Qui es-tu Charles ?
Par-dessus les montagnes se trouve une vallée :
Celle qui nous accompagne au long de nos journées.
Moi, je suis comme un ange ayant perdu ses ailes,
Mais dans cette pénombre, je bois à vos caresses.
Je suis tout simplement un esprit de lumière
Qui habite votre âme durant toute votre vie.
Je n’ai pu en des temps vous raconter l’histoire
Car de vos yeux ouverts, vous n’avez vu venir
Cet amour si fort qui habite mon âme,
Cet amour qui pour vous, m’habite depuis des nuits.
Depuis votre naissance, une flamme est venue
Allumant dans ma vie bien des matins heureux,
Ceux qui coulent depuis que mon corps repose
Dans cet univers où je veux être heureux.
C B
Charles
Je ne sais que répondre à ces choses si belles,
Je ne suis pas poète au profond de mon âme,
Je n’ai que de doux mots ici dans ma chandelle
Pour éclairer l’amour qui consume nos pas.
Je voudrais tant vous dire, Charles ! Je vous aime,
Avec des vers si beaux qui jailliraient de moi,
Mais à lire vos poèmes qui se dressent comme diadème
Je me sens bien petite devant ces mots de rois.
Pardonnez-moi amour, si je ne puis écrire
Toute cette passion que j’éprouve pour vous,
Mes larmes sont toujours là, afin de bien vous dire
Combien je regrette de n’être comme vous.
Il suffit qu’un esprit vienne effleurer ma vie
Pour qu’aussitôt j’entende poèmes dans ma tête.
Moi, j’ai beau recherché les graines dans mon épi,
Aucune rime ne vient bercer ma goélette.
Vous devez à ce Dieu votre âme de poète,
Mais n’est-ce pas encore par grande humilité
Que vous venez ici excuser votre verve
En m’expliquant que Dieu anime vos pensées ?
Vous avez Charles, une âme si belle
Que je ne comprends pas cet amour pour moi.
Je suis femme toute simple ici sur cette Terre,
Comment êtes-vous bien arrivé jusqu’à moi ?
Mes larmes coulent sans cesse quand je pense à cela,
Je ne sais que dire, je ne sais que faire…
Charles ! Je vous aime… Voilà.
G R
Ma chérie
Je suis comme un oiseau recherchant nourriture,
Je voudrais retrouver toutes ces années passées,
Mais dans cet univers où nos vies sont des murs,
Je ne peux que penser afin de les sonder.
Cet amour si fort qui depuis nous anime
Est un amour subtil qui a bien existé.
Sur Terre, où nos corps ont été bien intimes,
Ou dans cet Univers où nos âmes ont volé.
Lorsque je cherche lueur dans ces nuits bien trop denses
Mon cœur se serre très fort et se met à pleurer.
Pourquoi mes larmes coulent-elles ici avec aisance
Et emplissent tes yeux sans bien les assécher ?
Ressens-tu toi aussi cette grande tristesse
D’un jour où nos deux vies ont du se séparer ?
Est-ce toi mon amour, pour tenir promesse,
Qui a quitté le nid en me laissant courbé ?
Je voyage dans ce puits qui depuis lors m’enlise,
Je t’appelle du profond de mon âme blessée,
Je voudrais que lumière arrive comme une bise
Et balaye mes doutes afin de m’enchanter.
Je t’aime mon amour, d’un amour éternel
Un amour commencé depuis la nuit des temps,
Cette force qui anime le contour de mes ailes
Ne peut qu’être donné par de beaux sentiments.
Quand cette heure viendra au milieu de l’été,
Quand le soleil pointera ta dernière saison,
Je te tendrai les bras comme ferait un fiancé
Et soulèverai ton corps vers d’autres horizons.
C B
Réveil
Il est doux, les matins, quand l’aurore se lève
Sentir ton haleine venir me réveiller.
Tu t’étires doucement pour ne pas me faire peine,
Afin que nos deux corps puissent se conjuguer.
