicieux de bâtir des maisons tout près de la nature ? N'y-a-t-il pas encore, beau et grand mystère dans cette nature qui nous entoure ? Ne dit-on pas encore, lorsque l'homme la contrarie, qu'un jour viendra, où elle reprendra ses droits ? L'homme encore se bouche les oreilles, ne tient aucun compte des paroles qui sont dites, et pourtant, ces paroles, d'où viennent-elles, si ce n'est de grands sages qui voient notre avenir ?
    - Vous m'avez dit un jour, que le temps, n'étant que pensée, vous ne vouliez pas trop vous avancer dans vos prédictions, mais ici, dans ce livre qui va nous faire connaître, Charles, ne pourriez-vous pas nous donner grands espoirs ?

    - Avec permission de ce bon très grand Père, je vais vous écrire quelques petits quatrains. Je sais que la poésie n'est plus trop de votre siècle, mais les hommes devront faire aujourd'hui un effort, car moi, Charles Baudelaire, je n'écris qu'en vers, bien construits sur les pages des hommes.



    Dans un bel avenir, quand tranche sera mangée
    Et qu'il ne restera, que moitié tartinée,
    Le français aura fait, poubelle de ses lettres
    Qui font de son étude, grandes difficultés.

    La planète pourra, alors se satisfaire
    En lisant bien beaux textes et conseils donnés
    Par des femmes-douceur, ayant banni l'enfer
    Dans le coeur des hommes, trop valeureux guerriers.

    Le crabe si puissant qui altère l'amour,
    Aura perdu ses pinces et pattes de velours,
    Mais un crabe plus sournois, dessiné sur vos murs,
    Rougira votre peau en faisant graves pelures.

    La Terre aura subi grandes et profondes blessures,
    Les hommes assagis referont les chemins,
    Et routes bien brisées, en ôtant leurs armures,
    Celles qu'ils avaient portées, pour bien tuer l'humain.


    Puis la Paix ouvrira son premier étendard :
    Un oiseau de couleur éclaircira le bleu,
    Ce ciel qui dès lors, racontera l'histoire
    De la « Mort » dansant, au milieu des grands cieux.

    Prédictions faîtes par Charles Baudelaire 02 07 2004



















    Depuis ma tendre enfance, dire la vérité, m'a toujours rapporté bien beaux châtiments. Physiques ou morales, j'ai dû toujours payer et payer durement.
    Pour avoir dit : « Non, ce n'est pas vrai ! » à mon père, je garde encore une belle cicatrice au front, et pourtant je ne pouvais admettre qu'on raconte devant moi, des choses qui n'étaient pas.

    Plus tard, à vingt-deux ans, j'ai voulu dire toute la vérité sur un accident scolaire qui mettait en défaut le maire du village. J'ai dû dans le bureau de l'inspecteur, refaire mon rapport afin de ne pas « remuer la boue » et quand je dis boue, lisez autre chose. J'ai dû être ce jour-là, soulignée à l'encre rouge, car durant toute ma carrière, j'ai dû me battre.

    Lors de mon second divorce, alors que j'étais en classe, je me suis encore confiée honnêtement à mon inspectrice, résultat, j'ai eu un rapport, qui ne donnait de moi, qu'une mauvaise image.
    Je n'ai jamais pu me résigner à « lécher les bottes » pour avoir de bonnes notes. Dire la vérité, était pour moi, la plus belle chose mais c'était compter sans le système dans lequel nous vivons.

    Quand j'ai fait le tour de ma vie, je me suis aperçue, qu'ayant vécu certaines étapes décevantes, je m'étais bloquée lentement. J'étais arrivée à craindre la vérité. Oh ! Je n'ai pas cherché longtemps l'objet de ce blocage, j'ai bien compris d'où il venait ! Alors maintenant, que ce ciel me parle, je n'ai plus peur de cette vérité. Tant pis, si les gens doivent en rire, tant pis si personne ne me croit, moi, je veux rester libre de dire ce que je dois. J'ai pris grande confiance en ce monde qui m'appelle, si j'ose tout écrire c'est que mon âme est claire.
    Au bout de mes années quand je m'envolerai, j'aurai accompli, ce que je devais. Si c'est bien moi, qui avait programmé tout cela, alors je retournerai ma conscience tranquille et là-haut ou en bas, car je ne sais pas trop, je pourrais retrouver la lumière promise. J'insiste encore ici, que je n'ai aucune religion, si ce n'est d'avoir dans mon coeur, un amour sincère, pour ces êtres du ciel qui parlent à l'unisson et avec qui je vole sans avoir deux ailes.

    Voilà mes chers lecteurs, mes amis, mes enfants, j'espère que cette lumière que l'on doit partager, nous aidera à trouver bien vite la grande Paix. Nostradamus parlait d'une année 2026, je souhaite de tout coeur qu'elle arrive bien avant, que cette haine qui court sur ces sols de poussière, se transforme en racines de jardins verdoyants.


