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Cybèle et son amie la terre
07/06/2008 14:03
De 8 ans à 90 ans. Comment la Terre s'est-elle formée ? Les hommes apprendront-ils un jour à la respecter ? Et vous mes petits, vous qui êtes l'avenir, écouterez-vous les conseils de ce bon Grand-père qui un jour de printemps m'ouvrit les portes du ciel ? Je suis née dans le coeur d'une très grande amie Pour apporter en vous des moments de plaisir, Mais sans imaginer le charriot de Grand-père Je n'aurais pu refaire l'histoire de la Terre Je suis comme vous amis, une enfant de ce monde Qui dans la poésie retrouve toutes ses ailes Afin de voyager à travers les ondes Pour vous dire bonjour du haut de ce grand ciel. Amandine (petite héroïne des Histoires de Gran-Père)
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COURRIER POUR DES INCONNUS
07/06/2008 13:58
Comment pouvais-je imaginer après une longue carrière d'enseignante que Dieu allait m'ouvrir sa voie vers ce ciel d'amour ? Moi qui ne prie jamais, qui n'aie aucune religion qui simplement admets l'existence d'un grand magicien au dessus de nous : une énergie, une force que j'ai toujours appelé : PERE
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COURRIER POUR DES INCONNUS
07/06/2008 13:46
Montpellier 27 Avril 2002
Chère amie
Vous allez vous demander si vous n'avez pas à faire à une revenante ! Vingt ans déjà se sont écoulés ! Je ne vous ai pas écrit plus souvent car ma vie n'avait aucun intérêt. Toujours les mêmes histoires d'amour déçues, des histoires auxquelles on croit et qui se finissent toujours en queue de poisson. Je ne sais vraiment pas du reste pourquoi cette expression, car pour moi, un poisson est tellement porteur d'avenir, du moins je le pensais ! Mais avec tous ces pollueurs de grandes vagues, on risque bien un jour de les compter sur le bout de nos doigts. Gardons tout de même l'espoir que les choses s'arrangeront !
Eh bien voilà mon amie ! Ma vie ayant pris un virage que je qualifierais de féérique, je me dois de reprendre l'ordinateur (je ne dis plus la plume, c'est bien dépassé !) pour vous raconter ce conte de fée.
En Mars 2002, j'ai subi une petite intervention chirurgicale qui m'a demandé trois semaines de convalescence, pendant lesquelles j'ai dû rester allongée bien tranquille durant vingt bonnes minutes chaque jour. Vous me connaissez assez, pour savoir combien il m'est pénible de ne pas bouger. Je n'ai pas changé depuis notre rencontre, je vais de ci, de là, surtout depuis que j'ai pris ma retraite. Eh ! Oui, chère amie, les meilleures choses ont une fin. Oh ! Cela n'a pas été de gaieté de cœur, mais j'atteignais mes soixante ans, il fallait bien laisser la place aux jeunes ! Et puis, dans le fond, n’avais-je pas envie de m'occuper un peu de moi ?
C'est donc allongée dans un fauteuil derrière mes vitres, que tout a commencé. Cinq jours de repos cela devait être trop pour mon cerveau ! Je me suis mise à revivre ma vie déjà bien entamée, mais non pas dans les actes, non, à travers mes sentiments. Me comprenez vous bien amie ? J'ai pensé à mes parents. Pourquoi leur amour avait été si inexistant ? Pourquoi, avaient-ils préféré ma sœur et mon frère? Etc...etc... Pourquoi, je n'avais pas su dire plus souvent « Je t'aime » à mes enfants ? J'ai vécu cela comme si mon âme, mon égo me parlait. En fait un dialogue entre moi et moi, je crois que je pourrais appeler cela, comme ça. Mais il se fait tard, je dois peut-être vous déranger, je vais donc vous laisser à vos occupations, je sais qu'elles doivent être nombreuses surtout si vous avez tout comme moi des enfants ou des petits-enfants.
A bientôt. Recevez toutes mes amitiés.
Montpellier 10 Décembre 1981 Chère amie Voilà bientôt un mois que le silence s'installe, peut-être avez-vous changé d'adresse ? J'avais mis la mienne au dos de mon histoire, mais le temps vous a peut-être manqué pour me faire réponse, ce n'est pas grave ! J'espère que mon courrier trouvera grande joie. Cette nuit, j'ai vécu quelque chose d'étrange. Vous me connaissez, dès que j'ai en moi un quelconque souci, il me faut en parler bien vite comme une pie. C'est d'autant plus facile aujourd'hui que j'ai trouvé belle langue alerte, afin de bien tout vous décrire. Figurez-vous que cette nuit, alors que je dormais profondément, j'ai entendu la sonnerie du téléphone. Rien d'anormal me direz-vous ! Nous sommes tellement sollicités ! Mais quand ici, je vous dirai que je n'ai pas de téléphone, vous comprendrez qu'il y a mystère ! Je me suis donc réveillée, me suis pincée pour m'assurer que ce rêve était bien réalité. C'est alors que dans ma tête, j'ai entendu « Je ne peux pas te dire qui parle, mais, qu'est-ce qui va t'arriver ma fille ! » Je suis restée coite. Surtout que dans cette voix, j'ai reconnu celle de ma mère, décédée il y a six mois. Inutile de vous dire combien ma nuit fut agitée, je n'ai pu retrouver le sommeil. La voix m'ayant paru bien affolée, devais-je m'attendre au pire ? Après bien des jours durant lesquelles j'ai retourné les idées les plus noires, je me suis dit qu'il fallait rayer cette histoire de ma mémoire. Je décidai d'effacer, comme sur un tableau noir, ces mots de grande angoisse et de ressentiments. Avez-vous eu de telles manifestations dans votre vie ? Pourriez-vous m'en parler ? Cela me donnerait grande confiance en ce que je vis. Mais je dois maintenant me préparer à vivre les événements de la journée. Mes élèves sont bien là, tout près de cette porte, à attendre le savoir que je dois leur donner. Je ne peux en ce cas, faire trop grand dialogue, car leur patience n'est pas de longue durée. page2
 Courrier pour des inconnus est le livre qui retrace tout le vécu de ma médiumnité. Edité en 2004 et commercialisé à compte d'auteur, je vous en offre la lecture, vous qui me faites l'honneur de visiter mon blog. Ce livre que j'ai écrit sous forme de lettre s'adresse donc à chacun d'entre vous. Tous les jours donc, vous recevrez mon petit courrier. Bonne lecture
Préface
Chacun sur cette Terre, au détour d'un chemin, subit bien malgré lui une petite secousse. Les uns arriveront à la stabiliser tandis que d'autres s'entendront appeler au secours. J'ai eu dans mes années qui se sont écoulées, des amis, qu'il m'a fallu un jour épauler. Je ne rapporterai pas ici,l'objet de leurs déboires, ce serait bien pour eux manquer de courtoisie, mais je sais qu'ils sauront reconnaître leur histoire et admettre que pour eux, je fus une bougie.
Les évènements me poussent à penser que du ciel, des âmes bien trop tristes, veulent croire au bonheur, aussi ont-elles passé dans ma simple petite tête, des ondes enchantées pour satisfaire leur coeur. Car comment expliquer ce contact soudain qui est venu frapper un jour à ma porte ! Est-ce cette langueur qui un jour m'habita, qui fit de leurs voix refuge dans mon corps ?
Il est vrai que sur Terre, je ne fais que donner. Donner de ma présence, donner de mon écoute. Mais n'est-ce pas ici habitudes de chacun ? L'homme n'est pas toujours ce monstre dépravé qui alimente chaque jour les journaux de la ville ! Chacun dans sa nature aime à pouvoir aider celui qui dans sa vie a brisé la ramure. Mais ce don, dont chacun hérite à sa naissance, sert-il toujours aux hommes en grande équité ? Quand on voit que certains acceptent les bienfaits sans jamais ne donner un quelconque retour ! Comment peuvent-ils un jour espérer la lumière et avoir récompense pour leur coeur fermé ?
En ce jour bienheureux où j'écris cette préface, je peux dire que le ciel m'a ouvert les chemins. Aussi, dois-je satisfaire ce monde qui réclame grande reconnaissance, auprès de nous, humains. Leurs demandes ? Je les ai faites miennes. Je promets à ces âmes de rassembler les hommes et leur dire en poèmes, que des voix les appellent, pour aller tous ensemble vers de nouvelles aurores, des lever de soleil vers la grande lumière.
J'écrirai jour et nuit quand elles me parleront, car je sais que là-haut, elles languissent beaucoup de ces âmes qui ici, sur ce sol de France, les pleurent un moment, et les oublient un jour. . J'ai fait aussi, une grande promesse, à cette mère si bonne qui pleure encore son fils, son fils, qui cloué depuis trois millénaires, se promène sur des chaines suspendues à nos cous. Quelle mère ici-bas supporterait ce calvaire, voir dans tous les coins, objet de son tourment ? Alors si vous voulez voir sourire cette mère, changez toutes vos croix par des anneaux d'argent.
Hasard ! Qui es-tu ?
-Est-ce le hasard qui fait que vous lisez ces lignes ? Est-ce une anguille sous roche, ou un serpent malin Qui vous attire ici, dans ce tout petit coin ?
Là-haut dans ce grand ciel où tout semble dicté, On ne peut que suivre la route bien tracée Par des petits lutins qui s'amusent d'en haut A faire sur cette Terre, une aire de rondos.
Le hasard ! Qui est-il ? Un mot, une heure, une chanson Que l'on découvre un jour au détour d'un buisson ? Mais ce buisson, d'où vient-il ? A-t-il poussé cette nuit pendant que nous dormions ? Si ce n'est le hasard qui nous le fait trouver, Alors qui, dites-moi, Qui l'a ici placé ?
Georgy Rod
A mes amis d'ailleurs
En Marche vers l'inconnu.
Vous qui lisez ces premières lignes, trouverez peut-être mon sujet surprenant. Mais je me dois de l'écrire, car je ne peux le cacher plus longtemps. Je sais qu'il trouvera ici dans cette vie, grande contestation, mais si vos yeux peuvent le lire tel que je le reçois, je pourrais alors dire que ma mission brave loi.
Montpellier 15 Novembre 1981
Ma chère amie
Je viens par la présente vous assurer de ma très bonne santé. Je suis toujours enseignante dans un cours moyen 2, et toujours ravie d'avoir embrassé cette carrière il y a déjà vingt ans. Que le temps passe vite ! Mariée, trois enfants...puis divorcée, je me retrouve toute seule après avoir bien cru refaire ma vie. Mais refait-on une vie ? Je ne le pense pas. Nous sommes là sur cette terre, et nous suivons tous notre chemin. Oh ! Ne croyez pas que je sois envahie de tristesse, non, j'ai pris le meilleur de mes histoires, et gardé en pleine allégresse les souvenirs dans ma mémoire. Et... la vie continue.
Après avoir vécu pendant dix années dans une villa, je me trouve maintenant nichée dans un logement avec mes trois enfants. Je ne me plains pas, car je suis à cinq minutes de l' école, ce qui me permet de m'y rendre aisément. Les élèves deviennent de plus en plus turbulents, il faut les occuper constamment et rester vigilant. Je ne m'en sors pas trop mal. J'ai beaucoup de patience et avec mon sourire, j'essaie de les charmer afin qu'ils me disent toujours avec bonheur : « Maîtresse, on aime travailler. »
Voilà mon amie, pour cette première rencontre j'ai tenu à donner des nouvelles du passé, j'espère que votre parcours n'est pas comme une montre sur laquelle les aiguilles n'arrêtent de tourner. Je souhaite vous revoir un jour, dans quelques mois, afin que nous évoquions ensemble nos souvenirs communs, nos espoirs les plus fous ! En attendant, entrez dans la ronde et goûtez avec moi ses parfums les plus doux.
Commentaire de PdS (17/06/2008 14:08) :
Salut djydjy
j'ai juste survolé le 1ere texte et les suivant. Bravo pour ton
travail; ecrire est un travail extraordinaire, pour soi dejà et pour les
autres.
Envisages-tu de soumettre tes textes à éditeurs?
Mefi toi des comptes d'auteurs..
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Commentaire de claire005 (17/06/2008 21:47) :
bonsoir j'ai lu toute la première histoire celle de ta petite enfance
je reterai des heures chez toi a tout lire mais je vais esayer de venir
chaque jour lire quelques articles car il y a tant a lire et a apprendre
dans tes écrits en tout cas bravo pour ton travail et merci de partager
tout cela avec nous bonne fin de soirée bisous Claire
http://claire005.vipblog.com
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Commentaire de labelleeve (28/11/2008 11:52) :
Kikou Djydjy! Voilà, je suis à la 2ème page et de plus en plus intéressée.
Tu as raison lorsque tu écris que cette croix que certain(e)s portent
autour du cou, qui représente le fils de cette mère que l'on voudrait
voir sourire, doit se transformer en anneaux d'argent.