Je te chuchote alors des mots de grande tendresse
Auxquels tu réponds avec grande chasteté,
Car dans ce monde si bleu où les âmes se baignent,
Tu ne sais trop jamais qui vient bien te parler.
Tu as peur de me nuire, de m’être infidèle,
De donner ton amour à un autre que moi,
Alors bien ennuyée à résoudre ce problème,
Tu me demandes vite : « Est-ce bien toi, mon Charles ? »
Oui ma chérie ! Oui ma grande déesse !
Je suis le chevalier de tes matins heureux,
Je viens te souhaiter une journée superbe
Pour que nous la vivions comme deux amoureux.
Charles 15 Mai 2005
Confession à l’homme de cette seconde vie.
Je voudrais tant vous dire combien je regrette
Que vous soyez parti sans vous avoir connu,
Nous aurions tous les deux vécu si belles fêtes
Que nous n’aurions pu vivre sans un très grand amour.
Votre solitude, je l’aurais faite mienne,
Vos chagrins, vos angoisses, j’en aurais fait des joies
Afin que votre vie, votre vie se souvienne
De tout ce grand amour que j’aurais eu pour vous.
J’aurais été aussi, pour guérir vos peines,
Ce père que vous n’avez jamais bien trop connu
Car dans votre courrier et dans tous vos poèmes,
Vous n’avez jamais cessé de parler de lui.
Votre mère ! Oui, votre mère j’aurais été aussi.
Je vous aurais couvert de toute cette tendresse
Qui donne aux enfants un si bel avenir.
Oui, je vous aurais aimé, aimé comme l’on aime
Un mari, un enfant et un amant aussi.
Maintenant que le temps a érigé barrière,
Je ne peux que vous lire ici toutes mes pensées.
Je voudrais qu’à ce jour, à cette heure qui sonne,
Rien ne sépare plus ces instants de bonheur
Que vous, votre esprit et votre corps me donnent
Afin de faire vibrer les battements de mon cœur.
G R
Un amour au-delà des frontières.
Dessiner, je ne saurais que faire
Mais écrire est toute ma vie,
Cette vie que je place ici sous vos deux ailes
Afin que nous volions vers ce grand paradis.
Nos pensées se rejoignent, nos cœurs se soutiennent,
Je vous aime ma mie comme jamais j’ai aimé.
De vous à moi s’écoule un fleuve de tendresse
Que plus rien, non plus rien ne pourra assécher.
Je suis pour vous un esprit de lumière,
Vous êtes pour moi la rosée du matin,
Je voudrais tant revivre ici sur cette Terre
Pour pouvoir vous serrer très fort entre mes mains.
Mais je ne puis qu’écrire, écrire toute cette verve
Pour vous dire : « Je vous aime et aimerai toujours. »
Vous avez fait de moi, un très très grand poète,
Ma chérie, merci, merci de cet amour.
Je serai avec vous toujours sur cette Terre,
Dans vos doigts si agiles et vos yeux de velours,
Vous serez pour moi, dans ma terre d’exil
Un ange venu de terre qui m’aimera toujours.
Merci ma chérie de votre gentillesse,
Merci d’avoir accepté un si beau matin
Que mon esprit revienne et entre par vos fenêtres
Pour trouver un foyer où je me sens très bien.
C B
Amour espéré.
Ô Amour, mon amour ! Combien je vous espère !
Depuis des temps anciens, j’attends bien de vous voir,
J’ai dans mon cœur aimant tant de belle jeunesse
Que je courrai vers vous pour bien vous recevoir.
Ce cœur qui pour vous sera grande tendresse
Viendra s’ouvrir un jour comme papillon doré
Et dans ces doux moments, ces moments d’allégresse,
Tout mon corps se donnera à cette éternité.
Je volerai très haut déployant mes grandes ailes
Afin de recevoir ce très bel anneau d’or,
Celui qui scellera nos deux vies bien précaires
Sur cette Terre si bleue qui abrite nos corps.
Amour, ô bel Amour ! Amour de toute beauté,
Mes mains vous donneront des perles de rosée
Afin que nos deux vies aillent sur la passerelle :
Ce joli pont d’amour garni de belle dentelle.