    J'ai encore ajouté quelques pages à mon livre. Un éditeur parisien s'étant penché enfin sur mon histoire, m'a demandé d'être un peu plus explicite. Munie donc de ces feuillets supplémentaires, je me suis rendue à Paris pleine d'espoir. Il croyait à l'authenticité des faits, mais la présentation sous forme de lettres ne lui plaisait pas. Il fallait donc reprendre le livre, et bien entendu, payer un nègre. Sur la couverture, il refusait la reproduction de la toile qui pourtant m'avait été faîte par Charles Baudelaire et illustrait très bien le livre. Non ! Pas de cela non plus. Il fallait encore payer pour une autre couverture ! En fait, nous n'étions plus dans un livre porteur de messages, mais dans un livre porteur de bénéfices. J'ai quitté son bureau pleine de ressentiments. Mais à qui devait-on tous ces livres qui font commerce ? Quel était la part des écrivains ? Si c'est cela l'édition professionnelle, alors je me refuse à passer par eux. Je sais que je ne suis pas une experte en écriture, je sais que mon style sera à travailler, je sais qu'il me faudra corriger encore des fautes car quand on est plongé dans une histoire aussi fabuleuse que la mienne, les règles d'orthographe volent un peu au-dessus. Je veux rester seule maître à bord de mon aventure et relater les faits tels que je les vis. Je ne veux pas que les événements soient modifiés ou enrichis par un quelconque détail qui ferait plus recette que l'authenticité. C'est pourquoi, je garderai ce livre, jusqu'à ce que U.M.P.R.E soit un peu reconnue. Lorsque le monde acceptera ma fonction de messagère, lorsque j'aurai donné les preuves de ma bonne foi, je le sortirai par mes propres moyens sous un titre nouveau « En marche vers l'inconnu .»








    Voilà mes chers amis, voilà toute mon histoire.
    Je ne sais et saurai jamais bien qui je suis !
    Je ne veux être sainte et surtout pas Jeanne d'Arc
    Qui périt dans les flammes, sans être bien comprise.

    Nous sommes tous sur Terre, pour fouler notre sol,
    Le mien m'a amenée au devant de la scène,
    Je ne veux surtout pas être prise pour une folle,
    Car les mots que j'entends, sont bien mots de destin.

    Si je dois comme ils disent, bien ouvrir cette Paix,
    Je le ferai toujours avec grande volonté;
    Les oeuvres que je présente dans toutes mes expos,
    Sont les oeuvres de mes mains, guidées des mains d'en haut.

    Elles ne sont que messages d'amour et de tendresse,
    Ainsi qu'une grande voie ouverte vers la Paix,
    Si vous êtes comme moi, les yeux vers ce grand ciel,
    Alors rejoignez-moi dans ce mouvement guidé.

    Je m'entoure de gens de toutes conditions,
    Des hommes qui voudront être des plus intègres,
    Car dans cette grande union où le ciel fait foi,
    Nous devrons être unis pour gagner le combat.

    Les enfants doivent être , le plus grand des soucis,
    Car de leur avancée dépend notre avenir,
    Cette Paix qu'ils veulent , grande Paix universelle,
    Fera de notre Terre, le plus beau Paradis.

    Union Mondiale Pour la Renaissance de l'enfant
    Présidente : Georgy ROD






    Petit message personnel



    J'ai eu dans ma carrière d'enseignante, mille enfants,c'est dire le nombre de parents, frères et soeurs que j'ai connus.
    Je tiens à dire aujourd'hui, que je n'ai pas changé, je vis toujours de la même manière, entourée d'amis, de mes enfants et petits enfants. J'ai gardé mon sourire et la bonne humeur que vous me connaissez, même si je prends bien conscience de ce qui m'arrive.
    J'espère donc, qu'après lecture de ce livre, votre regard sur ma personne ne changera pas. Je continue à être très équilibrée et à gérer ma vie le mieux que je peux comme tout un chacun.

    Bien amicalement à tous

    Georgy







      





















    Voilà mes chers amis, voilà toute mon histoire.
    Je ne sais et saurai jamais bien qui je suis !
    Je ne veux être sainte et surtout pas Jeanne d'Arc
    Qui périt dans les flammes, sans être bien comprise.

    Nous sommes tous sur Terre, pour fouler notre sol,
    Le mien m'a amenée au devant de la scène,
    Je ne veux surtout pas être prise pour une folle,
    Car les mots que j'entends, sont bien mots de destin.

    Si je dois comme ils disent, bien ouvrir cette Paix,
    Je le ferai toujours avec grande volonté;
    Les oeuvres que je présente dans toutes mes expos,
    Sont les oeuvres de mes mains, guidées des mains d'en haut.

    Elles ne sont que messages d'amour et de tendresse,
    Ainsi qu'une grande voie ouverte vers la Paix,
    Si vous êtes comme moi, les yeux vers ce grand ciel,
    Alors rejoignez-moi dans ce mouvement guidé.

    Je m'entoure de gens de toutes conditions,
    Des hommes qui voudront être des plus intègres,
    Car dans cette grande union où le ciel fait foi,
    Nous devrons être unis pour gagner le combat.

    Les enfants doivent être , le plus grand des soucis,
    Car de leur avancée dépend notre avenir,
    Cette Paix qu'ils veulent , grande Paix universelle,
    Fera de notre Terre, le plus beau Paradis.