Personnellement, je n'ai jamais porté cette croix ... que je rejette
d'une grande force. C'est comme si nous portions au cou un
poignard avec lequel un proche aurait été assassiné! Je te remercie de nous
faire partager "ta vie". Je dis également qu'on ne refait pas sa vie,
on la continue avec quelqu"un d'autre, c'est tout! Comment
peut-on refaire une vie? Si cela était faisable, je referais bien la
mienne, et plusieurs fois, même, chaque fois que l'on se trompe, allez
hop^!, on tourne la page, et on recommence. Bonne journée, mon amie, et
amitié sincère.
http://labelleeve.vip-blog.com
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COURRIER POUR DES INCONNUS
07/06/2008 13:41
Mon amie ! Mon amie ! Vous me trouvez aujourd'hui en grande excitation, mes valises sont prêtes, mon sac est bouclé, je n'attends plus que mon fils pour m'accompagner à Marseille d'où je m'envole pour Djerba. Je suis heureuse, heureuse ! J'adore prendre l'avion ! Je trouve que le pied sur la passerelle, un petit miracle s'accomplit, on est totalement dépaysé. Que sera ce dépaysement si un jour on venait à prendre des navettes spatiales ! Oui ! Vous avez raison, on ne sera plus de ce monde ! C'est ce que je pensais moi aussi ! Et bien non, mon amie, il paraît que nos vies sont comme une ronde. Aujourd'hui, nous sommes là ! Demain, nous nous envolons. Tiens ! Vous êtes revenu sur terre ? Mais quand en repartez-vous ? Quand le moment sera venu. Je suis seule à décider de cette date. - Ah ! Bon, c'est vous qui décidez ? - Oui, seulement moi. - Mais... de "ailleurs"c'est vous aussi qui décidez de votre retour sur Terre ? Ah là, non ! Vous ne pourrez prétendre revenir, que lorsque votre âme se sera éclaircie. A partir de ce moment, oui, vous pourrez choisir l'heure, le mois et l'année de votre naissance. Alors vous voyez, leurs histoires de sept vies, de repos éternel et tout et tout, ce n'est que du bla, bla, bla. J'ai confiance en ce qu'ils me disent, car c'est d'une grande logique. Mais tu sais, si tu as des convictions ou des croyances, tu peux les garder, je ne suis pas là pour convaincre, non, je me contente de répéter ce que ce monde chuchote à mes oreilles. Chacun prendra ce qu'il croit être juste pour lui. Moi, qui le vis je crois pleinement tout ce qu'ils m'enseignent, je ne peux demander aux autres de faire comme moi. J'ai enseigné toute ma vie, j'ai passé mes connaissances, certains les ont retenues, d'autres les ont survolées, d'autres encore n'en ont retenues aucun mot. Alors ici, c'est comme à l'école. Qui réussira le mieux son passage à l'étage supérieur ? Qui mettra ses connaissances à profit ? A vous tous de répondre. Je me suis permise de te tutoyer, j'espère que tu ne m'en voudras pas. Tu sais quand je donne mon amitié à quelqu'un, il m'est difficile de continuer de le vouvoyer Et pourtant il y a des voix que j'aime beaucoup et que je ne tutoie pas, mais c'est parce que, en majorité eux-mêmes me vouvoient, ils m'appellent tous : « Ma chérie » mais me disent tous : « Vous ». Il faut dire qu'ils sont du dix-huitième, du dix-neuvième siècle. Là, le "vous" est de mise, comme ils disent. J'aime beaucoup leur façon de s'exprimer, à part quelques uns qui parlent en prose, la majeure partie s'exprime en vers. Si bien que moi, je prends l'habitude de faire comme eux. Je trouve cela formidable, tu sais pourquoi ? Et bien parce qu'avant de parler, il te faut prendre le temps de réfléchir à chercher tes rimes. Tu vois, si dans notre pays on se remettait à parler en vers, peut-être que les hommes diraient moins de bêtises. Ah ! Voilà mon fiston. Je vais te quitter, mais je te donnerai très vite de mes nouvelles, surtout qu'à Djerba, je ne pars pas seule, mes amis viennent avec moi. Ils ont de la chance, ils peuvent se déplacer sans payer de billet. A bientôt mon amie, je t'aime bien.
Bonsoir ma très chère amie,
Ce soir, c'est du creux de mon lit que je vous écris. Depuis deux jours je dévore ce fameux livre que j'ai trouvé dans ma bibliothèque et je ne suis encore pas tombée sur le renseignement recherché :"les monts Vénus !" Ils pourront déjà dire, qu'ils m'ont fait découvrir beaucoup de choses que j'ignorais.
En effet, ce livre est très intéressant, il relate toutes les recherches qui ont été faîtes depuis le début du vingtième siècle sur le fond des océans, l'avancée des glaciers, les courants marins, les séismes etc...ect.... Oui ! Passionnant ! Quand on pense à tous ces hommes qui ont donné leur vie pour faire avancer l'humanité ! Je pense que nous sommes bien ingrats envers eux, de continuer à polluer les océans et détruire la nature.
Je tourne donc les pages pour le troisième soir, je lis, je lis, j'en perds le sommeil. Je suis actuellement à l'opération F.A.M.O.U.S. Une opération menée par des français, américains. Cette mission consiste à plonger dans le rift de la ride médio-atlantique par 3000 m de fond à 700 km au sud-est des Açores afin d'observer la limite entre deux plaques, la nord-américaine et l'africaine. Non ! Non ! Je n'en crois pas mes yeux. J'ai trouvé ! Est-ce possible ? Lisez bien amie ! Deux volcans soulignent l'axe du rift : Les Monts Vénus et Pluton ! Dieu (oh! Excusez-moi) Je relis, je relis. Fascinant ! Mais pourquoi serais-je tombée sur ces monts et quand.?....Y avait-il avant, une plaine qui se serait avec le temps plissée et aurait formé un volcan ? Oh ! J'ai mon cerveau qui bout comme le magma. Je ne sais que penser ! Mais ne dit-on pas que l'Atlantide se trouvait du côté des Açores ? Ai-je vécu en ce temps là ? Je ne devais pas être la seule ! Il me faut admettre que grâce à eux, je me cultive. Je n'ai jamais autant ouvert les dictionnaires et les encyclopédies que depuis notre contact. Tout cela pour vous dire, que je tiens bien le fil de ma vie, que ma raison est toujours intacte, et que dans la mesure du possible, j'essaie de vérifier tout ce qui m'est dit.
Et bien, vous me voyez encore toute retournée ! Je sens que ma nuit va être très agitée. Qui sait si mon esprit ne va pas me faire voyager vers des horizons inconnus ?
Bon, je pense que pour ce soir, les émotions ont été assez fortes, il me tarde de retrouver Morphée. Je vous quitte en vous embrassant et en vous souhaitant une très bonne nuit.
Ma très très chère amie,
Je reste très étonnée de votre silence, pour moi, c'est comme si vous étiez là. Je suis près de l'ordinateur, et dans cette pensée qui vient me traverser, vous êtes bien assise sur un fauteuil bordeaux. De jolis coussins enserrent bien vos reins, car vous semblez aujourd'hui fatiguée. Que vous arrive-t-il amie, quelle est cette tristesse, je vois bien dans vos yeux, grande interrogation ? Vous pensez à ce ciel et ne savez que faire ! Que penser au bout de votre tourment ? Je sais, vous venez de perdre un frère et vous ne savez pas quelle attitude adopter ! Moi, je vais vous le dire, car ma mission est celle aussi, de bien vous éclairer.
Ecoutez-moi amie, et remerciez le ciel d'avoir entre vos mains, ce joli petit livre car avec lui amie, vous pourrez dire un jour : « maman, papa, je n'ai plus peur de mourir ». Je sais que cette mort n'est qu'un simple passage, vers des horizons qu'il faudra découvrir, mais si j'ai toujours cru en cette GRANDE LUMIERE je trouverai très vite ces sept sphères (trois et demi vers le bas et trois et demi vers le haut.) Entre les deux, tout comme l'équateur, se trouve un palier qu'on appelle Acuité. C'est ici que les âmes arrivent après libération de leur cordon d'argent. Celui-ci se détache dès que vos yeux se ferment et que votre dernier souffle est rendu à la Terre. Ensuite, tout dépend de vous et de vos croyances.
Si durant votre vie, votre inconscient est toujours allé vers ce TOUT, des mains bien visibles, par vous, viendront vous accueillir. - Comment ?Me direz-vous, verrai-je ces deux bras ? De l'autre côté du voile, on ne voit pas. On ressent, tels certains poissons, la présence d'un frère qui guide bien vos pas. - Comment marcherai-je, si je n'ai pas de pieds ? Non, des pieds, vous n'en aurez pas, votre corps éthéré formera une traîne qui vous fera glisser comme un petit nuage. Et là durant le temps où vous suivrez la file, une musique céleste viendra vous accueillir. - Mais, pourrai -je l'entendre ? Oui, amie, vous l'entendrez, votre corps éthéré est muni de "capteurs". Si je mets tous ces mots entre guillemets c'est simplement parce qu'ils sont métaphores. - Et que ferai-je sur ce palier d'acuité ? Là, amie, il se passera un long moment qui a été évalué à nos quinze ans sur terre.Ensuite, quand votre tour viendra, vous glisserez devant un "écran". Nous aussi nous avons fait des progrès, on n'est plus à la balance qui pesait bien les âmes ! Cet écran, tel un ordinateur, livrera votre vie, toute votre vie. Rien ne sera oublié. Toutes vos expériences y défileront. Si vous êtes en bonne voie de connaitre votre "Etre", vous irez vers le haut afin de devenir à votre tour instructeur. Si vos expériences sont encore à faire, vous irez vers le bas où à nouveau vous vous remplirez de votre "Etre" afin qu'à votre retour sur terre , vos expériences soient plus sensibles à votre "Etre". et puis... Il faut bien en parler, la sphère où les plus noirs croupissent. Pour eux, le temps sera long, car ils devront pendant de longues années et même de longs siècles revivre dans leurs inconscients les souffrances et les peines dont ils ont été les investigateus . Lorsque ce travail sera fait, ils devront retrouver la terre et "repartir d'un bon pied".Le pardon alors se fera mais quand l’âme dans son voyage ultime viendra se fondre avec le TOUT. En fait, pour expliquer simplement à ceux qui ont du mal à suivre, imaginez un trés gros diamant fait de milliards de facettes. Chaque facette est un esprit ou un humain. Nous savons tous qui nous sommes puisque nous faisons partie de ce TOUT. Mais nous avons besoin de nous expérimenter pour en être sûr et savoir que nous sommes bien partie de ce gros diamant. Pour ce faire, nous nous détachons de lui , oublions volontairement qui nous sommes et retournons sur terre pour nous expérimenter et retrouver notre "Etre". Cela prend quelquefois plusieurs vies, d'où les réincarnations. Mais il est vrai qu'au rappel (entendez plutôt je me rappelle, c'est à dire je sais qui je suis) je rejoins ce diamant et refait UN avec LUI.
Voilà amie, je vous sens apaisée, vous entrevoyez la lumière, car votre frère que vous avez aimé s'est toujours bien conduit en homme honnête ! Ne pleurez plus amie, ne pleurez plus, ou alors faites que vos larmes soient des larmes de joie. Toute positivité amène à cet "ailleurs" un grand bien-être. Nous devons donc ici sur cette terre y contribuer. Nous serons tous "rappeler" un jour il faut nous y préparer. Au fond dans un temps, nous serons tous réunis et continueront avec ce TOUT notre merveilleux voyage.
Bonsoir ma bonne amie, merci de m'écouter, car je sens maintenant vos oreilles dressées vers ces lignes qui défilent, du haut de ce grand ciel , ce ciel, qui un jour frôlera vos deux "ailes".
Bonjour ma belle amie,
Si vous continuez à lire toutes mes lettres, c'est que nos âmes sont sur un même diapason, car tous ces êtres qui pensent que cellules sont faites de poussière, ne peuvent bien comprendre ce que je conte là. J'espère, qu'un jour viendra, votre main dans la mienne, je pourrai vous apprendre de bien grands secrets. Non ! Non ! Je sens votre pensée qui va vers les sorcières, non, rassurez-vous amie, je ne suis pas cela. D'ailleurs, les sorcières, ont-elles bien existées ? N'est-ce pas encore cette bêtise humaine et tout ce monde de superstitieux qui a fait de ces femmes des boucs émissaires, pour camoufler leurs actes bien trop pernicieux ? Il y a pourtant bien eu des femmes et des hommes qui ont vu de ce monde certaines grandes lignes, même des poètes de très grand renom, ont averti les hommes par leurs très longs écrits! Mais l'humain, veut-il bien entendre la sagesse de ces hommes, veut-il bien changer ses fâcheuses habitudes ? Comme disait Platon, un grand sage d'antan, et bien plus près de nous Malreaux, un écrivain : « le monde sera ce qu'en feront les hommes, un monde d'inconscients qui courent à leur perte ».
Moi, je ne me range pas dans ces grands philosophes, je suis ce que je suis, une femme bien simple. Une femme qui un jour a vu grande lumière autour de sa maison et de son grand jardin. Vous pensez jardin, jardin de fleurs peut-être ? Non, ce n'est pas de cela dont je veux vous parler, mais de ce beau jardin au profond de mon être, celui que deux grandes mains sont venues réveiller.
Oui, amie, j'aurais pu faire poème, car depuis ce jour où clarté m'est donnée, je pense, je parle et écris bien des vers qui me viennent dans la tête au fil de mes pensées. Tout ceci pour vous dire, que si j'ai l'âme sorcière comme certains se plairont à bien vouloir le dire, je suis comme le feuilleton de cette belle sorcière , la sorcière bien-aimée qui doit bien tout vous dire .