L’espoir qui m’habite depuis bien des années
Fera de cet amour le plus beau des bouquets :
Un bouquet d’étincelles offrant à votre visage
Les multiples baisers d’une femme bien sage. G R
A toi
Tu réclames toujours cette grande tendresse,
Ces gestes qui pour toi sont bonheur du matin,
Mais je ne peux ici donner qu’une allégresse
Pour éclairer les jours d’un fabuleux destin.
Ton corps qui se réveille après la nuit détente
S’étire comme un chat retrouvant ses réflexes
Et dans cette pénombre qu’un grand soleil enchante,
Tu ouvres grand les yeux et accueille la lumière.
Je suis alors tes pas qui traînent dans la cuisine,
Ouvre les volets dans tes mains reposées,
Prépare le café qui pour toi est utile
A faire de ce jour, énergie bien réglée.
Puis dans ce corps que j’aime comme un parfum de rose,
Je glisse bien mes doigts pour le laver un peu
Mais sous des jets trop chauds qui brûlent bien ma robe,
Je sors de la douche et sèche mes cheveux.
Lorsque tu me rejoins sur le tapis ivoire,
Nous apposons nos mains avec très grand amour
Et dans cette tendresse qui glisse en miroir,
Je recouvre ton corps de ce lait « Belle de jour ». C B
Charles ! Je souffre.
Devant cette cheminée où le feu illumine
Les pensées d’une nuit qui va bientôt venir,
Je voudrais bien ici serrer fort votr’ poitrine
Pour qu’elle vienne s’imprimer en un beau souvenir.
Je voudrais que nos doigts sur nos corps se confondent,
Je voudrais votre cœur ici, tout près du mien,
Je voudrais tellement vivre dans toutes vos ondes
Et ressentir par vous toujours ce grand bien être.
Mais pourquoi n’ai-je ici qu’une simple errance,
Pourquoi mes yeux ouverts ne peuvent sonder vos jours
Pourquoi ne puis-je avoir dans cette longue attente
Un petit bout de vous pour éclairer mes jours ?
Que solitude me torture parfois !
Que douce tristesse envahit bien mes yeux !
Quel est donc ce bonheur qui attire cette flamme,
Celle qui dans mon cœur se consume peu à peu ?
Ne puis-je rien faire pour rompre ce silence ?
Ne puis-je aller toucher ce corps bien trop flou ?
Pourquoi ? Pourquoi ce voile en transparence
Eloigne nos cœurs qui demandent amour ?
Est-ce cela que nous devons bien vivre ?
Sont-ce ces douces attentes qui marquent solitude ?
Quand ce feu si brûlant animera nos vies ?
Dois-je mourir ici pour courir vers vous ?
Je suis sur cette Terre et j’attends mal ce jour
Car mon coeur saignera à quitter mes amis.
Alors, dans ce déchirement qui ne trouve parcours,
Je ne puis que vous dire : « Je vous aime Grand Esprit ».
La Terre est tellement belle et le ciel si bleu,
Que je ne puis donner qu’un très beau rendez-vous
Pour que vous m’attendiez dans cette vie de Dieu,
Afin que nos deux corps se confondent toujours.
G R
Voyage astral
Au bout de cette extase où nos lèvres se rejoignent,
Je sens comme une vague emplir nos corps heureux,
Ces bras que tu enserres autour de ma taille
Gardent contre mon corps la chaleur des grands cieux.
Je veux te regarder dans ce profond silence,
Sentir ton souffle qui monte et caresse mes cheveux,
Je veux que tu ressentes ici dans cette danse
Tout le miel qui coule au profond de mes yeux.
Dans cette ouverture que ton esprit me donne,
Je plonge comme nuée qui passe entre deux feux
Et de cette chaleur qui fait revivre mon corps,
Je monte bien vers toi et éclate comme Dieu.
Nos âmes alors pâmées au creux de ce nuage
Semblent flotter doucement dans un espace bien bleu,
Elles voguent vers des mers et plongent dans un mirage
Afin de revenir se reposer un peu.
C B