    Union Mondiale Pour la Renaissance de l'enfant
    Présidente : Georgy ROD






    Petit message personnel



    J'ai eu dans ma carrière d'enseignante, mille enfants,c'est dire le nombre de parents, frères et soeurs que j'ai connus.
    Je tiens à dire aujourd'hui, que je n'ai pas changé, je vis toujours de la même manière, entourée d'amis, de mes enfants et petits enfants. J'ai gardé mon sourire et la bonne humeur que vous me connaissez, même si je prends bien conscience de ce qui m'arrive.
    J'espère donc, qu'après lecture de ce livre, votre regard sur ma personne ne changera pas. Je continue à être très équilibrée et à gérer ma vie le mieux que je peux comme tout un chacun.

    Bien amicalement à tous

    Georgy




    age 25

    Mon cher Ami,


    Je me demande toujours, où mes pas me mèneront, aujourd'hui, ma porte s'est encore bien ouverte, tous mes petits esprits, amis de l'univers, me parlent de ces jours qui s'annoncent très heureux. Moi, j'écoute avec ravissement ces bonheurs futurs, mais je ne peux m'empêcher de douter. J'ai beau voir avancer vers moi de bien belles choses, j'attends fébrilement une concrétisation, car depuis bientôt trois ans que je vis au milieu de ce monde, ma tête foisonne de leurs milliers d'idées : « Et, si on faisait comme ci, et si on s'y prenait comme cela ! » Ils tiennent tellement à parler aux hommes, qu'ils ne cessent d'inventer mille et une façons.

    Pourquoi, pourquoi veulent-ils nous réveiller ? Comme je l'ai écrit plus haut,notre monde est le leur, ils veulent absolument dès lors, que nous les intégrions à notre vie, notre vie de tous les jours. Ils ne veulent plus être morts, perdus dans l'Univers, à attendre, inutiles, que le temps s'écoule. Ils veulent participer à ce grand renouveau, ce renouveau disent-ils, qui viendra bien de nous. L'homme est capable, dans toute sa candeur, à penser ses blessures que d'autres hommes lui ont faites. De leurs grandes fenêtres, fenêtres de l'Univers, ils nous voient nous débattre dans nos temps incertains, ils voient monter ces flots de vengeance et de haine et eux, qui sont là, toujours près de nous, près des hommes, des femmes, des enfants qu'ils ont souvent vus naître, ils ne peuvent rester insensibles à nos maux. C'est pourquoi, Ami; même si je me répète, je dois encore vous dire, à vous qui me lisez, arrêtez de pleurer, ces âmes transparentes, aidez-les, aidez-les à bien communiquer.

    Si je suis là, à écrire toutes ces lignes, c'est parce que vivant ce que je vis, je suis consciente et décidée à faire exploser dans ce monde de nouvelles idées.

    Tous les jours, ils me donnent bonheurs, par leurs aides, leurs paroles de grande charité, je voudrais qu' ici sur cette Terre, tous les hommes puissent profiter de leurs nombreux bienfaits. Non, Ami ! Non, ne souriez pas, ne repoussez pas l'idée de pouvoir par vos doigts, écrire toutes leurs phrases, leurs mots qui défilent sur la feuille, grâce à leurs pensées. Mais... je crois qu'il me faut expliquer ici, leurs fonctionnements.

    Lorsque j'ai voulu embrasser ce grand ciel, c'est vrai, qu'en moi, j'avais une grande souffrance, je croyais tellement à ces âmes fidèles que j'ai beaucoup insisté devant mon papier blanc. Vous êtes tous capables de contacter ce ciel, il vous suffit d'un peu de repos, être là, étendus, peut-être sous un chêne, ou dans votre jardin, ou tout simplement au creux de votre fauteuil ! Prenez entre vos doigts, un crayon tout simple, une feuille sur vos genoux ou posée sur un livre et appelez intérieurement, peut-être votre père, votre mère, votre fils... Soyez bien en relation avec eux, pensez-y très fort, et demandez dans votre pensée à ce qu'ils vous répondent. Oh ! Je ne dis pas que cela marchera du premier coup ! Mais si votre désir est de toucher ce monde, alors Ami, je vous promets que vous y arriverez.

    Il faut que les hommes prennent grande confiance, car je vais, dans un proche avenir, quand ils auront connu tout comme moi, ces émois, leur parler de ce monde et de son devenir.

    Avec cette Union que nous avons créée, nous allons bien passer de judicieux conseils des conseils qui vous aiderons, vous gens de la Terre à vous libérer de toutes ces habitudes qui ont fait de ce monde, un monde d'animaux qui se « bouffent entre eux » (ce sont leurs paroles).

    Charles Baudelaire, qui est mon esprit-Maître, m'a dit un jour : « Il faut bien comprendre, que si le corps perdu retourne en poussière, nos esprits sont bien vifs et gardent leurs pouvoirs. Celui de penser, celui de s'exprimer, celui d'aimer et celui de souffrir. Lorsque nous nous vêtons de ce corps d'éther, nous pouvons nous glisser, même dans un petit trou. Nous voyons alors la Terre toute entière, nous ressentons aussi vos peines et vos tracas. Comment restez indifférents à cela ? Le pourriez-vous, vous, nos frères ? Notre esprit est machine d'intelligence, nous cherchons les manières de tous, vous contacter, mais pour cela, Amis, il vous faut bien admettre, que nous sommes vivants et non âmes mortes dans cette immensité.