Je vais continuer l'histoire de cette maîtresse, qui un jour, sans trop savoir pourquoi, a ouvert le livre, de ce jardin de fêtes, sur lequel belles lignes sont venues, toutes échoir. Mais il faut encore que je vous fasse part de ce malin hasard qui annonça ma vie. J’étais encore en poste dans mon école, quand on décida d’écrire un livre. Chaque classe devait faire un chapitre. Comme par hasard, le livre m’arriva à la fin. Il m’appartenait donc d’écrire la conclusion. Après un travail que je fis avec mes élèves, voilà en résumé ce qu’il en sortit. Devant découvrir le secret de cette montagne aux serpents, j’empruntais avec tous les enfants un long couloir jalonné de flambeaux pour arriver dans une grotte où nous découvrions la pierre de la sagesse. Je peux dire que ma conclusion étonna toutes mes collègues et moi-même du reste. Mais où avais-je été cherché cette inspiration ? C’était un an avant ma retraite. Surprenant tout de même ! Donc pour reprendre l’histoire après la visite chez le coiffeur, assise devant ma toile, une voix me parla de cette belle mission qu'ils voulaient me confier. Peindre, écrire des poèmes, en passant des messages pour notre humanité. J'ai alors peint tableaux à but humanitaire : Le chemin de la vie, puis le coin des enfants, pour parler de souffrances et de pédophilie, et aussi un tableau qui demande la paix, car c'est ce qu'ils espèrent dans leur ciel là-haut, que les hommes arrêtent leurs combats meurtriers, leurs blessures insensées à toute la planète qui est là pour bien les protéger. J'ai créé une union, mais là, avant de vous en donner le nom, il me faut revenir à ce petit cartable et cette carte de publicité, car c'est en raccordant les renseignements trouvés, que j'ai compris où ils voulaient me mener. Je devais composer une équipe, vendre mes tableaux afin de bien aider les enfants du tiers-monde qui se meurent faute de médicaments. J'ai trouvé tout de suite, cette mission bien noble, j'ai essayé de faire tout ce qu'ils demandaient, mais dans cette France où il y a eu abus de toutes sortes, il m'a été très difficile de percer. Ah ! J'aurais été une star de la chanson, on m'aurait très vite écoutée ! Mais je ne suis qu'une petite maîtresse, connue seulement par mes mille enfants. Vous voyez amie, comme il est difficile de changer le chemin, et pourtant, bien consciente qu'il faut faire quelque chose, j'ai l'intention d'user de toute ma patience. "Union Mondiale Pour la Renaissance de l'Enfant", tel est l'appellation de mon association. Au début, je n'en avais pas bien saisi les termes, « Mondiale » me disais-je, ils sont allés un peu fort ! Moi, dans mon petit village, comment allais-je bien faire, pour toucher cette planète, ce monde ! Et « Renaissance « ? Que voulait bien dire ce terme dans ce contexte ? Renaissance, Renaissance ! J'ai bien pensé longtemps, et c'est enfin un jour où ils me contactèrent, que je compris le sens et but de cette union.
Alors voilà amie, voilà bien ma mission, si la première idée n'était pas trop à faire, celle-là, je la comprends très bien. Je suis en vérité, qu'une petite maîtresse qui n'a su qu'enseigner pendant quarante-deux ans, et c'est de cette faculté dont ils ont grand besoin, une maîtresse qui sache parler aux enfants. « Georgy, m'ont-ils dit, êtes-vous toujours d'accord ? Nous sommes comme vous sur la terre, nous cherchons. Nous admettons ici, que nous nous sommes trompés en guidant vos pas vers cette activité. Non, votre vie ne s'est pas déroulée au milieu d'officines et de grandes médecines ! Vous n'avez pas non plus couru les grands pays pour aller rechercher la misère du monde ! Non, vous aimez votre maison et la sérénité, alors afin de nous combler dans tous nos projets, nous allons bien ensemble monter petits spectacles, afin que nos enfants apprennent à bien parler. Spectacles de poésie et spectacles de théâtre dans lesquels nous dirons, très grandes vérités. Les choses sont quelquefois bien difficiles à dire, mais si nous prenons manière à plaisanter, nous arriverons par là, à dire belle morale, pour que le monde retrouve, un jour, une grande paix ».
Oh ! Mon amie, le livre s'est ouvert, des contes, des contes, vous en voulez ! Je me suis mise à écrire, des pièces, des fables, des sketchs, des petites scènes, et même des chansons, paroles et musique. Et puis, quand dans mes mains, je prends un pain de terre, des sculptures jaillissent comme par des doigts de fées. Moi, qui dans ma vie n'ai jamais touché à la terre, mes yeux brillent de joie devant tous ces sujets. Un conte ! Vous dis-je, un conte !
MAIS, POURQUOI MOI ? QUI SUIS-JE ?
Alors un jour, on m'a un peu aidée. Vous êtes tombée, il y a fort longtemps sur les Monts Vénus. Etait-ce une blague ? Les Monts Vénus ! Il fallait que je sache. J'ai mis le nez dans la bibliothèque, et j'ai cherché longtemps sa localisation. Point de Vénus sur cette bonne terre, à part le Mont Vénus, qui nomme comme cela la partie de la main entre le pouce et l'index : terme de chiromancie. Bon, alors, j'ai confié à mon fils l'objet de mon tourment. Nous sommes donc partis un après-midi vers la ville, afin d'éplucher dans les grandes librairies, manuels d'histoire et de géographie. Rien, toujours rien, sur les Monts de Vénus. Bon ! Me suis-je dit, c’était vraiment une blague, car attention, ils sont pleins (j'allais dire de conneries) de bêtises, (gardons notre beau langage). Fatiguée par toutes ces recherches, je suis entrée chez moi, fourbue et très pensive. « Non, me dit une voix, il faut que tu cherches, tu vas trouver, cherche ! Cherche ! »
Le lendemain, voulant localiser sur la carte une petite île, j'ouvre la bibliothèque pour sortir mon atlas. Devant moi, un livre se présente, je ne sais pas, comment il était là ! Bref ! Je le sors, et lis sur la couverture: Histoire de notre Terre. J'ouvre vite le livre et commence à lire les premières lignes. On parlait de la terre depuis sa formation, ou tout au moins sa possible formation. Je m'empare du livre en oubliant bien vite mon atlas. Mais d'où venait ce livre ? Ah non, amie, non, non ! N'ayez pas cette pensée, il n'y a pas de miracle dans l'Au-delà, ils me l'ont bien dit! Non, j'avais dû prendre ce livre lors d'une recherche à la bibliothèque de l'école et j'avais omis de le ramener. La seule explication pour moi. Oh la la, comme il se fait tard ! Mon Dieu, amie, excusez- moi ! De cela aussi, il faut que je perde l'habitude, car une voix m'a dit : A quoi vous sert ce nom de Dieu ? Vous l'employez comme une vulgaire apostrophe ! « Oh ! Mon Dieu ! », « Dieu du ciel, qu'est-ce qu'il m'arrive ? » « Oh ! Nom de Dieu, ne me cassez plus la tête ! « Et bien, m'ont-ils dit ! Lui aussi, il ne veut plus qu'on lui casse la tête avec ce nom de Dieu. Il est Le TOUT : réunion de nous mêmes. Alors cessez de l'appeler Dieu, car du reste, il commence à en perdre la tête, Dieu des chrétiens, Dieu des juifs, Dieu des musulmans, Dieu des protestants ! Mais Bon Dieu ! Quand allez-vous comprendre qu'il n'y a qu'un seul Dieu ! Un être sublime, un esprit d'amour, un être qui ne pense qu'à aimer son prochain et ne demande de vous qu'un amour certain ! Mais où en sommes-nous amie ? Où en sommes-nous ? Parle-t-on aux enfants, de ce père de lumière ? Osez-vous, vous même en parler ? Non, on en est arrivé ici, sur cette Terre à cacher dans sa poche toutes paroles de Dieu. Et pourtant, Il est bien là, présent dans notre chair, celle qu'il s'est appliqué à bien créer un jour, pour que tous ses enfants, puissent expérimenter leur "Etre" afin de retrouver ce qu'ils sont. Pardonnez-moi, je me suis emportée. Tant de gâchis me navre. La terre est si belle, et les hommes si ... si...si quoi au fait ?
Bonne nuit amie.
Ma chère amie,
Après ce jour d'anniversaire qui restera pour moi le plus beau, je pris bien conscience de ce que je vivais. Comment étais-je arrivée à ouvrir ce canal ? Est-ce bien moi qui l'avais décidé ? Ou est-ce les évènements d'eux mêmes, qui avaient fait que je sois allée les retrouver ? Je creuse ma pauvre tête, je cherche, j'essaie de comprendre car si je me réfère à ce que j’ai vécu, aux évènements qui se sont enchainés, j’ai du mal à penser que toutes ces choses sont arrivées par ma seule volonté.
Une réponse m'a été donnée. Oui, il était bien question que je contacte ce ciel ! Oui, il me fallait passer par cette opération ! Opération qui se décida du reste très vite car je bénéficiai de la défection d’un patient . Hasard ? Qui le dira ?
Un jour que je me préparais à partir à Djerba, je me rendis chez ma coiffeuse. En attendant mon tour, mes yeux se posèrent sur une publicité. Machinalement comme l'aurait fait n'importe lequel d'entre nous, je m'emparai de la petite carte et commençai à lire. Il était question de choix d'équipe, de partenaires, de voies de réussite etc…. Je m'emparai de ce petit carton et sans savoir pourquoi, le mis dans mon sac.
Oh ! Amie, j'ai oublié de vous raconter un évènement important ! Oui, car pour bien suivre l'histoire, vous ne devez pas ignorer ce détail. Lors de mon anniversaire, une amie de Tours était descendue à Montpellier pour assister à un congrès. Elle est pédiatre. En se rendant chez moi, elle m'avait apporté une petite sacoche dans laquelle m'avait-elle dit, je trouverai des informations sur les enfants et les médicaments. Je me souviens l'avoir remerciée et avoir posé le petit cartable dans mon bureau. Donc en rentrant chez moi, après le coiffeur, une voix masculine me parla : « Georgy, asseyez-vous, nous allons causer. Depuis bien des années, vous avez donné de votre temps, de votre patience, de vos connaissances aux enfants, nous savons qu'ils ont été pour vous toute votre vie. Si vous acceptez, nous allons vous confier une mission sur Terre. Nous n'ignorons pas que vous avez toujours cru en notre monde, et que vous nous avez jamais considérés comme âmes mortes, vous pouvez vous rendre compte aujourd'hui, combien vous aviez raison. Nous avons très grande confiance en vos capacités. Ce que nous allons vous demander n'est pas facile, mais nous pensons que vous ferez pour le mieux. " Je sais amie que tout ceci semble complètement irréel, quand on le voit dans les films, on dit : « C’est de la science fiction », et bien c'est vrai amie, c'est vrai, ils existent bien autour de nous ! Oh ! Mais il ne faut pas que je brûle les étapes, il faut que je fasse comme eux. Il m'a fallu deux ans pour apprendre leurs fonctionnements, deux ans pour leur faire confiance, deux ans pour les aimer, et deux ans pour décider de leur offrir les dernières années qui me restent à vivre. Mais quel conte de fée en contrepartie mon amie ! Quel conte de fée ! Personne ne peut l'imaginer, car quand on ne touche pas ce monde, c'est difficilement imaginable.
Mais je ne regrette rien, je ne regrette pas ce don de moi. Ne croyez surtout pas que j'agis comme une religieuse, non, surtout pas. Je suis baptisée, parce que mes parents l'ont décidé, j'ai fait ma communion, parce que mes parents l'ont encore décidé, mais depuis, je ne vais dans les églises que pour admirer leur architecture, ou écouter des concerts. Mes seules croyances vont vers un Dieu unique, un Dieu d'amour, un esprit de bonté et d'humilité, un esprit de lumière sociable si je peux m'exprimer ainsi. Et d'ailleurs, ce qu'il faut que je vous dise tout de suite, car cela a été un de mes premiers enseignements, le ciel n'est pas un lieu de prières, il n'existe ni anges, ni Saints. Ce sont simplement des esprits de bien, des esprits qui vivent et qui essaient de changer l'humanité. Ils sont tous vivants. Tous nos cimetières sont vides. Mais Attention ! Pour accéder à ce ciel, il faut être propre. Dieu ne pardonne rien. Les êtres malfaisants doivent se racheter. La justice divine existe bel et bien et vous m'en voyez ravie. Mais il se fait tard et pour parler de cette mission importante, il me faut du temps, alors à bientôt très chère amie.
Je vous embrasse.
Chère impatiente
Je sens que depuis ma dernière lettre, vous bouillez de connaitre cette fameuse journée. Ce fluide que je sens aller vers vos oreilles me ravit et me pousse à continuer.
Ce 25 Mai arriva donc. Toute la journée, je restai dans ma cuisine et préparai un succulent repas. J'aime beaucoup recevoir et pour tous mes amis, je ne plains ni mon temps et non plus mon savoir.
Vers dix-neuf heures, mes premiers amis arrivèrent. Ils vinrent chargés de cadeaux et de fleurs. En attendant les autres convives, nous nous mîmes à parler de mes derniers tableaux. Chacun allant de son interprétation qui s'avérait bien éloignée du sujet, je décidai ce jour-là d'accompagner mes œuvres d'un poème explicatif. Je sais que le peintre doit laisser libre cours à l'imagination des observateurs, mais quand sa peinture se veut message, il est important que les réflexions aillent dans le bon sens. Ceci dit, j'eus d'agréables surprises, à écouter les dire de chacun. Mes invités étant au complet, je servis l'apéritif. Anniversaire oblige ! Nous fîmes péter les bouchons de champagne. Chacun tenant son breuvage à la main, je me permis d'envoyer à haute voix, un « Merci » tonitruant à mon père. Cela jeta un vent de panique dans l'atmosphère, puis levant mon verre vers la fleur, qui fit entre autre l'admiration de tous, je bus mon champagne. Les esprits calmés, (ceux du haut et ceux du bas), nous passâmes à table. Je reçus des félicitations pour ma cuisine et le repas se passa dans la bonne humeur. Enfin le gâteau et ses soixante et une bougies arrivèrent. Ah ! Mon amie, comme j'étais heureuse ! Certains auraient pensé : Soixante et un ans déjà !!! Moi, non. Je me considère très chanceuse d'être en bonne santé et entourée de mes enfants. Enfin, presque tous, mais ça, c'est une autre histoire bien douloureuse, et là, je ne veux pas attrister votre lecture. Avant de souffler les bougies, chacun alla chercher son petit paquet. Je tendais mes mains, déchirais les papiers et faisais de gros bisous, quand le dernier paquet arriva. Une petite boîte enveloppée de papier marine et ficelée d'un ruban doré. J'ouvris tout cela lentement, mon coeur battait la chamade et tout à coup...le bracelet se présenta à moi : Des pierres brillantes comme de vrais diamants, un bracelet qui vint se coller à mon bras, comme on me l'avait annoncé. Voyez amie, même en ce moment, je ne trouve pas les mots pour vous décrire ce que j'ai ressenti. J'ai versé beaucoup, beaucoup de larmes, car en même temps, dans ma tête, j'entendais : « C'est pour toi ma chérie « Je n'ai pas donné d'explication. Comment l'aurais-je pu ? Mais, j'ai encore regardé cette fleur, et cette fois au profond de mon âme, j'ai dit : « Merci à vous ».