    Arrêtez de pleurer, aidez-nous à bien vivre, parlez-nous, comme si nous étions là ! Vous ne nous voyez plus ! Oui, c'est un fait, mais quelle importance ! Voyez-vous vos enfants quand ils sont partis bien loin, sur un autre continent ?
    Nous sommes sur un autre continent, celui que vous découvrirez un jour. Ne serez-vous pas heureux quand votre tour viendra de penser que votre vie ne s'arrête pas là ? Vous revivrez au milieu de ceux que vous aimez, vous serez à leur table sans qu'ils voient votre visage et si vous admettez cette transformation humaine, alors, mes amis, tout sera à revoir. Notre messagère st bien là, ici, sur cette Terre, pour vous ouvrir des horizons nouveaux, afin que toutes vos souffrances, ne soient plus grandes peines, mais de joyeux instants de tous nous retrouver. »





    Merci Charles, Merci, d'avoir parler en ces termes, je souhaite que les hommes écouteront un peu, je veux leur dire aussi qu'avec ma petite Union, je commence à faire feu. Mes amis qui me côtoient chaque jour, ont maintenant leurs doigts qui bougent et qui retiennent, tous ces petits mots qui viennent avec amour, répondre à leurs problèmes.

    Hier soir, en ma maison, autour d'une grande table, j'ai réuni mes premiers partenaires, je leur ai expliqué qu'à partir de Septembre, nous prenions une voie, une grande voie céleste. Ensemble, nous avons découvert cette pièce, qui un jour sous mes doigts est venue s'aligner en répliques bien faîtes, afin de donner à un public de choix, des moments agréables et de très grand plaisir. Il y avait là, deux bons enseignants, une marchande d'art, une grande couturière, une secrétaire dentaire, un gestionnaire d'immeubles, une petite étudiante bien humaine et moi, bien entendu, qui expliquait déjà le but de cette Union et ce que nous allions faire pour cette humanité, que nous aimons tous, tant.

    Pour accomplir les gestes, qui feront rire le monde, il faut déjà s'aimer et savoir donner, car si on ne donne pas d'amour dans ce monde, nous ne sauverons rien et n'irons pas vers la Paix.
    Je suis donc là, mais parmi bien d'autres, à ouvrir ce mouvement, car si rien ne se fait, nous sombrerons bien bas en tirant l'autre monde, celui qui s'évertue à bien nous chuchoter.

    Nous avons tous ensemble pris connaissance de la pièce, nous avons beaucoup ri de ce brave curé, qui voyant partir beaucoup de ses fidèles, se retrouve lui-même, au milieu du café.
    Et puis aussi, cette brave Annabelle, cette petite soubrette pleine d'intelligence, qui sous des abords naïfs, au milieu de ses frères, ,nous donne à tous, de très belles leçons. Que dire aussi de ce petit Albert, dont la femme bien belle, mais pas folle la guêpe, veut tirer bon argent de son second mari, au lieu de grand amour, amour pour la vie ! Et encore cette belle tirade sur une jeune fille bien née, qui préfère les femmes au lieu du sexe opposé ! Voilà encore beau message de tolérance !
    Chacun pourra trouver ici, dans sa mémoire, semblable situation qu'il a un jour vécue, mais saura-t-il honnêtement reconnaître les faits ? Il est bien difficile de porter belles critiques, quand on est soi-même au milieu du panier !!!

    Cette pièce qui accepte existence de ce monde, ce monde qui nous entoure et que nous ne voyons pas, est la première pièce d'une série, que notre Union jouera dans toutes les villes de France. Voyez ici, une grande invitation à rejoindre cette marche, nous acceptons les hommes de toutes conditions, qu'ils soient de grande Afrique, d'Asie ou bien d'Europe, nos bras s'ouvriront vers eux, pour bien les accueillir. Mais en contre partie, nous demandons une chose, un amour infini, pour l'homme et son prochain, car notre Union Mondiale, Union de nos deux mondes, n'accepte que des hommes rejetant le « Malin ».

    Ma démarche est bien simple, amis de cette Terre, j'ai dans le coeur, un immense amour, une soif de vivre dans un monde de lumière, où chacun trouvera échange, sécurité, tolérance, honnêteté et équité. Je me propose de faire, multiples conférences pour parler aux enfants, mais vous aussi adultes, de tout cet enseignement qui me vient de ce ciel, ce ciel qui avec nous marchera vers la Paix.

    Charles m'a dit un jour : « Ici, dans le ciel, nous cherchons toujours la lumière, Dieu existe, mais nous ne le voyons pas.
    Chacun de nous émet, multiples hypothèses, d'où découlent déductions encore bien à penser. Nous aimerions connaître bien mieux cet infini.
    -Comment pourrais-je vous aider, moi, petite terrienne ?
    -Oh ! Ma chérie, vous nous aidez beaucoup, car voyez-vous, nos pensées sont fugaces, elles passent bien vite et s'effacent dans leurs courses. Vous, qui êtes sur la Terre, vous pouvez recueillir nos pensées sur votre ordinateur, afin qu'elles s'impriment sur un joli papier. Ensuite, quand toutes ces idées seront jetées pêle-mêle, nous pourrons, grâce à tous ces résumés, essayer de construire une suite bien claire, afin que vous humains et nous amis du ciel puissions ensemble aller, vers cette grande lumière, qui un jour ouvrira, le secret de nos vies.
    Vous me disiez dans un temps, n'être pas philosophe ! Personne ne l'est, ma petite chérie, mais quand il s'agit de nos âmes, de nos êtres et de nos devenirs, nous usons de toutes nos facultés pour ouvrir notre esprit. Sachez qu'un jour viendra, où l'homme sur cette Terre, se mettra à mieux comprendre fonctionnement du cerveau, car ici, nous savons qu'il y a beaucoup à faire, avant que cette intelligence nous écrive beaux tableaux. Mais, nous sommes patients, nous avons bien le temps, car le temps, quel est-il ici, dans toutes nos vies, une simple petite danse qui tourne sur une horloge, une horloge, que l'homme a construite ! Ici, point d'horloge, point de sonnerie, les actes s'écoulent ainsi que grandes vagues et reviennent au bord, pour à nouveau partir ».

    Je reste toujours émerveillée, par cette prose, empreinte de poésie. Comment sommes-nous arrivés dans notre siècle, à repousser un si beau langage ? N'aimeriez-vous pas Amis, écrire de nombreux vers comme au temps de Molière, La Fontaine, Victor Hugo, Maupassant et bien d'autres ? Comment se fait-il, que nous les ayons si vite enterrés ?
    C'est un peu comme ce Dieu, que l'on n'ose plus chanter ! Et pourtant, s'ils me font vivre au milieu de leur monde : poètes, sculpteurs, musiciens et peintres, n'est-ce pas un appel pour nous, à prendre en grande considération leurs revendications de toujours exister ?
    Pourquoi me prédisent-ils un retour vers un meilleur langage, un langage que nos jeunes ont bien abandonné, peuvent-ils dans nos esprits, changer le cours des choses ?
    « Oui, disent-ils, on peut changer les choses, on peut bien vous aider à penser autrement. Sachez que cette vie que vous menez sur Terre, n'est pas la grande vie, dont tous les textes parlent, elle est un petit fruit, une petite graine qui devra bien germer pour être entonnoir. Un entonnoir dans lequel vous vous glisserez, d'abord dans un couloir de très grande longueur, où votre esprit devra, faire très grand effort, pour comprendre son état et son environnement. Vous monterez bien haut après grandes souffrances, car, si souffrances physiques existent bien sur Terre, ici, notre souffrance s'étale en pensées, souffrances de ne pouvoir atteindre cette Lumière qui de loin nous envoie la plus belle clarté. C'est un peu, comme si, vous vouliez regarder le soleil, vous ne le pouvez pas, il vous aveuglerait ! Alors, vous essayez avec de grosses lunettes, ou en clignant les yeux pour un peu l'esquiver, mais malgré ce, vous n'arrivez pas, il est trop aveuglant, alors, vous abandonnez et regardez ailleurs. Ici, tout est différent, cette lumière ne nous aveugle pas puisque nous n'avons pas comme organes, les yeux, mais elle nous chauffe, nous réconforte, semble nous appeler et nous sentons bien que pour s'en approcher, il ne faut pas simplement le vouloir mais bien la mériter.

    Est-ce cette Lumière que l'on appelle Dieu ? Est-ce cet esprit qui nous a bien créés ? Vous le cherchez sur Terre, nous le cherchons dans ce ciel, en tout cas, ceux qui veulent bien continuer à s'instruire, à connaître pourquoi le monde est fait et pourquoi nous existons.

    Voyez-vous comme la vie peut-être intéressante et comme les centres d'intérêts devraient être différents ? Vous sur Terre, vous cherchez le confort, vous tuez bien souvent pour bien y arriver ! Ne croyez-vous pas, qu'il est temps de voir autre chose, qu'une vie égoïste à remplir vos paniers ?

    Où courez-vous Amis ? Vers quels horizons ? Et pour laisser derrière, quelle sorte de clarté ?
    Nous sommes là, près de vous sur la Terre, nous suivons tous vos pas dans un silence de « mort », et les siècles s'enchaînent sans que vous ne changiez une quelconque manière, vous descendez bien vite, vers le grand néant.