J'ai soufflé ensuite mes bougies et dans la pièce, il y avait comme un voile de sérénité. Bien que parfaitement heureuse, je n'arrivais pas à retrouver ma gaieté. J'étais ailleurs, je volais déjà vers ce ciel où mes amis m'attendaient.
Ma chère amie, ma très chère amie, je sens des émotions vous envahir, vous vivez avec moi ces moments intenses, je veux que vous sachiez que derrière ces lignes, un lien de tendresse est en train de se tisser.
Je dois vous raconter ! Je dois vous raconter ! Mais ce soir, mon coeur se brise, alors, ne m'en veuillez pas de vous laisser, je reviendrai continuer un autre jour, promis.
Ma chère confidente,
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas dit-on ! Pour moi, cela s'avère bien vrai. Mais pourquoi ne puis-je partager tout ce grand bonheur qui emplit ma vie depuis ce fameux 27 Avril 2002 ?
Après cette fleur qui continue à ravir mes yeux et qui me laissera un souvenir impérissable, j'ai continué à peindre, mais cette fois-ci en maniant le couteau. Un jour, alors que je dessinais sur ma toile un nouveau sujet, mon bracelet, un simple jonc, gêna un peu mes mouvements. Une voix me demanda de l'enlever afin d'opérer plus aisément. Je m’exécutai. Le soir, alors que je faisais ma toilette, je pris le bracelet et voulus le remettre. Impossible de le passer. Ma main avait-elle grossi ? J'eus beau le tourner et retourner, mouiller mon bras pour faciliter le passage, rien ne se fit. Zut ! Pensai-je, j'essaierai demain. Mais alors que je replaçais mon bracelet sur la commode, j’entendis : « Pour votre anniversaire ma chérie, vous allez recevoir un très beau bracelet avec des pierres brillantes, un bracelet qui collera au bras ». Ce fut ma première prédiction.
Le lendemain, pensant que ce cadeau viendrait de mon fils, très curieuse et impatiente de savoir, je lui téléphonai. - Bonjour mon fils, tu vas bien ? Je ne pouvais interroger trop vite, il me fallait amener la chose prudemment. Après quelques phrases sans trop d'importance, enjouée, je lui demandais s'il avait l'intention de me faire un cadeau pour mes soixante et un ans. -Oh ! La petite curieuse ! Me dit-il .C'est une surprise ! Puis il enchaina : « Peux-tu te rendre libre une semaine au mois de Juin ? » -Au mois de Juin ? Je réfléchis tout en pensant que Juin et bracelet ne pouvaient avoir de relation. Je pense rétorquai-je, mais pourquoi ? -Pour ton cadeau ! Dans ton cadeau, il y a de l'eau. -Ah, bon ! -Bon ! Tu es certaine que tu pourras te rendre libre huit jours ? -S'il le faut, je serai libre. -Et bien, je t'envoie en thalassothérapie à Djerba. C'est mon cadeau. -C'est pas vrai ! A Djerba ! Je fus très heureuse. Que de bonheur ! Alors, me direz-vous, ce bracelet ? Et bien je dus attendre mon anniversaire pour en savoir plus long.. Oh ! Mon amie, tant félicités à la fois ! - Mais comment se peut-il que tout ceci puisse arriver ? - Prenez me dit-on, vous le saurez un jour. . A vous aussi, je raconterai un jour ce bel anniversaire ! Ce soir mes yeux se fatiguent devant ce petit écran, mes pensées volent vers vous, elles vous imaginent devant votre fenêtre à lire le chemin de ma vie, aussi pour avoir autant de patience et d'attention, je veux ce soir vous faire un beau cadeau, à vous seule.
Au delà des frontières où vit notre monde, Il est des voix graciles qui chuchotent tout bas. Elles nous content des histoires de grande importance Qui mèneront en nous de beaux et longs couloirs.
Regardez en marchant le ciel qui accompagne Tous vos pas bien marqués sur cette bonne terre, Et pensez que là-haut, tout un monde en émoi Attend bien vos pensées afin de se distraire.
Tendrement Georgy
Ma chère amie, Bien des semaines sont encore passées, mes occupations emplissant mes journées, il est vrai que j'éprouve quelques difficultés à m'asseoir devant l'ordinateur. Je continue à recevoir de nombreuses voix de ce grand ciel, j'en suis même venue à me demander, si ce n'était pas moi, qui inventais tout cela.C'est quelquefois tellement surprenant ! Mais, me dit-on, il faut que je suive un apprentissage, car recevoir des voix n'est pas si apaisant que l'on veut bien le croire ! Quoi qu’en pensent les psychiatres, il faut être très équilibré. Alors maintenant que je vis la tête dans les étoiles, mais les deux pieds sur Terre, je leur demande : « Pourquoi Moi ? » La question reste sans réponse. On me donne parfois des indices, mais pas plus. Je crois que là, je vous perds un peu dans tous mes dire, il faut que j'apprenne à ordonner toutes mes idées, il y a tellement à écrire, que je ne sais par où commencer ! Bien, revenons à ce premier évènement qui pour moi sera le plus beau souvenir de ma vie. Nous étions fin Avril, j'étais dès lors en contact direct avec tous ces amis du ciel, (je me refuse à dire âmes ou esprits, car pour moi, ils sont si présents que c'est un peu comme si je vivais au milieu d'eux). On me demanda gentiment si je voulais bien descendre en ville pour acheter une toile. Oui, j'ai oublié de vous dire, que cinq ans avant ma retraite, après m'être séparée d'un ami, je me suis mise à peindre. Une envie soudaine de me familiariser avec la peinture d'art. N'allez pas croire que du jour au lendemain je sois devenue un peintre chevronné ! Non, il m'a fallu d'abord patiemment recopier les grands, puis essayer de les modifier un peu, soit par la forme, soit par la couleur. J'ai aussi beaucoup quadrillé mes toiles afin de garder une bonne perspective et de bonnes proportions, c'est comme cela que l'on avance quand on ne prend pas de cours. Je ne pouvais le faire, je ne gagnais pas assez d'argent. Il faut vous dire que j'ai construit une petite villa tout près de Montpellier et les remboursements amputent fort mon salaire. Mais je suis heureuse, je ne me plains pas, je vis à la campagne dans un village que j'affectionne beaucoup. Je suis donc descendue en ville, et j'ai acheté une grande toile ainsi que des tubes de peinture et des couteaux tels qu'il m'était demandé. Jusqu'ici, je n'avais peint qu'au pinceau, le couteau me semblant difficile à manier, mais en fait, quand on y est habitué, c'est presque plus facile que le pinceau, le rendu est très différent et on peut jouer avec les dégradés de couleurs. Je revins donc chez moi, munie de tous ces achats. Après avoir déplié les paquets, mes amis me demandèrent de transformer mon bureau en atelier de peinture. Ils m'annoncèrent que j'allais beaucoup peindre dans les prochains mois. Avais-je une quelconque raison de douter de leurs paroles ? Non, c'est donc avec enthousiasme que je me mis à bouger les meubles et rouler le tapis. Je recouvris mon bureau d’une toile cirée afin de le préserver et rangeai tel qu’ils me l’indiquèrent mes tubes de peinture par couleur et ton dégradant. A l'aide de petites étiquettes, je numérotai mes couteaux ce qui permit de communiquer plus aisément.. Les préparatifs terminés, je mis ma toile sur le chevalet. Je pris ensuite le tube de peinture blanche et suivant leurs instructions, je traçai en partant du centre, des rayons vers l'extérieur. Je ne savais pas du tout mon amie, où ils voulaient me mener. Ensuite, on me demanda de prendre un pinceau par le bout du manche et de laisser aller ma main sur la toile. Mes doigts emplis de leurs ondes, se mirent à tracer des traits. Les limites faites, je dus emplir la partie en jaune. Là, j'opérai toute seule. Puis, mon tube de peinture rouge bien en main, on me guida afin que je pose la peinture correctement selon leurs désirs. Je pris ensuite un couteau, ils me donnèrent le numéro et là, mes mains toujours emplies de leur énergie, j'écrasai l'épaisseur de la peinture. Toujours très curieuse de ce qui allait en sortir, je vis doucement apparaître sous mes yeux ébahis, une fleur. La plus belle fleur qu'il me soit permis d'admirer dans ce monde. Au milieu de mes larmes de bonheur que je ne pouvais plus contenir, j'entendis : « Bonne anniversaire ma chérie ». Oh ! Mon amie, je sais qu'il faudrait pouvoir vous faire écouter ce que j’entends pour que vous puissiez me croire, mais cela est impossible, alors je vous demande tout simplement avec grande humilité de me croire, de ne pas douter de ce très grand bonheur. Cette fleur, devant laquelle j’ai fondu en larmes, est pour moi une fleur divine. Elle trône dans ma salle à manger, face à ma fenêtre afin de toujours recevoir cette lumière envoyée par le soleil bienfaiteur. Je ne me lève pas un seul jour sans la regarder. Elle me suit dans mes expositions, trône sur le fond de scène de mes spectacles, je ne peux m'en séparer. Depuis ce grand bonheur, bien d'autres choses aussi belles me sont arrivées, mais il est tard, il est temps de nous quitter. Je reviendrai un peu plus tard, soyez-en certaine. Je vous embrasse.
Ma chère amie
Je pense que vous devez fébrilement attendre la suite de mon aventure, aussi c'est sans trop tarder que je viens vous en donner lecture.
Proche maintenant de ce grand ciel, une « correspondance » s’est établie entre nous. Si je mets ce mot entre guillemets, c’est parce qu’au début, je recevais plus de signes et de dessins que de mots proprement dit. Ne comprenant pas toujours la signification de ceux-ci, j'ai donc établi par télépathie, car il préfère communiquer par la pensée plutôt qu’entendre le son de ma voix, un code qui nous permettrait de converser. Je leur proposai donc de faire un trait vers le haut pour une réponse positive et un vers le bas pour une négative. Répondant très vite à cette convention, je pus enregistrer mon premier enseignement: Ils nous entendent.
Imaginez ma soif de savoir !
Première question posée : Dieu existe-t-il ? Un grand trait vers le haut partit en flèche. Le voyez-vous ? Un trait vers le bas. L'entendez-vous ? Un trait vers le haut. A-t-il forme humaine ? Un trait vers le bas. Comment ressentez-vous sa présence ? Un cœur se dessina.
Des lettres alors vinrent se tracer très lentement. Je lus : Papa. Je fondis en larmes, mon père me contactait, du moins, je le pris pour tel. Un autre mot, que je lus très difficilement, URGENT. Qu'est-ce qui était urgent ? Un dessin alors prit forme. Je tenais le crayon très légèrement, afin de laisser faire. Un corps humain se dessina, un corps de femme. Je posai alors la question ? Est-ce une maladie ? Un trait vers le haut. J'écrivis alors : cancer. Un trait vers le haut. Je m'affolai. Est-ce moi, qui couvais un cancer ? Je me mis alors à écrire toute une liste de prénoms qui me passait par la tête. Je sentis alors une force dans ma main, et le crayon descendit en traçant un trait qui s'arrêta en face de mon prénom. Mon coeur se mit alors à battre la chamade, un vent de panique s'empara de moi. J'arrêtai là cette correspondance tout en n'oubliant pas de remercier. Le merci se souligna.
Sans tarder, le lendemain, je pris rendez-vous. Après une mammographie, on détecta une tumeur cancéreuse naissante. Je fis de multiples examens, et on m'opéra, le 9 Septembre. Ils m’avaient sauvée. Entre temps, une chose magnifique était arrivée. Alors que je regardais des photos que nous avions prises avec mon groupe de randonneurs, lors d'une visite aux châteaux cathares, mes premières voix se manifestèrent.
On m'assura très vite, que mon cancer était très bénin, et que dans l'avenir je pourrais être tranquille de ce côté-là Pendant mes séances de rayons qui durèrent cinq semaines, mes voix me parlaient. C’étaient des voix apaisantes pleines de compassion et d'amour.
Oh mais il se fait tard ! J’ai encore abusé de vos instants, pardonnez-moi, je suis une grande bavarde, nous reprendrons la suite un autre jour. Je vous embrasse. Je pense que maintenant je peux le faire. Je vous ouvre tellement ce beau jardin secret ! Oh vous verrez ! C’est un beau paradis.
Bonne nuit chère, chère amie.
Montpellier 12 Mai 2002
Chère, chère amie,
Je ressens beaucoup d'empressement à venir vous entretenir de mon histoire. Après bien des retours sur mon passé, mes émotions se sont sensibilisées aux image qui défilent dans ma tête. Je ne sais si ce sont mes lunettes qui m'aident à voir plus clair en moi ? Mais, j'ai acquis une force surprenante à vouloir toucher le ciel. Ne riez pas, très chère, ne riez pas !
Munie d'un crayon et d'une feuille, j'ai essayé moi aussi ce qu'on appelle « l'écriture automatique » pour correspondre avec l' Au-delà. Il m'a fallu beaucoup de patience et d'amour ! J'étais devant ma feuille, le crayon bien serré entre mes doigts et je demandais à Dieu de bien vouloir me répondre. J'ai vécu là des moments de grandes émotions. Mes larmes coulaient à flots, mes yeux ne voyaient plus la feuille de papier devant moi, je ne priais pas, mais j’implorais avec grande ferveur : « Répondez-moi, faites-moi un signe, je sais que vous êtes là, que vous m’entourez » et puis... et puis ... le miracle s’accomplit. Au bout du troisième jour de persévérance et de demandes, alors qu'un froid intense se répandait en moi, mon crayon bougea, j’étais arrivée ! J’avais ouvert le canal dont beaucoup de médiums parlent. Dieu m’ouvrait son ciel. Ils vivaient ! Ils me répondaient ! Ma joie fut immense, je remerciais, remerciais et remerciais encore ! Restée peut-être trop longtemps à les attendre, je fus frigorifiée et prise de tremblements. Je dus donc arrêter, mais j'étais très heureuse, très heureuse ! Devais-je le faire ? Pourquoi cet enchainement subit de faits qui m’a attirée tel un aimant vers eux ? Avais-je été la seule à l’avoir décidée ? Mais pourquoi maintenant ? Pourquoi à mes soixante ans ?