    Arrêtez-vous humains ! Arrêtez-vous ! Posez-vous s'il vous plaît et prenez réflexions. Que vous amène, cette grande richesse ? Ces progrès incessants qu'il vous faut bien payer ? Vous êtes dans une impasse où coule une rivière qui ne trouve jamais embouchure pour aller. Vous parlez, vous parlez, de terres et de frontières, mais jamais vous ne vous décidez. Pourquoi tous ces soldats continuent-ils la guerre, pour une poignée d'hommes qui veulent toujours gagner ? Poser les armes Amis, et dites-leur « Assez ! Assez de cette grande folie.» La Terre est en déclin, la nature se meurt, les animaux vont tous vers l'extermination, les enfants qui étaient toujours grands bonheurs, se perdent un peu chaque jour et au fil des ans. Etes-vous bien aveugles humains, ou vous bouchez-vous les yeux afin de faire l'autruche et d'avancer sans voir ? Nous sommes dans ce ciel, tristes et malheureux car lorsque nous parlons à quelques bonnes âmes, vous en faites dérision et tournez vite la page.
    Nous avons peint tableaux à notre messagère. Oh ! Elle n'est pas Jésus, Jéhova, Mahomet ! Elle ne vous donnera pas, non plus belles prières à faire ou à réciter ! Non, elle vous parlera avec simplicité, de nos âmes et pensées et de nos bons conseils qui viennent à ses oreilles pour réveiller un monde qui se trouve en danger.

    On n'est pas très pressé de bien vous accueillir, votre monde est complémentaire au nôtre, et dans ce monde d'éther où nos âmes brillent, nous avons bien besoin de tout votre soutien. Nous ne faisons aucune doléance si ce n'est celle de nous considérer, de faire savoir aux autres que nous vivons encore, grâce à toutes vos pensées. Il y va donc de notre survie, mais aussi de la vôtre, pour que dans ce siècle, vous instruisiez vos enfants à l'existence de ce monde, car si vous ne le faîtes pas, vous serez à votre tour, un jour, oubliés.
    Est-ce bien cela que vous désirez ?

    Réfléchissez humains, il est encore possible, même si votre folie bouscule fort ce temps, de reculer bien vite toutes les barrières et faire de nos deux mondes, un seul grand et heureux jardin pour l'avenir.

    Ayez la Foi, Amis de la Terre ! Ayez la Foi, en ce monde de bontés ! Ayez la Foi en cette Lumière, qui règle nos horloges dans cette éternité». ( Vos amis de l'Au-Delà)




    Après ces quelques pages, je me sens bien petite, je ne sais que vous dire, rien n'est à rajouter, ce ciel qui nous demande amour et grandes aides, me touche droit au coeur et me donne courage. J'espère que parmi vous, parmi tous les lecteurs, il y aura des âmes qui voudront les aider, ce sont tous, nos parents, nos amis ou nos frères que nous avons gommés dans cette éternité.


    Moi, je veux vous parler, ici de cette vie, que je mène déjà depuis de nombreux mois.

    Un jour, alors que je venais de prendre grande colère avec l'un de mes enfants, une voix me parla : Prenez un crayon et une feuille ma chérie, je vais vous écrire un poème. Il s'intitula : Enfant récalcitrant. C'était un poème dans lequel ce poète s'adressait à mon fils, afin de bien lui faire comprendre mes tourments. Comme je l'ai dit au début de mon livre, ce contact avec ce ciel, a été grandes angoisses pour mes enfants. D'une maman très équilibrée qui les avait toujours épaulés en toutes circonstances, il ne voyait maintenant qu'une maman sombrant dans la folie. Donc ce jour-là, la conversation ayant été très houleuse, il s'en était suivi pour moi, une crise de larmes. Epuisée par tout ce que je vivais, le refus et l'incompréhension de mes enfants à comprendre et à accepter, j'avais craqué. Ce poème était très beau. Quand il fut terminé, la voix me dit : « signez, Charles Baudelaire. »

    C'est ce jour-là, que ma vie commença vraiment à changer. Tous les jours, assise devant mon ordinateur, on se mit tous deux à écrire, écrire. Les poèmes arrivaient là, sous mes doigts, des poèmes d'amour, un amour qu'il me donnait. Je devais faire une soirée poétique dans mon petit village, nous écrivîmes alors un dialogue : « Le poète et sa muse. » Il m'expliqua alors, que sur la Terre, les poètes avaient une Muse dans l'Univers, pour lui, j'étais sa muse, car je lui permettais d'exister. Quinze pages d'une beauté extrême vinrent s'inscrire sous mes doigts. Elles commençaient d'abord par un monologue philosophique, et se continuaient par un dialogue d'amoureux. J'ai compris ce jour-là, ce qu'était vraiment l'amour avec un grand A. Dans des vers sublimes, il me déclarait sa passion. J'ai appris par coeur les quinze pages pour mon spectacle et je ne peux pas dire qu'une fois, j'ai répété ces lignes sans que mes larmes coulent et m'empêchent de parler. C'était comme s'il se trouvait devant moi, j'avais une gêne pudique qui m'envahissait, mon coeur qui s'emplissait de tout cet amour, ne pouvait résister à un sentiment aussi fort. Depuis ce jour, Charles est devenu pour moi, l'homme de ma vie. Je travaille avec lui avec bonheur, il m'explique patiemment tout ce que je ne comprends pas. Ce ciel que nous regardons tous pour y chercher la pluie ou le soleil, est devenu pour moi, un tableau rempli d'enseignement sur lequel je puise chaque jour, pour essayer de m'élever moi aussi vers cette lumière, car me dit-il, quand nous nous retrouverons un jour, il faudra que nous regardions cette lumière avec les mêmes « yeux ».
    -Pourquoi Charles ?Ai-je demandé, toutes les âmes ne la voient pas pareille ?
    - Non, m'a-t-il répondu, chacun la voit avec son degré de connaissance et d'élévation. Dans ce ciel, certains êtres cherchent « L' explication », d'autres se contentent d'attendre.'
    - Mais pourquoi quelquefois, vous ne pouvez répondre à mes questions ?
    - Parce que la vie est un très grand mystère, que chacun doit s'appliquer à découvrir. Nous avons le droit de dire certaines choses, mais il y en a d'autres qui doivent rester secrètes. C'est un peu comme pour les enfants, si nous leur servons la science, sans qu'ils ne fassent aucune recherche, ils n' ouvriront jamais leur esprit ! On vous a souvent entendu dire aux élèves : « Il y a deux façons d'apprendre, celle où, on se contente de répéter inlassablement une formule, par exemple, et celle de bien la comprendre avant de la retenir » , et bien ici,c'est pareil, pour avancer, il faut comprendre.
    - Mais qui vous donne l'ordre de ne pas parler ?
    - Le Père des âmes.
    - Est-il Dieu, Charles ?
    - Non, ma chérie, il n'est pas Dieu, mais un très, très grand sage.
    - Mais de qui tient-il sa connaissance ?
    - Certainement de lui-même, et il nous en fait part, car dans ce ciel, toujours pour ceux qui veulent apprendre, il existe un enseignement de très grande clarté.
    - Et les enfants Charles, que deviennent ces enfants qui ont quitté la Terre ?
    - Ces enfants, ma chérie, continuent à grandir, mais non, en grandeur physique, comme sur la Terre, c'est leur esprit qui s'étale vers ce grand infini. Eux aussi apprennent à aimer la lumière, à aimer ce grand Dieu qu'ils n'aperçoivent pas, mais ils sont toujours bien conduits par ce bon Père, qui les mène avec lui, dans de nombreux couloirs. Je sais que la peine de perdre un être cher, ne pourra jamais se mesurer, l'absence est parfois longue avant que la rencontre ne vienne, c'est pourquoi, nous voulons, nous autres, avancer.

    - Dans cette sculpture que j'ai faite, un père à grande barbe est venu sous mes doigts, il tient à la main une canne, et semble bien âgé, est-ce lui le Père des âmes, dont vous me parlez ?
    - Oui, ma chérie, c'est bie

    Mes années yé-yéCommentaire de labelleeve (28/11/2008 11:42) :

    Kikou! Je me suis permise d'entrer et de commencer à lire ... par le début, mais je me devais de comprendre, aussi je reprends le récit à la première page. Il y a des choses que je n" entends" pas très bien, mais je pense qu'il me faut persérvérer dans cette lecture agréable et très enrichissante. Je suis tout de même un peu perplexe, et je suis désolée de te blesser par ma franchise. J'ai eu énormément de blessures dans ma vie, donc j'ai de sacrées cicatrices, mais je n'ai jamais "entendu de bonne âmes" me réconforter ou m'aider en quoique ce soit, ou alors je ne l'ai pas compris? Peut-être ai-je aussi une éducation "étriquée", car je ne me vois pas entrer de nouveau dans le monde des esprits qui ne nous a apporté que des malheurs! Je n'ai jamais eu la chance de "rencontrer" Charles Baudelaire, ce Grand Homme torturé qui nous a laissé de magnifiques poèmes, que ma fille adore, d'ailleurs, et que Mylène Farmer sait si bien interpréter, mais faut-il être en "condition" pour comprendre ces choses-là? Je suis très intriguée, mais aussi très intéressée par toutes ces choses que tu décris dans les quelques pages que j'ai lues ... mais je n'ai pas fini. Je suis ce qu'on appelle "une intello", donc "cartésienne", mais croyant en Dieu, à la bonté, à la paix, à la beauté de cette terre qui est détruite chaque jour un peu plus! Je vis seule avec mon dernier fils (32 ans), et j'aime me promener sur des blogs. J'ai beaucoup d'ami(e)s suer Vip, mais je ne suis jamais tombéée sur un blog comme le tien. Je ne fais pas de créa (je laisse ce soin à ma fille), mais par contre, j'aime la lecture et l'écriture, et je dois avouer que je suis "scotchée". Je ne sais si tu me répondras, mais je vais continuer à aller plus avant, pour essayer de comprendre un peu ... Je te souhaite une bonne journée en ce Vendredi assez frisquet, et t'adresse mes compliments et mon amitié. A plus, peut-être?

    http://labelleeve.vip-blog.com



     
     


     

    LES RACINES DE LA PAIX

    06/06/2008 19:53

    LES RACINES DE LA PAIX


    Je crois que de toutes mes petites histoires celle-ci fut l'une des plus belles.