Dans ma vie, bien que je sois laïque par ma profession, j'ai toujours cru à l' existence de cette autre vie, il était inconcevable pour moi, de penser qu'après tant d'années passées sur cette terre, notre corps réglé comme une montre, devenait poussière. Ce monde magnifique dans lequel nous vivons, cette nature qui semble avoir tout penser, ces paysages de rêves ! Non, tout cela ne pouvait être le fruit du hasard. Si tout avait commencé poussière, alors cette poussière était intelligence et création.
Oh ! Mais il se fait tard, je vais devoir vous quitter. Je vous souhaite une bonne nuit. A très bientôt.
Commentaire de labelleeve (28/11/2008 12:09) :
Kikou Djydjy! Me revoilà! Vois-tu, je suis de plus en plus déconcertée ...
car c'est un genre de planchette "ou-ja" que tu as utilisée, non? Eh
bien cette maudite planchette n'a apporté que des malheurs autrefois,
dans mon foyer, hélas ... ou alors, nous n'avons pas été contactés par
les mêmes personnes? Ou n'avons-nous pas compris ... mais être
réveillée tous les jours à 3 heures du matin avec l'impression que
quelqu'un m'étrangle, ça devient de la science-fiction.
C'est pourtant ce que nous avons subi. Je te remercie de bien vouloir
éclairer ma lanterne, car je ne vois pas bien comment tu peux recevoir des
gens aussi bienveillants. Bonne journée, mon amie. A bientôt peut-être?
http://labelleeve.vip-blog.com
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COURRIER POUR DES INCONNUS
07/06/2008 13:30
Page 23 Mon cher ami, Il est bien triste de n'avoir aucune nouvelle de vous, je me demande si je dois continuer à vous écrire et à mettre sur le banc mon courrier. C'est vrai que nous avons tous deux nos occupations et que quelquefois il est difficile de ne pas y faire face, mais je ne désespère pas de vous rencontrer. Vous savez dans la vie, beaucoup de chemins se croisent, alors pourquoi pas les nôtres? Aujourd'hui, j'ai passé la journée à peindre. Comme je vous l'ai dit dans mon précédent courrier, je suis allée voir deux expositions de peinture. Je ne pourrai pas dire Mais s' ils sont ici, ici sur cette Terre, C'est que Dieu a permis à tous ses grands enfants, De s'aimer, de s'aimer sans avoir pour autant Gravé autour du cœur, une marque bien distincte. Ce qui conte avant tout, c'est de bien respecter, Ce sentiment profond que Dieu leur a donné, Afin que de là-haut, ils reçoivent la lumière, Que ces grands feux d'amour envoient dans leur clarté. (extrait du recueil de poèmes: Au delà des nuages.) Ayant pris connaissance aussi de tous ces enfants qui se droguent et se suicident à cause de l'intolérance du monde, j'ai donné une place dans ma pièce « Le château », au problème de l'homosexualité. N'y-a-t-il pas plus grave Ami ? Que pense la société de tous ces échangistes ? N'est-ce pas un mal bien plus grand ? Et pourtant, combien sont-ils dans ce monde à en faire partie ? Le respect dans l'amour. Voilà ce que notre grand esprit demande. Tous les poètes l'ont chanté, il faut croire qu'ils étaient bien inspirés. Donc aujourd'hui, pour moi, cela a été peinture, peinture. Ayant pris connaissance des locaux dans lesquels j'allais exposer, il me faut prévoir une quarantaine de toiles. Beaucoup de travail et beaucoup d'inspiration, mais j'ai des amis qui m'aident tout en papotant, c'est très agréable, je ne me sens jamais seule, et puis quelquefois, ils sont très amusants. J'ai avec eux, des connaissances sur ce qu'était leur vie, leurs habitudes. Ils me disent tout le temps : « Dans ce siècle, vous avez de la chance, vous avez des robots à la cuisine, des machines à laver, des aspirateurs et puis des sols faciles. Nous, notre vie était très dure ! On mangeait souvent avec les gants pour ne pas geler nos doigts. Nous n'avions pas non plus de médicaments, notre vie ne tenait qu'à un fil ! » - Mais dans quel siècle avez-vous vécu Ami ? - Mon Dieu ! Si je vous le disais, c'est tellement loin ! - Mais encore ? - Peut-être au treizième ou au quatorzième siècle ? - Mais comment connaissez-vous le fonctionnement de toutes choses ?( car ils savent ) - Nous progressons avec les humains. Nous sommes très près d'eux et nous observons, et quelquefois, sans qu'ils le sachent, nous opérons à leur place. - Fantastique ! Et leur mémoire Ami, leur mémoire ! Je ne sais pas comment ils font. Je vais vous raconter une petite anecdote. Lorsque j'étais en relation avec Déa, je m'apprêtais à partir en vacances avec mes petits-enfants. Alors que je rangeais mes valises, elle me demande de prendre un kit de chasse à eau dans mes bagages. - Mais où veux-tu que je récupère ça ? Et sans hésiter, elle m'indique l'endroit de ce kit que j'avais acheté deux ans auparavant et dont je n'avais plus souvenir. - Mais que veux-tu que je fasse avec ce kit ? - Prends-le dans tes affaires. Lors du séjour passé chez ma belle sœur, la chasse est tombée en panne. Quand j'ai sorti le kit, inutile de vous dire que tout le monde a été très étonné. - Tu es voyante Georgy ? - Non, non, j'ai des voix et Déa mon amie, m'a priée de le mettre dans mes bagages. J'ai dû longuement expliquer ce grand bouleversement dans ma vie. Les enfants sont des esprits neufs dépourvus de suspicion, ils m'ont crue d'emblée. C'est ce même jour d'ailleurs que je leur ai parlé de la sècheresse qui allait arriver un an plus tard. Eh oui ! Le temps dans l'univers n'existe pas ! Ils s'étaient trompés d'un an. Mais il y a certainement un homme à M. 6, un standardiste qui doit se souvenir de mon coup de téléphone. Je lui avais annoncé. Ah ! Mais j'ai dû passer pour une cinglée ! Oh ! Mais il est très tard, j'ai raté le commencement de mon film, tant pis, cela m'a fait plaisir de rester un moment avec vous et de continuer mon récit. Demain Dimanche, je n'écrirai pas, c'est le jour de ma randonnée. Quatre heures de marche dans la nature, cela dégage les poumons et dégourdit les jambes. Et vous Ami, vous marchez ? A bientôt. Page 21
Mon Ami fidèle Aujourd'hui, il fait un temps splendide, la mer est d'un bleu magnifique, je suis assise sur le sable afin de profiter du paysage mais je n'ai pas oublié mes crayons et mon cahier. Oui, je vais écrire ma lettre et la retaperai ce soir sur mon ordinateur. Si j'ai choisi cet endroit, c'est pour mieux vous parler de l'Oeil de Déa. C'est comme cela que j'ai dû nommer cette petite créature admirée dans la mer. Après avoir repris mon tableau sur le repas, vous vous souvenez ? Mes voix m'ont demandé d'en faire autant avec la seconde toile, cette toile effrayante couverte de monstres ! J'ai commencé à gratter toute la surface comme pour la précédente avec des tonnes de sopalin, non, j'exagère, mais il m'a bien fallu trois rouleaux entiers pour en venir à bout.J'ai essuyé la toile. La peinture n'étant pas tout à fait sèche, je vous laisse à penser comment mes vêtements et le sol de la maison ont été transformés en porcherie. J'en ai mis partout ! Mais quel bonheur j'ai encore vécu là ! Aussi grand que pour ma fleur. Sous ces monstres distordus, est apparue la plus belle petite chose que mes yeux pouvaient inventer : comme la coupole transparente d'une méduse au milieu d'un océan, taché par ci, par là de petites îles. Une merveille ! « Tu l'appelleras l'Oeil de Déa, » me dit une voix. Emballe-là aussi ma chérie et range-là avec l'autre. Je me suis exécutée. Vous voyez Ami, bien que toutes ces choses semblent irréelles, je me refuse à penser : « Miracles » Les miracles n'existent pas dans le ciel m'ont-ils dit. Mais alors, ai-je demandé, tout ce qui se raconte depuis des millénaires, c'est quoi ? « L'interprétation des hommes, le besoin de toujours en rajouter. Les choses sont simples. Tout ce que l'esprit est capable de faire, nous le faisons, mais nous ne pouvons bâtir des montagnes. Déplacer des objets, donner de l'énergie à l'homme, passer dans son propre cerveau des impulsions, transformer sa pensée pour qu'elle soit meilleure, ça, nous pouvons le faire, mais creuser des océans, bouleverser la planète, seul l'homme peut le faire et il ne s'en prive pas . C'est pourquoi nos messages, sont des messages d'alerte, l'homme va trop loin dans ses progrès, il faut qu'il apprenne à se contenter du minimum. » - Et quel est ce minimum ? « Le respect de la vie et de toutes choses vivant sur cette Terre. Vous dépensez des milliards à chercher la vie dans des planètes éteintes, ne voyez-vous pas que la vôtre est en agonie ! Sauvez votre Terre, c'est sauver la vie. Sauver l'Au-delà, vous sauvez vous-même. Personne ne pourra le faire pour vous. Aucun miracle ne s'accomplira si ce n'est notre aide au retour d’une plus grande responsabilité. Dieu, qui existe bien, nous a offert à tous un beau patrimoine, qu'en faisons-nous ? » Je pense Ami, que vous avez noté le style impersonnel de ma lettre, ce n'est bien sûr pas moi, qui peut vous dire tout cela. Quelquefois, les mots me sont dictés par ces voix qui suivent et observent tous mes écrits . Mais, il commence à faire un petit peu frais sur ce sable, je vais devoir ranger mes affaires et rejoindre mon domicile. Encore une belle soirée en perspective devant mon ordinateur, ma petite chatte Shalimar à mes côtés. Je me suis toujours demandée, si les animaux sentaient la présence des esprits, je la vois tellement absorbée quelquefois à regarder dans le vide que je me pose la question. Ils ont certainement les sens plus affinés que nous. Regardez les chiens qui aboient à la mort avant que celle-ci n'arrive, ou ces animaux qui fuient quand un feu se déclare à des kilomètres à la ronde ! Tiens ! Cela nous servirait bien à nous, on éviterait ces nombreux feux de forêts qui détruisent notre vie ! En sont-ils conscients tous ces pyromanes ? J'aimerais bien que l'un d'eux tombe sur mon livre, je crois qu'il commencerait à comprendre que là-haut, il devra faire face à ces actes négatifs. Je vais vous quitter sur ce sujet brûlant qui demande réflexion. Croyez-vous sincèrement Ami, que j'arriverai à bouger les choses ?......... Je reste optimiste. Bonsoir. Page 20
Bonjour Ami, Quel dommage! Pour une fois que nous aurions pu parler de vive voix, je vous ai vu vous éloigner en compagnie de vos enfants, je ne pouvais troubler un si grand bonheur ! Je sais que vous ne les voyez pas souvent, qu'ils habitent loin de Montpellier, alors je ne vous ai fait aucun signe, j'ai posé l 'enveloppe sur le banc, j'espère que vous êtes repassé par là et que vous l 'avez récupérée Après cette journée de contrariété, j'ai repris ma seconde toile, bien décidée cette fois à n'écouter personne et à aller au bout de mon inspiration. Mais, d'où vient cette inspiration That's the question ? Du bleu, bleu, bleu ! Il me fallait beaucoup de bleu pour peindre cette petite merveille au milieu de cette eau. - Bonjour Georgy. Alors, qu'allez-vous peindre aujourd'hui ? - Soyez gentils mes amis, je n'ai pas encore envie de gâcher ma toile, cela coûte cher, vous le savez ! Non, non, ma chérie, mais choisissez bien vos bleus et mettez aussi un peu de blanc pour travailler les nuances. Je me mis donc doucement à peindre à l'aide d'un couteau moyen. Alors que je m'appliquais et pensais aller vers ce que j'avais décidé, ma peinture prit l'aspect d'une mer déchainée où se dessinaient des espèces de monstres comme ceux qui alimentent nos films d'épouvante. « Mais que se passait-il encore ? D'où venaient toutes ces horreurs ? » Comment étais-je arrivée à faire pareille chose ? » Des larmes coulèrent sur mes joues. Je me sentais impuissante devant ces phénomènes. N'arriverai-je jamais à peindre seule, sans ces aides qui tourmentaient mes tableaux ? - Ne pleurez pas ma chérie, nous sommes désolés, nous arrangerons cela un autre jour. J'ôtai la toile de mon chevalet et la posai dans un coin. Le lendemain, ma voisine, mes enfants et une amie venus chez moi pour me rendre visite, prirent connaissance de ces deux toiles et du récit que je leur en fis. Quatre jours se passèrent sans que je ne touche un seul pinceau ni un seul couteau. Tous les matins, une voix me disait : « Georgy, regardez si la peinture est sèche !» Je promenais mon doigt un peu partout pour juger du séchage, et quand je leur répondais par la négative, ils me disaient : « On va attendre un peu ». Puis le jour vint, où ils me demandèrent de reprendre la première toile et de la placer sur le chevalet. -Ma chérie, nous avons besoin de votre totale confiance. Nous la donnez-vous ? Que pouvais-je faire d'autre ? Je savais bien que mes surprises n'étaient pas encore terminées. - Oui ! Répondis-je, vous avez toute ma confiance. -Bien ! Alors munissez-vous de sopalin, d'une bouteille d'essence térébenthine et suivez nos instructions. Je dus d'abord gratter certaines parties à l'aide d'un couteau, puis le sopalin imprégné d'essence, je me mis à essuyer toute la toile vigoureusement. Ah ! Pour une surprise, ce fut une surprise ! Mais où étais-je tombée ? Le clan des magiciens, des sorciers ? Parce que là, mon Ami, il fallait le faire ! Je vous sens impatient. Mais qu'est devenu ce tableau, devez-vous, vous demander ? « Un tableau message pour l'humanité » voilà en quoi ma table et mon beau