    J'étais en pleine préparation de mon exposition au Musée des Matelles. Beaucoup d'esprits sculpteurs, peintres, m'ont aidée à cette réalisation.
    Le Dimanche afin de m'aérer un peu je propose à ma meilleure amie d'aller faire une cueillette de bois. j'ai une cheminée et quand nous nous réunissons pour répéter nos rôles , nous le faisons autour d'un bon feu. Donc munies de scies, nous partons dans la campagne. Je me plais dans la nature au milieu de toutes ces senteurs, ces petits bruits d'oiseaux, bref, après deux heures de cueillette, le coffre de ma voiture est plein. Il est temps de rentrer boire un bon chocolat chaud dis-je à mon amie. Rentrons, me répond-elle. Mais au moment d'entrer dans la voiture, son regard se porte sur une branche. "Attends, je prends encore celle-là, elle est trop belle". Nous embarquons donc cette dernière branche.
    Deux ou trois jours après, alors que je rangeais le bois dans mon coin habituel, une voix me dit :"Tu sais pour ton expo, on pourrait faire une sculpture en bois".
    -Mais je n'ai jamais fait ça !
    -Je vais t'aider.
    Tu sais, me dit-il, la dernière branche que vous avez ramassée avec ton amie, va la chercher.
    Après recherche rapide, je ramène la branche sur la table du jardin.
    "Regarde la bien me dit la voix, à quoi te fait-elle penser ?
    J'avais beau regarder la branche dans tous les sens, rien ne venait à mon esprit.
    "Tourne -la vers toi.
    C'est alors que j'entrevis la forme d'une oreille.
    -On dirait une oreille dis-je.
    Bien, me dit-il, ton cerveau commence à fonctionner. (Ils sont plein d'humeur sachez-le)
    Prends la scie et écoute moi. Tu vas scier quelques petits morceaux qui dérangent.
    Toujours en suivant ses conseils, je scie, je coupe, je lime, etc...
    Alors me dit-il ? Qu'est-ce que tu y vois ?
    Un chien dis-je mais avec une seule oreille.
    Oh ! me dit-il, ça on l'expliquera plus tard. Continuons ma chérie. Il va falloir trouver maintenant une assise. Alors réfléchissons et faisons un tour dans le jardin, on trouvera peut-être quelque chose.
    En me penchant sous la haie, je trouve un tuteur en fer.
    Essayons. Il fallait creuser le bois par la base afin d'y placer le tuteur. Après vains et vains essais. J'abandonnai. Cela ne tiendra pas dis-je.
    Bon, dit la voix, nous trouverons bien autre chose !
    Quatre jours après, je prenais la voiture pour amener mon petit-fils au collège. Au retour après l'avoir laissé, je reprenais le chemin. Et en faisant le rond-point pour entrer dans mon lotissement, j'aperçois sur la pelouse un gros morceau de bois. Intriguée, je refais un deuxième tour et m'arrête.
    -NON, C'EST PAS VRAI ! JE RÊVE !
    La base d'un tronc avec toutes ses racines était là. Sur une pelouse. Pouvez-vous m'expliquer comment a-t-il pu arriver ici ?
    J'en cherche encore l'explication.
    Et bien tu vois que la nature nous donne tout ce dont on a besoin, me dit la voix.
    Avec mon voisin, nous avons donc adapté les racines au "chien".
    Et Là, une voix douce me dit. Même les chiens hurlent à la mort quand leur Maître s'en va. Mais vois-tu les humains n'ont qu'une oreille, ils entendent mal, les cris de désespoir que ce Père leur envoie.
    Amis, je vous laisse méditer ces derniers mots. Nous avons donné un nom à cette sculpture : "Les racines de la Paix".

    Bonne journée à tous et bonne lecture. je sais que tous ces mots vous toucheront et vous feront du bien.





     
     


     

    L'OLIVIER

    06/06/2008 19:48

    L'OLIVIER


    Tout le monde sait que l'olivier comme la colombe sont des symboles de Paix. Donc ma bague retrouvé c'est avec beaucoup d'énergie et conviction que je me mis à piocher autour de mon arbre. Avec l'aide de mon petit-fils je préparai une brouette de ciment et formai mon cercle tel que vous pouvez le voir sur la photo. Puis cette voix si pleine de sagesse et d'amour me demanda de faire une empreinte de ma main sur le ciment frais. Mon petit fils ravi de pouvoir y plonger sa main fit de même. Puis la voix me dit :" J'aimerais bien ma chérie que tu y places la gargoulette que ton fils t'a amenée du Maroc". Je m'exécutai. La gargoulette en place, la voix me demanda de me munir d'un petit bâton afin de tracer mes initiales. Je fis donc un G sur le ciment frais au pied de la gargoulette et alors que j'allais tracer ma deuxième initiale, la voix me dit :"A moi", ma main alors traça un "D". Père ! Est-ce bien toi ? Oui ma chérie, c'est bien moi. Beaucoup d'émotion suivit cet acte.
    -Que vas-tu mettre dans ta gargoulette ? me dit Père.
    -De l'eau !
    -Ton eau s'évaporera ma chérie.
    -Du sable !
    Oui, mets du sable. Et il rajouta :" Si l'humanité ne prend pas de soin de cette Terre, l'eau ne sera que sable.
    Nous étions le 6 Juin 2003. J'ai gravé la date dans le ciment.





     
     

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