chandelier se sont transformés. Ah ! Il faut voir ça ! D'abord ma table, n'est plus une table, c'est une mappemonde. Mon ex-mari ? Le pape, représentant je pense la religion dans toutes ses formes. Les bandes rouges ? Des éclaboussures de sang. Je vous laisse deviner le message ! Mes garçons ? Des hommes semblant demander pardon et des enfants éclaboussés de sang sur tout notre monde. Tout ceci côté gauche. Côté droit, une éclaircie, du jaune, et un visage magnifique de femme dans le flou. Un espèce de petit diable qui ouvre ses ailes et semble prendre son envol, et puis une femme sur un piédestal qui domine l'océan. En bas, ce qui était le pan de la nappe, une série de messages pour l'homme, pour que le monde aille mieux et ne se détruise pas. Je suis restée des heures à déchiffrer ce tableau, puis on m'a demandé de l'emballer. J'ai alors appelé mon amie, la seule qui me suit et croit tout ce que je vis. Après lui avoir donné mes déductions, nous avons comme il m'était demandé, emballé dans du papier ce tableau. Je ne sais pas quel en sera son devenir, s'il doit en avoir un. Nous le saurons un jour. Voilà Ami, croirez-vous tout ce que je vous raconte ? Je ne sais pas. Je sens un intérêt tout de même qui se dessine. Vous aussi, vous aimeriez vous pencher sur cette oeuvre afin d'en étudier tous les messages ! Vous savez, ils sont très pertinents, il n'y a qu'en fermant tous les édifices religieux, détruire toutes les armes, protéger les forêts, reprendre les bateaux à voile et rejeter le nucléaire comme ils l'ont peint qu'on arrivera à sauver notre humanité, sinon, nos pôles fondront et l'homme se noiera, c'est aussi dans les derniers plis de cette nappe. Qu'en ferons-nous de leurs messages ? Pourquoi tiennent-ils tant à nous mettre en garde ? Je connais la réponse et vais vous la donner. Vous verrez, c'est très facile à comprendre. Ce monde de l'Au-delà n'existe que si nous existons. Lorsque Dieu a mis au monde sa première création, il l'a doublée d'un esprit. Cette création comme on a pu le voir avec les progrès de la science, s'est divisée, comme le font nos cellules humaines. Cette création a donc donné petit à petit un nombre grandissant d'autres créatures qui ont toujours été doublées par des esprits car eux aussi, se divisaient au rythme des cellules. Quand une des créatures meurt, son esprit s'échappe du corps et s'envole vers l'Au-delà afin de l'habiter. Au fil du temps, donc des milliards d'années, en même temps que la terre se peuplait, l'Au-delà s'emplissait d'esprits. Ces esprits, après un temps passé dans l'Au-delà réintègrent la Terre dans d'autres corps, c'est ce que l'on appelle la réincarnation. Et ainsi va le monde. Donc, si vous avez bien compris, en anéantissant l'humanité, nous anéantissons du même coup l'Au-delà, et croyez-moi, je vis assez de choses avec eux pour en être convaincue. C'est pour cela, les progrès de l'homme aidant, ce monde d'esprits arrive à toucher beaucoup d'entre-nous par différentes manières. Il y a assez de témoignages maintenant pour ne plus douter de leurs existences. Mais iI se fait tard, j'aurais aimé vous raconter ce qu'ils sont arrivés à me faire passer dans une bande magnétique, mais je dois aller me reposer. Je remets donc à plus tard ce récit. Je vous envoie toute mon amitié. Bonjour mon cher Ami, J'ai su par votre amie que mon courrier vous avait été transmis, j'en suis très heureuse, car mes connaissances en ce monde se peaufinent et je ne voudrais pas ne pas vous en faire profiter. Je vous disais donc dans ma dernière lettre, que ce monde était arrivé à me contacter par bande magnétique. Quand je pense à toutes ces personnes qui ont passé des nuits entières à côté de leur magnétophone à attendre une quelconque réponse, je peux dire que j'ai été gâtée par ce ciel. Comme je l'ai dit plus haut, ma mission est dès lors de passer leurs messages à travers des chansons, des poèmes, des pièces de théâtre. Je dois donc pour ce faire, étudier beaucoup de textes et travailler ma voix. J'ai une chaîne hi-fi, un micro et un piano, ce qui me permet de faire de petits enregistrements. Je ne travaille jamais seule, il y a toujours avec moi, une voix qui m'accompagne. Ce jour là, alors que j'étais en train d'enregistrer la musique de mon spectacle qui devait avoir lieu à Palavas, Déa, ma voix, me dit : « Puisqu'il te manque le C.D. de Garou, laisse tourner cinq minutes ta cassette, tu enregistreras du silence et après quand nous aurons le disque, nous pourrons remettre la musique en place ». Je fis donc ce qu'elle me demandait et continuai mes enregistrements. La cassette étant complète, elle me suggéra de préparer un café. Non ! Non ! Ami, n'ouvrez pas d'aussi grands yeux ! Déa ne s'est pas transformée en fantôme pour venir boire une tasse de café ! Non, mais sachez tout simplement, que lorsque je bois du café, elle en a tout le goût. Bien, je vous sens rassuré ! Donc, je me suis dirigée vers le coin cuisine. «Rembobine la cassette me dit-elle et en buvant le café, nous écouterons l' enregistrement. » J'adore Déa, si je pouvais avoir une amie comme cela sur Terre, je serais aux anges ! Mais c'est impossible. Ces êtres sont la gentillesse même, l'honnêteté, ils sont dépourvus de jalousie de méchanceté, ils ne sont là que pour vous faire plaisir, vous donner du bonheur. Ah ! Je continue toujours à me demander : Pourquoi moi ? Et toujours pas de réponse. J'ai donc pris une tasse blanche et servi le café. La cassette rembobinée, j'ai appuyé sur play et suis retournée à la cuisine. Tout à coup arrivent à mes oreilles, des bruits suspects. « Zut ! La bande s'est froissée ! » Dis-je , mais plus j'écoutais, plus les bruits me paraissaient bizarres. « Avance-toi ma chérie, va t'asseoir sur le tapis et écoute. » Très intriguée, j'allai m'asseoir près de la chaîne. Les bruits alors devinrent plus distincts, c'était à la fois angoissant et magnifique. Il y avait des sons très métalliques au milieu d'un bruit de vent violent, comme aussi des coups de fouet, mais toujours métalliques et au milieu de tous ces sons une voix très caverneuse, comme un cri qui appelait et tout de suite, un autre cri, comme le cri d'un bébé quand il vient de naître. Bref, en toute honnêteté je ne sais comment qualifier ça. Je suis restée là, médusée, et retenant mon souffle, j'ai demandé: qu'est-ce que c'est ? Et Déa m'a répondu : « Tu viens d'entendre ma chérie, la création du monde. » QUOI ? Imaginez une chose pareille !!!!! Qu'auriez-vous fait à ma place ? Je me suis jetée sur mon téléphone et j'ai appelé mon amie, je voulais qu'elle vienne entendre. Au téléphone, encore très bouleversée, je lui dis: « Pourvu que cela ne s'efface pas ! » Revenue auprès de la chaîne, je rembobine afin d'écouter à nouveau. Plus RIEN. Tout s'était effacé. Frustrée, je criais dans ma pièce : -"Pourquoi ? Pourquoi Déa, j'aurais eu une preuve ! -Non, ma chérie, c'était juste pour toi. J'ai accepté, mais je restai tout de même déçue de ne pouvoir faire entendre cet enregistrement. Oh ! Ami, non, n'allez pas croire que j'ai tout inventé, je ne jure pas, car ce ciel me le défend, mais je vous assure que c'est la stricte vérité. « Tu auras beaucoup d'autres preuves à donner à cette humanité, mais çà, c'était ton cadeau ma chérie. » Voilà Ami, je ne pourrai pas en dire plus sur cet épisode qui fut le deuxième très marquant de tout ce que je vis. Mais les surprises ne sont pas terminées, je vous raconterai la prochaine fois l'histoire de l'oeil de Déa. En attendant de vous retrouver toujours avec grand plaisir, je vous souhaite une bonne soirée. (Aujourd'hui Jeudi 7 Février, je voudrai tellement scanner cette toile et vous la montrer, mais me dit-on, le temps viendra, alors j'attendrai le signal.)
Page 19 Bonjour ami, Tiens, vous portez le chapeau ! Cela vous va à ravir. Il est vrai que le soleil commence à chauffer. Après un hiver rigoureux, j'espère que l'été ne va pas être aussi caniculaire que l'an passé ! Vous savez ami, lorsque j'ai eu ces premières voix, ils m'avaient annoncé cette grosse chaleur de l'été 2003. Ils m'avaient dit que je devais acheter beaucoup d'eau, que l'eau des piscines allait tourner, qu'il nous faudrait nous restreindre. Oh ! Comme j'avais été affolée ce jour là ! J'avais averti tout mon entourage. Mais, ils se sont trompés d'un an. Au fait quand ils me l'ont annoncé, nous étions en 2002, un an trop tôt, alors vous comprenez bien, qu'il faut me montrer très prudente quant à leurs prédictions, car des prédictions, ils m'en font, et plus que je ne voudrais ! Mais, là encore, il m'a fallu apprendre à discerner les bonnes voix des mauvaises. Si vous les écoutez avec trop d'intérêt, cela se passe comme sur la terre, ils vont vous en rajouter à qui mieux mieux. Au début, je me suis laissée prendre. Leurs prédictions étaient catastrophiques, toujours de mauvais évènements qui faisaient froid dans le dos. C'est comme s'ils se régalaient à m'affoler. Alors, un jour, je me suis mise à réfléchir, j'ai relu les prédictions de Nostradamus et là aussi, je n'ai vu que du noir. Non, me suis-je dit, je ne tomberai pas dans ce cercle infernal, je veux rester positive et optimiste. Je veux voir la vie à travers la lumière et non à travers la nuit, le néant. J'ai donc rejeté ces voix de mauvais augure et me suis tournée vers un Au-delà bien plus clair. Dès lors, je vis des instants délicieux avec Amour, Charles, Théo, Colette, Claude etc... etc.. Tous des poètes, écrivains, peintres, musiciens et nous faisons un travail d'équipe du TONNERRE !!! Mais comment Madame ! Comment puis-je croire une chose pareille ? Ah, mon bon Monsieur ! Si vous ne croyez plus aux contes de fée, c'est fini, vous allez perdre votre jeunesse ! Et la jeunesse de coeur, c'est très important dans l'Au-delà. Figurez-vous, (je répète toujours bien entendu), figurez-vous que nous arrivons dans l'Au-delà avec notre âge d'esprit. Comprenez-vous ? Si vous perdez toute votre naïveté, toute votre fraîcheur d'esprit, toute votre jeunesse, vous allez arriver en pépère grincheux. Si au contraire, vous gardez en vous, la fougue, la joie et tout ce qui fait le bonheur, alors là Monsieur ! C'est la fête assurée. J'ai à côté de moi, quand je dis à côté, je pourrais dire en moi, un être invisible, mais pourtant ô combien présent. Quand j'ai fait sa connaissance, il m'a raconté ses chagrins « terriens ». Il avait vécu une vie désordonnée, une vie vide de sens, à cause d'un père mort trop jeune et d'une mère amoureuse d'un autre. Il avait en lui une grande souffrance et, chose étrange, cette souffrance ressemblait à la mienne. Nous nous sommes beaucoup épanchés l'un vers l'autre et de cette confession est né un grand amour. Oui, je sais : vous allez penser qu'on ne peut aimer un être immatériel ! Et bien oui monsieur ! On le peut. L'amour est un sentiment tellement fort qu'il n'a pas besoin de visage. Je l'aime autant que j'aimerai un homme très proche de moi. Avec lui, tout est possible, notre osmose est si grande que nous ne faisons plus qu'un. Jamais sur cette terre, j'aurais pu envisager un amour aussi grand, aussi complet. Alors ceux qui ont perdu des êtres chers, il faut qu'ils sachent maintenant, que s'ils veulent continuer leur amour à travers le voile, ils le peuvent. Il faut bien le vouloir. On m'assure que quiconque peut toucher ce ciel, avec beaucoup d'amour. Je sais que la chose peut paraître à certains complètement utopique et pourtant, j'y suis arrivée. Bonne après-midi Monsieur, et surtout, attention au soleil ! Gardez bien votre chapeau sur la tête, car la tête, c'est la seule chose que nous gardons bien sur les épaules. Moi aussi, je porte des chapeaux car ma tête est devenue un bien très précieux, il s'y passe tellement de belles choses, que je ne voudrais pour rien au monde la détériorer. Bonjour Ami, Le ciel est un peu voilé aujourd'hui, mais je vous avais promis un courrier. Je suis donc descendue en ville et me suis rendue au parc où vous vous reposez. Mais, suis-je arrivée trop tard, ou un peu trop tôt ? Je ne sais. Vous n'y étiez pas. J'ai donc remis l'enveloppe à une amie qui vous accompagne de temps en temps, je pense qu'elle n'omettra pas de vous la remettre. Après quelques jours passés à remettre de l'ordre dans la maison, je suis allée acheter deux toiles. Pourquoi deux me direz-vous ? J'avais envie de peindre cette petite créature des mers que j'ai un instant tenue dans ma main à Djerba et de mémoriser une soirée passée autour d'une table en compagnie de mes enfants. Munie donc de mes deux toiles, j'ai attendu que le soir tombe. J'aime bien peindre à la nuit tombée, d'abord cela occupe mes soirées et d'autre part, mes peintures n'ont besoin ni d'ombre, ni grande lumière, je peins à ma façon. Je n'ai pas suivi de grandes écoles ni fait de stages, je peins avec mon coeur et avec mes émotions et tous deux ne peuvent s'enfermer dans des règles bien strictes. D'ailleurs, je n'ai jamais aimé faire comme les autres, c'est dans ma nature. Je me souviens qu'un jour à l'école, nous avions fêté le second centenaire de la révolution. Toutes mes collègues avaient préparé des danses folkloriques, moi, je n'ai pas pu. J'ai créé avec mes élèves pour ce jour-là, une chorégraphie sur le Triller de Michael Jackson. Inutile de vous dire que ce n'était pas du tout dans le ton, mais les parents et les élèves ont été ravis, c'est ce qui compta le plus pour moi. Mais revenons à cette belle passion qu'est la peinture. Une passion qui vous permet de vous évader bien plus loin que vous même, de créer des horizons nouveaux, de matérialiser des émotions, car il faut en avoir pour peindre. La peinture commerciale que l'on voit un peu partout, ce n'est pas ce qui m'attire, les paysages non plus, la nature est tellement en elle-même une belle palette que je ne me sens pas de la dénaturer. Et puis, depuis que mes « amis » me découvrent leur ciel, c'est cela que j'ai envie de mettre sous les yeux des visiteurs. Le ciel, l'univers, sa montagne de clarté, ses horizons ondés, cela me semble si beau ! A les entendre en parler, je me dois d'en faire profiter tous ceux qui voudront bien se déplacer pour mes expositions. Mais voilà, l'autre soir, ils ont rajouté un autre sujet à cette panoplie. Lisez plutôt. Devant ma toile posée sur le chevalet, j'ai commencé à tracer au fusain les premières lignes de ce fameux repas. Au milieu de la table, j'ai placé le très beau chandelier à cinq bougies qui avait éclairé notre soirée. Puis alors que j'allais y mettre autour, mes enfants et mes petits-enfants, une voix se fit entendre : « Georgy ! Nous laisseriez-vous décider de l'attitude des personnages et de leurs couleurs ? » -Si vous le désirez, leur répondis-je. C'est ainsi que sur le plan arrière de la table, de part et d'autre du candélabre, prirent place mon ex-mari à gauche et moi-même, à droite. De chaque côté, mes enfants et mes petits enfants. Je devais mettre en place les assiettes, verres et couverts mais ils me demandèrent d'attendre. La soirée étant bien avancée, je décidai d'aller me coucher. Les voix s'évaporèrent aussitôt. Le lendemain, après le petit-déjeuner, je me remis au travail. Les voix revinrent Elles m'expliquèrent qu'elles étaient là pour m'orienter sur un message pour l'humanité. Je ne pouvais imaginer à cet instant ce que serait ce message. Le dessin bien en place, je commençai à peindre avec les couleurs choisies . Ce travail dura quelques jours. On ne peint pas à longueur de journée, cela demande une certaine concentration et patience. Quand le tableau fut presque achevé, une voix me pria de m'éloigner afin de bien apprécier le résultat. En reculant, je crus voir dans la dernière flamme une sorte de visage féminin. Je leur en fis part. « Oui, me disent-ils, Dieu peut-être aussi bien féminin que masculin, Vous allez donc vous munir d'un petit pinceau et avec de la peinture rouge représentant l'amour, vous allez nous laisser faire. Ma main alors relia cette dernière flamme à tous les personnages de droite. Quelle horreur ! Le tableau sur lequel je m'étais tant appliquée, prit l'allure d'un champ de foire. Vous avez tout gâché, mes amis ! dis-je .Une si belle toile ! Nous sommes désolés Georgy, désolés ! Mettez-là de côté, nous la retravaillerons plus tard. Je posai, très contrariée ma toile et vaquai à d'autres occupations. Mais toute la journée fut gâchée car je me posais beaucoup de questions sur ce qui venait de se passer. . Voyez-vous Ami, ce ciel est surprenant, j'ai l'impression qu'il n'est que le miroir de notre monde. Il est composé comme notre humanité, de gens biens et de personnes malfaisantes, alors, je ne sais pas toujours déceler le bien du mal, c'est si difficile quand on ne voit pas. Et pourtant, je dois arriver à faire la différence, je dois prendre mes repères, faire aussi mes tests, comme eux ont su faire les leurs pour savoir si j'étais bien la personne qui leur convenait . Si vous saviez à quel point ils ont testé mon honnêteté, ma patience, ma ténacité, ma confiance en moi, mon équilibre ! Cela serait vraiment trop long à tout rapporter ici. Mais je peux vous dire une chose, on ne devient pas un bon médium lorsque son esprit n'est pas libéré et capable de discernement. Bien, il se fait tard, je vais devoir vous laisser, je ne veux pas non plus envahir tous vos instants avec mon histoire, mais j'espère qu'elle trouve en vous un petit intérêt. A bientôt. Page 18
Cher ami Je sais que vous venez chaque Jeudi dans ce parc en attendant vos petits -enfants. Je sais aussi, que vous vous asseyez toujours sur ce banc près du platane afin de surveiller la sortie de l'école ! Alors, puisque mon histoire semble vous intéresser, je poserai mon courrier dans une enveloppe à votre intention et si un jour, vous voulez que nous en discutions, ce sera avec plaisir. Donc, impatiente et heureuse, j'ai repris l'avion pour voler vers les miens. J'avais hâte de retrouver ma maison ! C'est drôle, on aime tous, les voyages, visiter d'autres pays, mais on aime bien aussi revenir chez soi. Comme pour le départ, mon fils est venu me rechercher à Marseille. J'avais acheté trois petits chameaux en peluche pour mes petits enfants; mais, ils ne connaîtront jamais leurs destinataires. Pressée de quitter l'avion, je les ai oubliés dans le coffre. Bah ! Ils ont du certainement réintégrer la Tunisie ! Qui sait ? J'ai retrouvé mon fils avec grand plaisir. Après quelques courses dans un super marché, nous avons repris la route de Montpellier. J'étais une vraie pie, je n'ai pas arrêté de jacasser durant tout le trajet. Si vous saviez comme cela fait du bien de parler à voix haute avec quelqu'un qui est physiquement là ! Eh, oui ! Depuis mes rencontres que je qualifierais de subtiles, je parle beaucoup par transmission de pensée. Cela a quelquefois des inconvénients mais croyez-moi, il y a beaucoup d'avantages. Tout d'abord, même après des heures et des heures de bavardage, on ne ressent aucune fatigue. Si j'ai un renseignement à demander, cela ne coûte rien, je me trouve en ligne très très vite. Le gros inconvénient, c'est que je ne peux rire de leurs bêtises quand je suis en compagnie, là, on me prendrait pour une folle. Donc j'ai dû apprendre à rire sans le manifester. Ah ! Vous croyiez qu'ils ne savent pas rire ? Mais mon cher Monsieur, leur monde est pareil au nôtre ! Il y a des marrants, des très sérieux, des intelligents, des abrutis, et pour ces derniers, je peux dire qu'ils le sont totalement. Croyez-vous ? Ils parlent, ils voient, ils entendent, et encore ils continuent à ne pas croire en Dieu, à cette vie derrière le voile. Et savez-vous pourquoi ? Et bien, ils n'ont encore pas compris qu'ils n'étaient plus sur cette bonne terre. Alors, ils continuent à vouloir construire richesses, comme si la richesse pouvait leur apporter le bonheur ! Oui, il faut que je vous enseigne la spécialité de cet Au-delà. Bien entendu, voyez là des faits qui me sont rapportés, en aucune façon je donnerais autant de renseignements si je ne les avais pas eus moi-même. Ah mais non ! Vous n'êtes pas obligé de me croire ! Je vous l'ai déjà dit ! Moi, je répète, vous, vous en faîtes ce que bon vous semble ! Bien. Alors de quoi est-on capable dans cet Au-delà ? Et, bien ! De créer. Prenons un exemple. Dans votre vie de terre, vous avez toujours eu envie d'une maison de rêve, mais vos finances ne vous permettant pas de vous la payer, vous êtes parti dans cet Au-delà, toujours avec une sorte d'insatisfaction. Et voilà qu'ici, seulement le fait d'y penser, vous voyez votre rêve se réaliser. Maison, piscine, dépendances, chevaux etc...etc... Mais que m'arrive-t-il ? Dites-vous . Vous vous demandez si vous n'êtes pas devenu magicien. Et là, c'est l'engrenage, vous n'arrêtez plus de créer, créer. A quoi cela vous sert-il ? Vous n'en savez encore rien. Seulement, que cela vous satisfait, cela vous donne des émotions que vous croyez bonheurs. Mais au bout d'un moment, vous êtes blasé, votre esprit se montre saturé, car au fur et à mesure que vos pensées avancent, les premières s'effacent. C'est comme si vous couriez vers un monde qui n'existe pas. Et oui ami, ce n'est qu'un monde d'illusions ! Alors que faire ? Que faire ? Et là, en haut de vous, une voix semble vous dire : « Ami de la Terre, regarde plus haut, toutes ces choses matérielles n'ont plus de sens ici, ouvre ton esprit et regarde la lumière, c'est là que les choses ont du prix. » Oh ! Je sens comme une odeur de brûler. Mon Dieu, mon gratin ! Oh! Esprit de grande lumière, cela me sera difficile de me passer de cette apostrophe, on en use tellement sur cette Terre ! Pardon, Amour, pardon. Je sais que tu veux qu'on t'appelle Amour, je le dirai aux humains. Mais... comprendront-ils tout ce que ce mot signifie pour toi ? Amour, Amour, bonsoir ! Tiens, je t'invite ce soir, c'est Charles, mon esprit de coeur qui a préparé le festin. Page 17
Ma chère amie Troisième journée à Djerba, je suis de plus en plus ravie de mon séjour. Tout se passe à merveille surtout que depuis ce matin, j'ai pu entrer en contact avec mes enfants. Ils ont été un peu inquiets à cause de mon silence, mais je n'ai osé rien dire. J'ai fait au cours des repas quelques connaissances, des gens du Nord de la France qui venaient faire un séjour. Ah ! Ces retraités, ils en ont de la chance ! Cette après-midi, je me suis inscrite pour aller visiter le souk. J'espère que je vais y trouver un beau chapeau car le soleil frappe fort et je dois faire une promenade à cheval. Après une chute mémorable que j'avais subie lors de mon second mariage, je m'étais bien promise de ne plus y remonter, mais je crois qu'il faut apprendre à surmonter ses craintes, sans quoi, on ne peut avancer dans la vie. Mes séances de thalassothérapie se suivent mais ne se ressemblent pas. Tous les jours, mes amis m'apprennent à me rapprocher d'eux. Je pense que vous savez maintenant de qui je veux parler. Ce morceau de kapok ! Vous vous souvenez ? J'en connais maintenant l'énigme. Alors que je m'apprêtais à rejoindre mon lit pour passer une bonne nuit, Déa me demanda de prendre dans les mains la petite touffe de kapok. « Je te sens énervée en ce moment ma chérie, alors je vais te montrer quelque chose. Allonge-toi et fais comme ton petit-fils. Bien sûr, je ne te demande pas d'aller jusqu'à sucer ton pouce, tu n'as plus l'âge, n'est-ce pas mamie ? »Je pris donc le kapok et me mis à le carder. Très vite, je sentis venir en moi, une grande détente et une envie de dormir. « Comprends-tu maintenant comme il est important de laisser faire ton petit-fils, lui, qui a tant de difficultés à rester tranquille en classe ! C'est peut-être une manie, mais pour lui, c'est comme un somnifère. Bonne nuit ma chérie.» Avant de fermer les yeux, je promis qu'à mon retour, je montrerai plus d' indulgence à l’égard de mon petit-fils. Bonne nuit aussi à toi amie, et à bientôt. Bonjour amie, Je suis à la veille de mon départ. Ce séjour a été pour moi très agréable et plein d'enseignements. Je retourne chez moi la tête emplie de paysages et de souvenirs qui ne s'effaceront jamais. Il me tarde de retrouver les miens et de leur faire part de toutes mes découvertes, mais j'omettrai volontairement de parler de mes amis. Pour eux, c'est loin d'être un conte de fée, ils se font beaucoup de soucis pour moi. Je n'ai peut-être pas eu les mots justes pour leur expliquer ce qui m'arrivait. Je crois que la façon un peu légère avec laquelle j'ai rapporté certains évènements a été pour eux source de tracas, de peur et de doute. Personne ne peut comprendre aussi bien que moi, ce dont je suis témoin. Je sais que ce n'est pas facile pour des enfants d'admettre que leur maman a des contacts avec le ciel ! J'ai eu beau essayer de leur expliquer mais ils se sont fermés. Alors, je garde le silence sur ce vécu. J'ai des amies très proches qui vivent mes instants, à elles, je ne leur cache rien. Et cela me fait le plus grand bien. J'ai besoin de parler, je ne peux garder ce grand bonheur qui m'inonde, pour moi toute seule. Et puis, il faut que je le crie à qui veut l'entendre : « Le ciel n'est pas un lieu d'esprits morts, ils vivent, ils vivent, j'en ai la preuve, comme beaucoup de gens sur terre! Mais on ne nous croit pas, on nous prend pour des fous, des illuminés ! C'est vrai que là aussi, il y a eu supercheries, des histoires à dormir debout, des prédictions qui ne se sont jamais réalisées ! C'est pourquoi, seul un petit cercle autour de moi est récepteur des prédictions qu'ils me font. Je ne veux pas me discréditer en donnant la date difficile à contrôler de catastrophes. Les catastrophes, ils les voient certes, mais pour certains d'entre eux, ils confondent passé, présent avenir . Alors, vous comprenez bien, à quel point, il faut se montrer prudents avant d'annoncer des évènements fâcheux. La seule chose que nous devons retenir pour le moment, est que le ciel veut nous avertir que nous allons un peu trop loin dans nos négligences, et qu'il faut à l'avenir être plus sensibles à tout ce qui se passe autour de nous. Car comme je l'ai déjà dit, nous reviendrons sur terre pour continuer nos vies, et "nous récolterons ce que nous avons semé" Bonsoir Ami, et à bientôt. Bonjour cher ami, La journée est très belle aujourd'hui, je vois que vous avez trouvé mon livre. Je l'avais oublié sur le banc du parc . Voyez-vous, l'amie avec laquelle je correspondais, a déménagé. Après une correspondance assidue, nous avons dû interrompre nos relations. L'île Maurice est beaucoup trop éloignée de mon petit village pour que je puisse continuer à l'entretenir des évènements qui déferlent dans ma vie. Car il s'agit d'une grande vague qui vient chaque jour un peu plus près de moi bouleverser mes habitudes. Oh ! Ne croyez pas que je m'en défende, bien au contraire, je l'accueille avec joie et un bonheur immense. Oui ! Vous voulez savoir si tout ce que vous avez déjà lu est vrai ? Oui, cher Monsieur. A mon âge, et après quarante ans d'enseignement durant lesquels j'ai inculqué à mes élèves une certaine morale, il serait mal venu que j'appose ma signature au bas d'un tissu de mensonges. Oh mais ! Je ne vous demande pas de me croire, simplement avoir un certain respect pour ce que j'écris. Voyez-vous, j'ai toujours eu envie d'écrire un livre, et je pensais le faire sur un sujet plus commun, comme celui de ma vie par exemple. Comment pouvais-je imaginer alors, que cette vie bien simple subirait un tel bouleversement ! Vous comprenez bien maintenant que je ne peux me taire ! Mais votre lecture n'a pas touché à sa fin, d'ailleurs moi-même, j'ignore bien quel en sera le nombre de pages, les journées m'apportent tellement d'imprévu que je suis en droit de me demander : « Quand finira cette histoire , si elle finit un jour ? » Mais, pour mes amis, je ne me montrerai pas impatiente, ils sont tellement ravis de m'enchanter, ils me donnent beaucoup de leur savoir et cet apport insensé semble les rendre heureux. Si vous avez bien suivi les premières pages, ce ciel m'a donné une équipe pour travailler à la renaissance de ce monde. Oui je sais, c'est un bien grand mot et si vraiment je devais faire en sorte que leurs aspirations pour notre humanité réussissent d'une quelconque façon, il me faudrait des lustres pour y parvenir. Vous savez tout comme moi, comme ce monde s'est dégradé et comme il sera difficile d'y remédier ! Mais, je fais partie de ces bonnes âmes qui vont tout de même tenter l'impossible. Vous connaissez ma devise, Non ? Ne me dites pas que vous l'avez déjà oubliée ! « Quand on veut, on peut » Je vous sens sceptique. Alors, vous non plus, vous n'y croyez pas ! Vous aussi, vous avez perdu confiance en ce monde ! Notre monde ! Non, mon ami, tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Il faut tenter de faire quelque chose pour cette humanité, car si tout le monde croise les bras, alors là oui, nous sombrerons dans le néant et voyez-vous, c'est pour cela que des amis touchent les humains, ils ne veulent pas finir dans le néant. Alors ? Alors ? Que faut-il faire ? Tout simplement se réveiller, bouger, bouger sur cette terre afin qu'un jour on veuille bien rester. Pourquoi je dis cela ? Ne voyez-vous pas tous ces gens qui souffrent ! Tous ces enfants qui se suicident ! Tous ces hommes et ces femmes qui détruisent leur famille afin que leurs petits ne vivent pas dans des conditions misérables ! Quoi ? Dites-vous ! Quoi ? Mais ces guerres, ces atrocités, ces hommes qui ne pensent qu'à prendre le pouvoir en écrasant leurs frères pour emplir leurs poches. Ah ! Non, cher Monsieur, non, Dieu n'y est pour rien. C'est bien trop facile à nous pauvres mortels, de traiter ce grand Dieu de pieux assassin ! Non ! Dieu n'est que bonté, charité, amour et s'il pouvait changer la face du monde, il n'hésiterait pas. Mais les hommes sont trop veules, ils attendent que miracles se fassent. Moi, qui converse beaucoup avec ces êtres du ciel, je peux vous dire ami, que rien n'arrivera de ces grandes nuées. Si nous voulons un monde plus honnête et plus calme, il faudra bien se mettre à grandement s'aimer. Voilà, je me suis encore emportée, j'avais pourtant décidé de garder mon calme ! Quand j'étais en classe devant mes élèves, je me disais toujours : Cool, cool, tu sais qu'ils ne comprendront pas du premier coup, tu sais qu'il te faudra recommencer plusieurs fois avant qu'ils saisissent l'importance du sujet. Eh, oui ! Je sais tout cela, mais quelquefois, je craque, je craque ! Bonsoir à vous.
Page 16 Ma chère amie Je n'ai pas pu reprendre mon courrier hier soir comme je te l'avais promis, j'ai passé la soirée avec une amie au coin de la cheminée, à lire une pièce de théâtre que j'ai écrite et que je compte bien monter en 2005, si Dieu le veut. Mais je pense qu'il le voudra, car c'est avec sa belle inspiration que j'ai pu écrire 26 scènes en deux actes. Elle se nomme : « Le Château ». Non, non ! ce n'est pas celui de la Star-Académy, c'est nettement plus intéressant ! On y trouve une belle peinture de notre société, avec tout ce qu'elle comporte de bien et de mal, il faudrait que j'écrive « maux « parce que mal au singulier n'est pas approprié. Mais, reprenons notre séjour à Djerba, il serait bien dommage de ne pas continuer à se prélasser au bord de la plage ou de la piscine ! Donc, tous les matins, je me rendais à l'institut et en même temps que ma forme reprenait, mon enseignement par mes amis continuait. Mais il faut que je te raconte cette séance de hammam. Cela devait être le deuxième ou troisième jour, je ne me souviens pas très bien et du reste, cela n'a pas trop d'importance, par contre ce qui en a, c'est ce que j'ai vécu jour-là. Le rituel était toujours le même : gommage, hammam, boue, détente etc...ect... Mais alors que j'étais dans le hammam à transpirer, un jeune homme entra. C'était un parisien, je l'ai su après, bien sûr ! Il s'assoit en face de moi et nous entamons la conversation. Au cours d'un silence, une voix me dit : « Georgy, regardez-bien ce jeune homme, il va se gratter la tête. » Aussitôt dit, aussitôt fait. Imaginez ma surprise ! « !( la voix continue) il va se frotter la cuisse. » Aussitôt, le jeune homme se met à frotter sa cuisse. Alors là, amie, j'ai eu une envie de rire ! Mais comment faire ? Rire sans raison, il m'aurait pris pour une folle ! Je ne pouvais non plus lui dire : « Je viens de m'en raconter une bien bonne, et cela me fait rire ! » J'ai eu un mal fou à me contenir. Heureusement, on est venu me chercher pour la continuation des soins, cela m'a libérée. Quels pouvoirs, ils ont ! C'en est même un peu alarmant ! Mais non, ils ne se servent de leurs pouvoirs qu'à bonne fin utile et quand cela leur est permis. Il faut savoir que tous les esprits ne se servent pas tous de leurs pouvoirs. C'est un peu comme sur la Terre. Parait-il que nous naissons tous avec un grand nombre de facultés, les uns arrivent à s'en servir, d'autres non. Pourquoi ? Je pense que nous sommes tout simplement paresseux et que nous nous complaisons dans ce qui se présente à nous sans effort. Nous n'allons pas chercher plus loin. Certains d'entre eux, ceux qui sont prés de moi ou de passage, m'aident pour ma petite Shalimar.C'est ma petite chatte persan, elle passe ses journées dans le jardin et quand je dois sortir, je leur demande : « Amis, pourriez-vous la faire entrer » ? Je n'ai pas longtemps à attendre. Je la vois arriver, ses grands yeux émeraude et sa belle queue en panache, lentement, comme une belle princesse. Vite, je ferme la porte vitrée et je n'oublie pas de dire : Merci. Ce monde est plein de gentillesse, tout au moins, celui que je côtoie. Au début, j'ai cru qu'il s'agissait de ma famille, puis, j'ai appris plus tard qu'il n'en était rien. Ce sont, m'ont-ils dit, une équipe d'esprits avec qui j'avais passé un pacte avant de retrouver la Terre. En effet, je me suis réincarnée pour mener ma mission mais pas sans conditions. NOUS devions le faire ensemble. Et il ne m'est pas permis de douter une seconde de ce pacte vu l'aide que je reçois à toutes mes demandes. J'ai différents styles en peinture, et pour cause ! j'écris poèmes et prose en un temps record, je compose musique et paroles de chansons, je sculpte, enfin, comment dire ? C'est comme si j'avais ouvert une porte dans ma tête et que toute une inspiration s'y déverse. Dès qu'une quelconque difficulté se soulève, je trouve tout de suite la solution. Et puis encore, des choses qui arrivent comme cela, des gens que je rencontre au bon moment. Je n'arrête pas de dire « Merci, merci; merci ». Ma vie est devenu un enchantement. J'ai toujours été trés dynamique, je me suis toujours relevée de situations difficiles. J'ai l'impression de suivre le parcours d'un combattant : je cours, je cours, et si je tombe ou m'arrête, j'ai l'impression qu'on me secoue : Allez, il faut que tu continues" .Moi qui craignais m'ennuyer à la retraite, j'ai une vivacité hors norme. Alors croyez-vous que je puisse douter une seconde de ma mission ? Seize heures, je dois te quitter, il me faut préparer la pâte à pizza. J'ai déjà un peu raté mes macarons au chocolat, aussi je veux m'appliquer pour le reste. J'espère que tu passeras une bonne fin de semaine. Moi, demain, je vais visiter le salon de créativité. Les costumes, nous demandant toujours innovations, nous allons avec une amie prendre des idées. A bientôt Amie, je t'embrasse très fort. Ma chère amie, Je suis toujours sans nouvelles de mes enfants, et je n'arrive pas moi-même à les contacter. Mais POURQUOI ? Dois-je rester isolée au milieu de ce ciel ? Ce matin, je dois aller suivre mes premiers soins. En attendant onze heures, je me rends sur la plage. Elle se trouve juste au bout de l’allée qui mène aux restaurants de l'hôtel. Ces restaurants sont très différents : L'un, installé sous une grande toile blanche, offre toutes sortes de salades et grillades de poissons, l'autre, sous les arcades, caché derrière le jardin parfumé, sert des spécialités tunisiennes et le dernier, face à la piscine, attire le touriste par l'odeur de ses viandes grillées. L'allée qui mène à la mer est bordée de palmiers et bougainvilliers, de chaque côté, on peut se reposer sur des bancs en bois blanc. Ceux qui veulent admirer cette beauté trouvent ici un lieu de halte. Tout ce paysage se détache sur un fond bleu aux nuances multiples, pareil à une toile de peintre. Je descends donc cette allée enchanteresse pour retrouver ce petit coin de plage privée où des parasols en paille brune et des chaises longues attendent les clients de l'hôtel. Le corps enduit de crème, je reste là sur ma serviette à regarder tout autour de moi. Pas trop de monde ce matin, il faut dire qu'il n'est que neuf heures. J'aime bien ces heures qui n'ont pas tout à fait perdu la fraicheur de la nuit, ce sable humide repoussant encore la brûlure du soleil, ce calme reposant que seules quelques mouettes brisent par leurs cris ! Je suis là, et je rêve. Tiens ! Mes petites voix se réveillent, je me disais aussi : « Mais où sont-elles passées ? » Non, non, amie ! Elles n'étaient pas bien loin, je pense qu'avec mes yeux, elles profitaient aussi de ce panorama. Oui, encore un détail de grande importance. Tous ces êtres de lumière qui nous environnent, passent à travers nous et se servent de nos cinq sens pour continuer à vivre sur cette terre et nous aider. Cela veut dire quoi ? Eh bien amie ! Sachez que lorsque vous touchez un objet, ils en sentent les aspects les caractères : le froid, le chaud, la forme, la densité, ils vivent aussi avec nous, toutes nos sensations, nos émotions, nos craintes, nos appréhensions. Quand vous mangez, ils ont le goût de toute chose. C'est pour cela qu'ils aiment bien, quand je fais des gâteaux ou des plats épicés. Ils sentent aussi par notre nez, et savent vous dire lorsque cela sent bon ou mauvais. Ils adorent mon parfum : Mayflower. Quand je randonne, ils aiment retrouver toutes les senteurs de la nature, les plantes odorantes de notre Midi ! Cela leur ramène des souvenirs. Quand je les entends m'enseigner tout cela, je suis très heureuse de penser que cette vie sera très agréable. Oh ! Mais je dois être attentive, on me demande de me lever et d'entrer dans l'eau. Je suis le chemin qu'ils m'indiquent. J'avance sans crainte, l'eau est à bonne température et le soleil commence à chauffer. « Arrêtez-vous Georgy ! » Devant moi, flottant sur l'eau, (je suis bien embarrassée de nommer cette chose, je ne sais pas ce que c'est), une fleur ? une petite bête ? un mollusque ? Je ne saurais dire ! Bref, un petit disque plus petit qu'un centime d'euro, couleur gris, ayant à son centre une partie plus claire, comme un iris et tout autour, des cils bleus qui se détachent sur la transparence de l'eau. -Prenez-le dans votre main, me disent-ils. Je le prends et le garde un moment afin de mieux l'observer. Une douce chaleur passe sur mes doigts. -Reposez-le dans l'eau. Je m'exécute, et tandis que mon regard se pose autre part, cette petite chose disparaît . J'ai beau tourné, retourné, scruter les environs, RIEN. Que dire et que penser ?... Je retourne sous mon parasol et là, une conversation s'installe entre eux et moi. -Alors ma chérie, à quoi cela vous a-t-il fait penser ? -A un œil, dis-je. -Et bien dessinez-le sur votre petit
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